sonvenl courliées. Il y a généralemenl, environ 6— 8 de ces dents sur la marge
(le cliai|iie lobe el encore 2— B. irrégulièremenl, disposées, eu dedans de la marge.
.Vu milieu dos liémisomales. an niveau des deux lolies latéraux, une proéminence
est entourée d’nu cercle dc 11 — 12 granulations. Cliaque demi-cellule a deux
cliroiiialopliorcs munis cliacim iTiin gros pyrénoïde.
Ilimensiims: Longueur 40— 52;», largeur 35— 48, somiiiel 13— 16, islliiiie
8- 12.
llaliilat: I, 4 Oct. 06. — N, 26 Mars 07.
Euastrum spinulosum Delp. var. inermius Ndst.
Bilil. : D f W ildeman 8 9 , D. 149. (Gutwinski 14, P. 601 indique à .lava
uue var. javanicum de celte espèce).
Fig. 207, 208.
N oudstedt a rencontré quelques écliantillons de cette espèce dans les
matériaux de l’Herbier de Leyde. 11 a lait de ceux du Caji une subsp.
africanum, de ceux du Sénégal une var. minus de cotte sous-espèce, enlin de
ceux de Java une subsp. inermius. Les deux sous-espèces se distingueraient
par les caractères suivants:
E. spinulosum Delp. :
Cellules un peu [dus longues que larges, lobe polaire largement émargiiié-
bilobê, bémisomates garnis de nombreuses djiines, tubercule à peu près ceniral.
Dimensions: 79 sur 68.i».
Subsp. africanum Ndst.:
Cellules un peu plus longues que larges, lobe polaire un peu émarginé,
liémisomates garnis de nombreuses épines jiliis jielites, liilierciile assez éloigné
lie l’istlinie et orné de quelques granulations à rinlérieiii' de l’anneau. Diiiieii-
siiiiis: 85 sur 73;».
Subsp. inermius Ndst.:
Cellules environ aussi hautes que larges, lobe polaire tronqué, liémisomalcs
garnis d’épines moins nombreuses, tumeur moins éloignée de l’istlime. Dimensions:
54 sur 52;».
Mais ces caractères sont bien peu nets et ces différences bien peu con-
slantes: De W ildeman, P. 148, qui signale à Java les deux sous-espèces de
N o rstedt, dessine une forme de inermius à lobes terminaux assez forlemenl
émarginés, et des tumeurs ceniralos encore plus éloignées de l’istlime clicz
inermius que cliez africanum. Pour ce ileriiicr, il donne des diniensioiis assez
faibles établissaiil iin passage à la variété minus de N orustedt. Dans son
Iravail préliminaire, paru dans les Annales (85), Du W ilde.man discute (P. 97)
la valeur des lornies de E. spinulosum. .le cite lexiiielleiiieiit : »Nous avons
»trouvé, dit-il, ces deux .sous-espèces iiiélaiigées dans une même récolle. Ce
»sont des formes des [dus varialiles et déjà, dans iio.s” Dbservalioiis critiques
».sur quelques espèces de lu famille des Desmidiées”, nous disions: »Des
»recherclies sur des matériaux vivants et liicn fixés seraient, à ilé-sirer pour
»voir si vraiment, les caractères de ces iliffé'reiites formes sont constants et
»permettent dc donner à ces trois groupes le uom de sous-espèce, ou si ce
»titre ne devrait pas être changé en celui de variété. Nous sommes convaincus
»que ces sous-es]ièces sont simplement des formes du lype, on trouve entre
»elles tous les passages. Quant aux mensurations, elles ne peuvent être de
»grande utilité pour la distinction de ces formes.” . . . . »Nous engageons
»vivement les botanistes de Java à. étudier la varialiilité de cette espèce
»polymorphe dans laquelle, comme nous l’avons fail voir antérieurement,
»rentrent au titre de soiis-espèce ou de variété 9 formes différentes” .
J’ai vu un nombre très considérable d’é-cliantilloiis de E. spinulosum,
(certainement plus d’iiiie centaine), je les ai tous mcsiiré'S et de la |)lu]iart
j’ai tait un croquis. J’ai essayé ensuite de les grouiier dans le type et dans
ses deux sous-espèces; sans doute quelques ('cliantillons cadraient avec ces
formes, et il est probable que N ordstedt, qui n’a vu que deux exemplaires de
la subsp. inermius, est justement toinlié sur des individus assez différents des
autres, pour qu’il ail pu les séparer sous un nouveau nom. Mais, quand on
voit un très grand nombre de ces individus et qu’on essaie de les séparer
au moyen d’une clef dichotomique, on s’aperçoit bientôt que le plus grand
nombre d’entre eux sortent des limites rcslrcinles déterminées par le type,
ses sous-espèces et ses variéti'-s; on trouvera des africanum à fortes épines et
à tiiiiieiir éloignée de l’isthme, c’est-à-dire possédant des caractères du type :
on trouvera des inermius à lobe polaire incisé ou à épines nombreuses, ou à
incisure peu profonde entre le lobe polaire el les lobes leriiiinaiix. tous caractères
qui tendraient, à le rapprocher dc l’un des deux autres types, et même
des espèces voisines. Ainsi E. quadraliim Ndst. var. javanicum Ndst., dont
j’ai trouvé il est vrai, un seul exemplaire auquel pourrait s’appliquer exactement
la diagnose de celle espèce; mais j ’en ai Irouvé une foule qui formaient
une ligne presque iiiinterroinjuic dc formes de [lassage à E . spinulosum var.
inermius; c’est ce qui uTa poussé à réunir ces deux espèces. Depuis N ordstedt.
T urner a fait des espèces distinctes des deux subsp. africanum en inermius:
il a fait un E. sculplum ccriainement identique à la vai’. minus iVafricanum :
W est pour Madiigasciir, a une var, duplo-minor de la siibsii. africanum, et iiour