Dimoiisiims: Los collnlos mosiironl. 1 8 8 -
larKc. L('s oxli-émités sont, larges île 15— 20g.
-285g (le long sur 48— 35 île
Habitai: D, 2 Ücl. 06. — I, 12 Oct. 06. — 0, 2 Avril 07.
*** Penium Chodali N. sp.
Fig. 77, 78, 79.
Celle élrange esjièco a des eellnles de forme géiif-rale cylindrique, mais
avec un curieux réirécissemeiit dans leur [larlie ceulrale: sur une distance
plus ou moins grande, selon que la cellule esl plus longue, la cellule devient,
plus étroite ; cette région à son tour esl resserrée en son milieu, par un
etranglemenl linéaire. La partie large des hémisomates est arrondie à l’extrémité,
et se termine, au bord du rétrécissement, ¡lar un bourrelet peu appareul.
La membrane est ponctuée de petits tubercules à peine visibles et disposés en
lignes plus ou moins concentriques. Le contenu cellulaire doit surtout retenir
notre attention. Dans chaque hémisomate, il existe deux chromatophores
avec une dixaine de lames rayonnantes. L’axe du chromatophore étant plus
court que les lames, il en résulte dans la cellule trois zones elliptiques plus
claires. Chaque chromatophore a un énorme pyrénoïde.
Cette disposition est fort anormale à coup sùr, et je me suis même
demandé si ces caractères ne devaient pas me pousser à considérer ce type
comme un genre nouveau. .Mais je me suis dit qu’après tout, certains Penium
sont coiistricté's en leur milieu, et que, si l’on supposail que la découpure des
lames rayoïmaiitos si fréquente dans ce genre, pùt devenir plus profonde,
jusqu à intéresser l’axe même du chroinatopliore, celte exagération expliquerait
la présence de 2 chromatophores par bémisomale. ,1e me suis donc contenté
de faire dc ce type une nouvelle espèce du genre Penium. Ou trouve parfois,
chez certaines Desmidiées uiiicelliilaires, des stades dc division ayant un jien
cette a)iparence de cellules à 4 chromatophores, et je me suis dcmanilé s’il ne
s’agissait pas ici d’un cas analogue. De IUry (1), dans sa Planche V, Fig. 3
et 4, repri-sente [lour P. inlerruplum, des figures assez semblables aux nôtres.
Mais il ne saurait s’agir ici d’une identité spi'cifiqne: P. inlerruplum a des
locelles, le nôtre n’en a pas; il est atténué vers les extrémités, et n’est ni
étranglé, ui ponctué. D’autre part, ce sont des stades de division que De Iîarï
représente dans ces figures, et je ne puis admettre que ce soit le cas dans
les nôtres. P. ChodnH me paraît posséder typiquement 4 clirmiialo(iliores : je
lia i jamais vu, malgré le grand nombre que j ’en ai observé, d’individus ayant 2
chroiinlopliiire.s seulemenl, comme De Iîarv eu repricsente pour P. inlerruplum.
dans .ses figures 1 et 2 de la même planche, .le ii’a! jamais pu constater,
entre les ileiix moitiés de la [lai-tie étranglée, une membrane transversale .se
formant comme De B arv l’indique dans sa Fig. 4, La pr.-seiice constante de
deux |)yrénoïdes par hémisomate concorde avec la présence constante de deux
cliromatophores. Enfin, et ceci me paraît probant, j ’ai constaté des cas
de division analogues à ceux 'observés cliez la pluiiart des Didymioïdées:
rinunisomate âgé possédant les earai:téres que nous venons de ib'-crire, riiémi-
somate plus jeune, plus petit et à membrane mince, ne possédant pas encore
réti-anglemeiit, ui les granules de la memlirane, ni les deux chromatophores
dilff-renciés, mais n’ayant dans son intiù'ieur, qu’une masse vert clair, encore
amorphe.
Dimensions: Longueur des cellules 80— 113.». longueur de la partie
étranglée 13— 30, largeur maximum 19— 21, largeur au milieu de la cellule
15— 18.
Habitat: J, 1 Nov. 06.
DOCIDIUM.
■'** Docidium fenestratum N. sp.
Fig. 80, 81, 82,
Par son chromato]ihore axile et rayonné, par les orneineuts de sa memliraiie.
)iar l’absence de locelles, cette e.spcce ap[iartient certainement au genre Duridiunt.
Elle est très légèrement étranglée en son milieu, mais la lijse des hémisomates
n’esl presque pas renllée, de sorte que cet étranglement principal, déjà trï-s
faillie, n’est guère plus apparent que les 11—13 étranglements qui. de distance
en distance, se trouvent sur toute la longueur de l’hémisomale. Cependant,
on distingue l’étranglement médian jiliis netleinent que les autres, à cause du
pelit épaississement annulaire qui en occupe le fond. Les cellules sont cvlin-
ilriques et ne s’atténuent très faiblement que dans le '/, ou le 'n terminal
(les hémisomates. Il n’y a pas trace de dents aux extrémités, qui sont troiiqui'es.
L’appareiiee de ces cellules est hieu particulière, à cause des verrucosilcs qui
(icciipi'iil l’espace entre chaque clrauglemeiil. Ces verrucositi's. dout la furme
esl plus ou moins ivguliÎTement rcctaiigiilairo. sont disposé-es selon des vcrli-
cilb's el, de plus, .selon des lignes longitudinales. La membrane est tolaicmcnl
dépourvue de graimlalioiis. Le chromalopluire a 8 rayons (]ui correspoiulcul
aux 8 séries knigiliidinalcs de verrucosités.
Ccll(' espèce esl assez voisine de quelques autres Ih.iul'iim. ainsi II. kvsel-
liiliim ,losli.. (pii s'en distingue par ses diiiuMisiuns. sa foi-iue générale moins
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