coniques et alors réunies par leur extrémité la plus large. Le sommet est
toujours obtus. Le chromatopliore, cn plaque pariétale, contieni 1 pyrénoïde
et ne remiilit pas loute la cellule: il laisse toujours un espace hyalin à chacune
de ses extrémités. J’ai vu une forme que j ’avais prise tout d’abord pour
un type différent, mais, comme j’ai trouvé entre lui et celui que je viens de
décrire Ions les passages, j ’en ai conclu qu’il s’agit d’un stade de développement:
les cellules grossissent, puis se renflent dans leur milieu, deviennent
fusiformes, puis prennent une apparence plus curieuse encore: la moitié
hasilaire de la cellule reste suhcylindrique et hyaline, la moitié terminale est
fortement renflée et prolongée par un acumen hyalin et subaigu. Dans la
parlie renflée esl le chromatophore et le pyrénoïde. Je n’ai pas pu suivre le
développement ultérieur de cette forme; il s’agit sans doute ici de stades
précédant la division des cellules et la formation des cénobes jeunes.
C’est sur l’ensemble de ces caractères que j ’ai cru pouvoir considérer mes
échantillons comme une variété nouvelle, différant du type de A. Hantzschii par
les détails suivants: les cellules de A.//antescù ü sont plus généralement disposées
sur un plan, elles sont notablement plus larges et de forme assez diflérente.
Les exlrémités hyalines des cellules ne sont pas constantes, car le chromatophore
en plaque remplit d’ordinaire presque complètement la cellule. Chodat
représente (9 D. "208) des cellules claviformes de A. Hantzschii, mais elles ne
sont pas du tout analogues à la forme que j ’ai décrite, ui aussi caractéristiques,
la partie verte, renflée, n’étant pas portée sur un pied cylindrique
hyalin et n’étant pas prolongée par un appendice subaigu.
Dimensions; Stades bacillaires 12— 17g sur 1— l ’/j. Stades claviformes
17— 2og de long sur 3— S de large dans leur partie renflée.
Habitat: A, 13 et 21 Août 06. — N, 26 Mai'S 07.
SCENEDESMUS.
Rappelons ici ce que nous avons dit à propos de Raphidmm et qui est
tout aussi bien de circonstance. Rappelons encore ce que dit de Wildeman à
propos de S. opoliensis Richt. (85, P. 78): »N’oublions pas que nous avons
»fait cette classification des Scenedesmus en deux groupes (obtus el aigus) pour
»notre facilité; cela ne veut pas dire que les formes de Sce«e*,smoe sont tenues
»à se conformer au tableau tracé par nous. 11 ne serait pas étonnant du tout
»que notre tableau soit en défaut, l’espèce pouvant être plus variable que nous
»le supposions el les dilférenles formes du genre Scenedesmus pouvant former
»ainsi une chaîne continue dans laquelle les anciens types seraient réunis les
»uns aux autres par de nombreux types intermédiaires” . Rappelons enlin les
rocberches que Ciiodat a faites avec .Malinesco et avec Gbintzesco (10, 11, 12.
Résumées dans 9 , P. 162— 1615), sur la variabilité de divers Scenedesmus selon
le milieu de culture, et les formes étranges et si diverses que ce genre peut
présenter. Je ne veux pas reprendre ici en détail cette question, le lecteur la
Irouvera tout au long dans les travaux originaux que je viens de citer. Je ne
veux pas davantage faire la bililiograiiliic complète de toutes les espèces que
j ’ai rencontrées. Leur synonymie esl par trop embrouillée; je me suis contenté
de ranger mes individus sous les dénominations les plus généralement admises.
*** Scenedesmus obliquus Kuetz. fa. parvus N. fa.
liibl.: De W ildeman 8 9 , P. 102 et Lemmer.m.vnn 3 2 , P. 138, cileiit pour
Java la forme type de cette espèce.
Fig. 407— 416 et 414’, 418', 416'.
J’ai rencontré un grand nombre d’individus de cette espèce très variable
e l .si souvent signalée sous les noms les plus différents. Ces individus m’ont
liarii faciles à distinguer eu 3 groupes par leur dimensions, la forme générale
el la disposition de leurs cellules, et, s ’ils sont trop voisins les mis des autres
pour qu’il soit possible d’en faire même des variétés distinctes, j’ai cru pouvoir
les séparer comme formes bien typiques; leurs dimensions surtout les caractérisent
comme formes petites, moyennes et grandes, el si on trouve parfois
entre elles, il est vrai, des formes de passage, il n’en est pas moins certain
que, pour une station donnée, ces diverses formes sonl suffisament constantes
pour qu’on ne puisse les réunir sans autre. Tous les auteurs onl, relevé
l’énornie variabilité de dimensions de S. obliquus. Il peut mesurer, dit-on,
a— 30g de long. De AVildeman, qui cite cette espèce pour Java, en représente
toute une série de formes très différentes par leurs proportions et par leurs
extrémités plus ou moins aiguës.
La forme petite dont nous nous occupons ici a des cellules fusiformes
(lis|)üsées cn cénobes par 2, ou par 4 (en une série rectiligne on en zigzag),
ou ]iar 8 (les six cellules médianes sur deux rangs encadrés des cellules
cxirénics). Les cellules intermédiaires sont droites, les extrêmes faiblement
courbées. La membrane esl assez épaisse, et prolongée aux cxtriMiiités des
cellules par uue courle pointe hyaline el subaiguë. Dans les formes cn zigzag,
les cellules peuvent être arrondies à Tun des pôles tandis qu’elles sonl aigui-s
à Tautre. Dans certains cas, les cellules peuvent être très serrées les unes
contre les autres, irrégulièrement courbées; dans d’aulres, elles sont disposées