siiticoniqiics, (ililiises au iimnlire de 20 environ sur la marge d’un hémisomale)
Le sillon est profond et linéaire. Vue de dessus la cellule apparaît on forme
de losange à angles arrondis el à côtés un peu concaves, manjuant ainsi
faiWemenI le renflement médian de Thémisomate.
Dimensions: 27— 30/» de long sur 23 de large. Isthme 7— 8. Epaisseur
13— 17.
Habitat: C, 20 Oct. 06.
** Cosmarium Scenedesmus Delp. var. punctatum Turn.
Fig. 147.
A celte espèce peut-être faudra-t-il rapporter dans la suite beaucoup de
pelites formes décrites sous le nom de C. obsoletum Reinscli. Les cellules, plus
lougues que larges, ont à peu près la même forme que celles de C. obsoletum,
mais la membrane, aux angles inférieurs arrondis de Thémisomate, n’esl pas
épaissie, ou à peine. Cliez le type, la membrane est lisse, dans la variété
punctatum elle est ornée de très petites proéminences aiguës plus ou moins en
quinconce, qui Toriient de nombreuses punclualions. T uiiner a rencontré cette
forme aux Indes Anglaises. On a décrit un seul pyrénoïde par bémisomale
chez C Scenedesmus; je me demande jusqu’à quel point celte observations esl
exacte, puisqu'on ajoute que les chromatophores sont au nombre de deux.
Chez les diverses variétés, on a indiqué, accompagnés de points d’inlerrogation,
tantôt 1, tantôt 2 pyrénoïdes. La question est donc irrésolue; quoiqu’il en
soit, dans la forme javanaise, il y a deux chromatophores par denü-cellule et
dans cliacun d’eux un gros pyrénoïde.
Dimensions: Longueur 38,», largeur 47, isthme 17.
Habitat: C, 20 Oct. 06.
Cosmariuin obsoletum (Hantzsch.) Reinsch. var. sitvense Gutw.
Bibl.: Gdtwlxski 14, P. 894. (De W ildeman, 8 9 , P. 141, indique à Java
la forme typique de cette espèce).
Fig. 148.
Les si dilférenles descriptions qu’on a données de cette espèce, les dessins,
les dimensions si variahles, me font supposer qu’il y aurait lieu de la revoir
attentivement en la comparant aux espèces voisines. Le C. obsoletum cité par
N ordstedt et D e W ildeman est trop petil pour concorder à nos échantillons.
Les variétés punctatum et sitvense correspondent par leurs dimensions, et cette
dernière, récoltée par R aciborski près de Buitenzorg e l décrite par Gutwinski,
m’a paru conforme au type que j ’ai rencontré.
Les cellules sont demi-circulaires, à membranes lisses, épaissies aux angles
inférieurs de Thémisomate. Sillon profond et linéaire au fond dmjiiel la
membrane est légèrement épaissie. Dans chaque demi-cellule, deux chromatophores
avec chacun un gros pyrénoïde. T urner a voulu faire de C. obsoletum
au sens général, deux espèces selon que les angles inférieurs sont aigus ou
acuminés; mais les auteurs ont signalé fréquemment combien ce caractère est
peu stable el souvent indistinct. J’ai donc préféré n’en pas tenir compte, et
me contenter de ranger mes échantillons sous le nom généralement ailmis.
Dimensions: Longueur 63p, largeur 66, isthme 30.
Habitat: I, 13 Oct. 06.
** Cosmarium obsoletum (Hantzsch.) Reinsch. var. ovale (Turn.) Bern.
Fig. 149.
Cellule de forme générale circulaire, séparée en deux liémisomalcs par un
sillon profond dout les côtés, vers l’intérieur, sont un peu écartés, puis bientôt
rapprochés jusqu’à se loucher, jniis évasés vers l ’extérieur, enfin acuminés à
Textrémité, ce qui les fait converger de nouveau. Les hémisomates sont
largement arrondis en demi-cercles. L’isthme est large. La membrane lisse
est mince, sauf aux angles inférieurs de Thémisomate où elle est épaissie en
pointe, et au fond de la constriction médiane où elle forme un bourrelet
hyalin. Dans chaque demi-cellule deux chromatophores coiilienueut chacun
un pyrénoïde.
Cette variété est trop grande el, par certains détails, trop différente du
type que cite D e W ildeman à Java pour pouvoir lui èlre réunie. Si, par ses
dimensions, elle se rapproche de la variété sitvense Gutw. que nous venons de
voir, elle s ’en écarte par de nombreux caractères. Par contre elle est très
semblable à la fig. 1, Pl. IX que T urner (73) donne de son C, palustre var.
ovale. Mais je ne saisis pas pourquoi cet auteur a séparé certaines formes
sous le nom de C. palustre ( = C. obsoletum Aucl.). Si Ton se reporte
aux descriptions généralement admises de C. obsoletum, cette séparation est
inadmissible. Aussi n’en ai-je pas tenu comjite et ai-je laissé mes échantillons
sous le nom de C. obsoletum, en conservant toutefois la variété de T urner. Palla
forme du sillon médian, par exemple, notre type concorde exactement à
C. obsoletum; »Sinu extrosum fere lillerae graecae gammae ad instar ampliato” ,
dit D e T oni, 71, P. 974. On cite souvent, il est vrai, les angles inférieurs