(le chaque côté de Thémisomate, 2 lolies principaux. Les hasilaires, horizontaux,
sont découpés à leur lour par une incision étroite qui mesure à peu
prés la moitié des grandes incisions latérales. 11 eu est dc même des lobes
laléraux sujiérieurs, courbés, mais le sillon est moins profond. Aucun de ces
sinus iTesl aigu, aucun n’est linéaire. Généralement ils sont uu peu rétrécis
vers Tcxtérieur. Enlin, chacun des lobes est émarginé. Les lobes latéraux
supérieurs sont encore pourvus, sur leur bord externe, d’une forte dent. Le
lobe polaire de Thémisomate doit, lui aussi, retenir notre attention. 11 est de
forme générale carrée, ou un peu plus longue que large, et de chaque côté,
à peu près en son milieu, il s’évagiue en deux appendices en forme de fer do
lance, triangulaires, aigus, à côté interne concave, à côtés externes émarginés.
Un de ces appendices se dirige un peu obliquement en avant, Tautrc en arrière.
En son sommet, de chaque côté, le lobe s’évagiue encore eu cornes assez
longues, un peu courbées et aiguës. Du côté où l’appendice triangulaire se dirige en
arrière, la corne est placée un peu sur le devant du lobe, el vice versa pour
Taulre côté. Enfin, deux cornes plus courtes, aiguës et uu peu courbées,
s’évagineiil, en avant et en arrière, environ au milieu du lobe. Cette disposition
un peu compliquée est de toute importance, el c’est pour cela que je
l’ai exposée avec quelque détail: si nous examinons les cellules réunies en
filaments, nous verrons aussitôt que, d’une cellule à Taulre, les appendices
dirigés cn avant correspondent à des appendices dirigés eu arrière et que ces
pointes pénètrent ainsi les unes entre les autres comme les dents d’uu
engrenage fort délicat, et retiennent ainsi fenueinenl les cellules. Ceci iTest-il
pas une preuve aussi -que les aiguillons et crochets si variés des Desmidiées
ont, avant tout, pour utilité de tenir les cellules en suspension en les accrochant
à tout ce qui est susceptible de leur fournir un point d’appui? Ajoutons
encore que, dans le cas de M. foliácea, il s’agit d’appendices cellulaires
proprement dits, et non d’aiguillons plus ou moins compliqués émanant de la
membrane; ou peut suivre le contenu cellulaire vert dans tous les lobes, dans
tous les appendices. La membrane est ponctuée sur toute sa surface par de
très petites pointes disposées en quinconce et qui ne sont visibles que très
difficilement. Cependant le traitement au hleu de méthylène les met très
nettement en évidence. Deux chromatophores par hémisomate et plusieurs
pyrénoïdes dans chacun d’eux.
On ne peut, d’après la descriplion et les dessins de I U l f s , sc faire nue
idée de celle espèce. Les caraclères qu’il indique sont si différents de ceux
observés d’ordinaire, qu’il faudrait en faire uue autre espèce, s’il n’était pas
certain qu’il a commis des erreurs. Par exemple, il desrine uu lobe terminal
cunéiforme, tronqué, sans donner de renseignements sur les curieux appendices
qui Toruont toujours. Sans doute, aura-t-il vu des cellules reuiiies el n aura-t-il
pu discerner le délail de ces formations. Beaucoup d’auteurs s eu sont tenus
simplement à ces données de R a lfs. N ordstedt, qui cite cette espèce pour
Java, se contente d'en indiquer les dimensions (56f» de large). D e \V ilde.man,
qui n’a pas vu lui-même cette espèce dans le materiel récolté par Massart,
reproduit les indications de N ordstedt et donne, d’aiirès R alfs, un dessin ([ui
n’a qu’une très lointaine ressemblance avec nos échantillons: sa forme générale
est différente, ses dimensions trop considérables et sa membrane lisse.
Gu twinsk i ne décrit ni ne dessine cette espèce qu’il a trouvée aussi dans des
récoltes faites par R aciborski près de liuitenzorg. Nos échantillons diffèrent
de ceux dessinés par T urner, notamment par la disposition des appendices du
lobe terminal : cet auteur représente les appendices en fer de lance comme de larges
lobes, e l 2 cornes au lieu do 4. 11 y a aussi ([uelqucs divergences dans les
incisures des lobes latéraux et l’auteur ne dit pas que la membrane soit
ponctuée. Des observations identiques pourraient se répéter a propos de la
var. ornata Ndst. du Brésil. Je n’ai pas voulu pourtant séparer nos éelian-
lillons sous uu nouveau nom, car je suis sùr (|ue l’observation plus attentive
des autres types décrits aurait supprimé la plupart de ces dissemblances.
Dimensions: Longueur sans les appendices 55— 60/», ariec les appendices
75 80, largeur 76— 80, largeur miniiiium du lotie [lolaire 13— 14, largeur
maximum du lobe polaire 38— 41, isUime 15 17.
Habitat; C,* 20 Oct. 06.
Micraslerias oscilans Ralfs var. pinnalifida Kuetz.
Bibl.: D e W ildeman 8 9 , P. 161.
Pig. 224, 225.
Cellules un peu plus larges que longues, séparées en deux bémisomates
par un sinus un peu évasé, et linéaire sur une toute petite partie vers
l’intérieur. Hémisomales trilobés, lobes séparés par deux sillons amples, et
arrondis à l’intérieur; lobes latéraux horizontaux, à peine relevés ; lobe terminal
large, triangulaire, à côté apical cxaclemeiil plan. Les lobes latéraux sont
termines par deux muerons hyalins, égaux, pas très longs el non aigus. Ce
sonl des épaississements et non des évaginations de la membrane; le contenu
cellulaire u’y pénètre pas. Chaque angle du lobe terminal est pourvu de deux
semblables épines, mais la supérieure plus courte que l’inférieure. Membrane
ponctuée de nombreux e l très pelits tubercules disposés en quinconce, et