G. Parmi des Sphagnum à Tjibodas. (1300 m. d’altitude).
H. Dans une rizière couverte A’ AzoUa entre le col du Poentjak el Sin-
danglaia. (1800 m. d’altitude).
I. Parmi des Azolla, des Niiella, des Mousses, des algues füamcnteuses, etc.
dans dos rizières à Tjitjeroek près de Buitenzorg.
J. Dans dos rizières à Tjiomas près de Buitenzorg.
K. Dans une rivière à Buitenzorg.
L. Elang couvert A’ A zolla à Rangkas Bctocng, Résidence do Baiilam, Java
occidenlal.
M. Bassin à canards, rempli d’eau verte, à Pasir Ajoenan près de Rangkas
lîetoeng.
N. Dans une rizière couverte A’A zolla, près de Garoet. (780 m. d’altitude).
0. -Marécages sur le plaleau du Dieng (2030 m. d’altitude), Java central.
Remarquons ici que les stations les plus fréquemment citées à propos
des Didymioïdées, seront C, J, et surtout I ; le fouillis des organes submergés
de ces plantes aquatiques est, en effet, le domaine par excellence des Didymioïdées,
Quant à la slation G, elle est assez extraordinaire à Java, el disposée
d'une façon curieuse qui mérite d’êlre signalée. Il s’agit en effet d’une sorte
de loiirliière verticale : conire les rochers conslamment humides de Tjiheureum,
et de quelques autres endroits, d’épaisses couches de Sphagnum se sont
développées.
Malgré tous les livres que j ’ai eus entre les mains et dont je donne la
lisie, [dus haut, el malgré loules les ligures qui m’ont passé sous les yeux,
il ne m’a pas été possible de donner à toutes les formes que j ’observais des
noms déjà connus ; bien souvent au contraire, j’ai dù me résoudre à les
coiisidi'-rcr comme nouveaux types. Je conçois combien c’élait dangereux,
n’ayanl pas à ma disposition une littérature assez complète, et manquant
nolammeni de plusieurs publications importantes concernant les algues d’Europe.
Mais j’élais bien forcé de préciser par un nom quelconque l’espèce ou la
variété dont il s’agissait. J’ai essayé du reste de ne créer de nouveaux noms
qu’à bon escient et j ’espère qu’au moins quelques uns d’entre eux seront
admis pai- les algologues. Quand j’avais des doutes par trop forts, je les ai
indiqués par un point d’interrogation. Pour d’autres types, que j ’ai rencontrés
tro]) rarement pour pouvoir en faire une étude comidètc, j’ai indiqué que je
les considérais comme formes douteuses.
Dans l’établis'semeiit des nouvelles espèces, dont j ’ai à regret dù faire un
nombre assez considérable, j ’ai cependant essayé de ne pas tomber dans le
travers de plusieurs des travaux que j’ai eus entre les mains et où les auteurs
avaient multiplié par trop le nombre, des nouveaux noms. Je n’ai pas oublié
non ])lus les enseignements que Ciiod.at a exi)osés de façon iiri''cise, et sur
lesquels nous reviendrons plus loin, que, vu le cosmopolilisme outré de c(!S
micropliytes, il faut hésiter longtem|)s avant de les considérer comme nouveaux
et que, vu leur pléomorphisme, il faut les caractériser avec la [dus grande
[(nideuce. Je sais bien que, à cause de cet intéressant pléomorpiiisuie, j ’aurais
dù ne pas publier ces formes avant d’en avoir fait des cultures et d’avoir
ainsi pu étudier leur variabilité. J’ai déjà commencé des reclierclies de cette
nature; j’espère bien pouvoir les poursuivre et obtenir un bon nombre de
cultures [lures dont l’observation viendra confirmer ou infirmer les résultats
que je publie aujourd’hui. Mais, en attendant d’avoir des cultures eu quantité
suffisante pour en faire une étude d’ensemble qui sera l ’objet d’une autre
publication sur la variation des espèces tropicales, il ue m’a pas paru sans
utilité de décrire ici les formes elles-mêmes, telles que je les rencontrais dans
leurs condilions naturelles, et ceci à simple titre de renseignements morphologiques.
Je ne me dissimule pas non plus qu’un grave défaut de mes observations,
et notamment en ce qui concerne les Desmidiées, réside dans l’absence de
remarques sur la division et la conjugaison des cellules; j’ai mallieureusement
très rarement constaté ces stades intéressants; j ’ai souvent vu des zygotes
isolées, mais je ne savais à quoi les rapporter et il était donc inutile de les
décrire. J’espère combler plus tard cette lacune par des recherches dans cette
voie et par l’examen des cultures.
Je me suis limité, à cause de toutes les raisons que j ’ai énoncées plus
haut, à l’étude des Chlorophycées unicellulaires (Protococcacées et Didymioïdées).
Sans doute les autres groupes d’algues se prêteraient à une foule de remarques
curieuses, et, au cours de mes recherches, j ’ai [lu souvent coustater des formes
intéressantes, des détails non encore observés; mais les algues vertes uiiicel-
lulaires, avec leurs formes si régulières et en même temps si vai’iées et si
élégantes, avec leurs si étroites adaptations aux diverses conditions de leur
existence, éveillèrent tout spécialement mon intérêt, et, comme je devais limiter
le champ de mes investigations, je les ai choisies comme objet d’étude.
3. VARIATIONS.
Je veux tout d’ahord exposer dans leurs grandes lignes les dilférenles
questions intêressanics qui se posent au cours de l’élude des microorganismes,
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