Dimensions: Longueur lolale 115— 148/». L o n g u e u r de la partie poslérieure
0 8—90. Longueur de la partie antérieure jusqu’à l’extrémité de la plus
longue corne 40— 65. .lusqu’à Textrémité de la plus courte corne 2 8—35;
largeur à la hauteur do la rainure transversale, 27— 32.
Habitat: D, 20 Sept. 06.
PERIDINIUM.
*** Peridinium javanicum N. sp.
Fig. 875, 876.
Cette espèce possède des cellules ovoïdes largement arrondies du côlé
pourvu de la rainure longitudinale, plus étroites à Tautre extrémité. Membrane
assez épaisse. Large rainure transversale très distincte qui coupe la cellule
en deux parties à peu près égales: cette rainure est limitée par des épaississements
de la membrane qui, vus en coupe optique, apparaissent de chaque
côté comme deux petits tubercules. 11 en est de même pour la rainure
longitudinale. En outre, Textrémité étroite de la cellule est munie d’un
épaississement hyalin, large, court et tronqué; Textrémilé arrondie possède
encore deux petits épaississements formant sur la marge deux petits tubercules
hyalius obtus.
Dimensions: Cellules de 2 3—23/» sur 19— 21.
Habitat: A, 13 Août 06.
*** Peridinium javanicum Bern. var. tjibodense N. var.
Fig. 877, 878.
D’apparence générale très semblable au type, celte variété s’en distingue
cependant par le fait que la rainure longitudinale est plus large et que la
cellule est en général plus longue et plus élroite; en outre, sa moitié étroite
esl presque conique, ses parois latérales étant à peu près rectilignes et non
convexes, comme dans le cas précédent. Du côté arrondi de la cellule, au
lieu d’avoir deux petits tuliercules olitus latéraux, la marge iTa qu’une seule
])Ctite pointe hyaline, médiane et très aiguc. Pour le reste, il n’y a guère de
différences.
Dimensions: Cellnles de 26— 28/» sur 17— 19.
Habitat: F, 29 Août 06. — C, 20 Oct. 06.
BACCILARIALES.
Oi A TOMA C E E S .
J’avais Tinteiition, quand j ’ai commencé Tétude do ces algues, de faire
porter mes observations également sur le grand groupe des Diatomées, dont
j’ai pu voir, dans mes diverses pêches, toute une variété de formes très
curieuses et sans doute toute une série de types nouveaux; mais, comme je
Tai dit, cela m'aurait entraîné trop loin et ç’aurait été uu travail trop considérable
de me mettre au courant de la bibliographie et de la systématique
de cette famille. Du reste ici, il n’est pas aussi nécessaire que chez les
algues vertes, plus délicates, d’observer du matériel vivant; les caractères
distinctifs des Diatomées sont tirés, pour la plupart, de détails de forme et
de structure des membranes, lesquelles, étant siliceuses, se conservent fort
bien dans les divers fixatifs; le matériel fixé pourra donc être étudié par un
spécialiste avec presque autant de succès que du matériel frais. Aussi ne
m’arrêterai-je pas aux très jolis et très nombreux Gomphonema, Pleurosigmn,
Navicula, etc. que j ’ai aperçus. Le lecteur trouvera des renseignements dans
la liste publiée par L e u d u g e r — F o r t m o r e l ( 3 3 ) et dans les travaux de D e
W i l d e m a n (8 5 , 89). J’ai tenu cependant à citer ici un type très intéressant
qui n’avait pas encore été signalé, que je sache, à Java.
** TERPSINOE.
** Terpsinoe musica Ehrenb.
Fig. 879, 880.
Cellules, vues de face, carrées ou rectangulaires, avec des septa incomplètes
transversales et longiludinales, et de curieuses formations membraneuses,
renflées vers l’intérieur en forme de crosses, et qui sont au nombre de 4 à
chaque bord apical de la cellule, les deux médianes étant plus longues que
les deux latérales. La membrane est ponctuée, et assez épaisse. Les cellules
soul réunies les unes aux autres on chaînes souvent très longues, par leur
large côté; elles peuvent se séparer, restant longtemps unies par leurs angles,
e l formant ainsi des chaînes eu zigzag. Quant au contenu cellulaire, il
rayonne autour du noyau, du centre vers les bords de la cellule, en longues
traînées protoplasmiques rendues visibles par une quantité de chromatophores
hruns, petits et ellipti(|ues. De profil, la cellule esl aplatie, ses membranes
sont fortcmcnl ondulées.