(les héinisomales pnurvus, chez celte espèce, d’un acumen distinctement séparé.
Mais ce caractère est éminemment variable : les angles ont été décrits arrondis,
aigus, acuminés ou atténués; de même, le sillon peut être linéaire ou évasé.
Et ces diHérences expli(juoiit le grand nombre dos formes décrites comme des
variétés de Cosmanum obsoletum.
Dimensions: longueur 67/», largeur 70— 73, isthme 36.
Habitat: L, 24 Mai-s 07.
Cosmarium granatum Bréb.
Bibl.: D e W ilde.man, 8 9 , P. 139.
Fig. 150.
Nos échantillons correspondent dans leurs grandes lignes assez exactement
avec cette espèce déjà citée pour .lava. C. granatum est d’ailleurs fort variable
dans ses dimensions, et les divergences que montrent nos formes à ce point
de vue ne sauraient entrer on ligue de compte comme caractères fondamentaux.
Cellules un peu plus longues que larges, hémisomates trapézoïdaux à
côté dorsal très légèrement convexe. Les côtés latéraux sont un peu concaves
dans leur partie supérieure, puis largement arrondis vers le sinus profond et
linéaire. Membrane lisse, non ponctuée. Un chromatophore et un pyrénoïde
par demi-cellule.
Dimensions: longueur 40p, lai-geur 33, sommet 18, isthme 9.
Habitat: 0 , 2 Avril 07.
* Cosmarium microsphinctum (?) Ndst. fa. parvulum Turn.
Fig. 151.
Cette espèce ressemble assez à nos échantillons, mais le type que je
trouve chez N ordsteot et W ittrock (47, Pl. XII, lig. 9) est trop grand et a
un sillon peu profond; cependant T urner (73, Pl. VIII, %. 5) rattache à cette
espèce, avec quelque doute, il est vrai, une petite forme qui a uu sillon à
peu près identique à celui des écliantillons javanais. Ceux-ci, quoique encore
plus petits que ceux de T urner, leur sont, par l’eusemlile de leurs caractères,
assez semldaldes pour que je puisse leur apjiliqucr la même dénomination;
je reste cependant dans le même doute que cet auteur au point de vue de
l’indication spécifique. Schmidle a décrit pour Sumatra C. microsphinctum var.
parvulum Wolle; c’est peut-être le même que celui de T urner.
Cellules petites, à sillon assez profond, à hémisomates suhtriangulaires, à
a n g le s a r r o n d i s , e t à c ô té s p e u c o n v e x e s . Memlirane lisse. Un c li r o n ia tO |ih o r e
et u n p y r é n o ï d e p a r ile n ii- c e llu le . '
Dimensions: longueur 22/», largeur 14, isthme 4.
Habitat: N. 26 Mars 07.
Cosmarium subtumidum Ndst. var. angustius N. var.
Bibl.: D e W ildeman, 8 9 , P. 141 signale à Java h v î t . plalydesmium
Ndst. de cette espèce.
Fig. 132, 153.
Cette espèce et les quelques suivantes constituent de nouveau un groupe
fort (liflicile à déterminer, et à propos duquel on pourrait répéter textuellement
ce que j ’ai dit pour C. didymochondrum: beaucoup d’espèces étalilics sur des
caractères très subtils, réunies par toutes sortes de formes intermédiaires,
observations incomplètes concernant le contenu cellulaire, telles sont les causes
principales qui font de ces espèces voisines un fouillis presque inexlricalile,
où l’on remarque encore les hésitations des auteurs par la foule des noms
presque identiques: C. tumidum Lund. et subtumidum Ndst., C. pyramidatum
Bréb. et pseudopyramidatum Lund., C. nitidulum De Not. el pseudonitidulum
Ndst., C. taxichondrum Lund. et pseudotaxichondrum Ndst., &c., toutes espèces
séparées de leurs voisines par des caractères presque insaisissables. J’ai essayé
de grouper les nombreuses formes que j’ai rencontrées aussi logiquement que
possible, en ne tenant compte que des espèces déjà connues les mieux cai'ac-
térisées, et je n’ai pas voulu augmenter dc façon inconsidérée le nomlire des
noms nouveaux. Ajoutons encore que plusieurs dc ces types rappellent par
plusieurs de leurs caractères les espèces voisines de C. obsoletum Reinsch.,
C. Scenedesmus Delp., C. pseudoprotuberans Kirclin., entre autres. Ou conçoit
quelles complications doivent résulter de ces si proches parentés.
Les échantillons de C. subtumidum dont j’ai Irouvé un assez grand nombre
dans diverses pêches, diffèrent de l’espèce de N oudstedi' par la largeur, plus
faible relativement à la longueur, et par Tistbnie plus étroit. Ils sont voisins
aussi de C. rectosporum que T urner a Irouvé aux Indes Anglaises et de C.
pseudogranatum que N ordstedt a signalé au Brésil. Us s ’eu dislinguent cependant
par des caraclères assez saillants. N ordstedt a cité pour Java une variété
platydesmium de C. subtumidum, mais ses dimensions el sa forme (4 2 , Pl. I.
fig. 7) n’autorisent pas une réunion de ce type et de nos écliantillons. Ceux-ci,
à cellules passablement plus longues que larges, à bémisomates netteinent
trapézoïdaux, oui uu sillon linéaire et profond; les angles inférieurs des bémi