ornont ses raeniliranes et sont disposés selon des lignes plus ou moins régulières.
Les extrémités sont largement tronquées, très légèrement bombées, et forment
avec les parois latérales un angle net. Les chromatophores sont au nombre
d’environ 14 rulians pariétaux et contiennent de nombreux pyrénoïdes. Un
gros locelle sc trouve près de l’extrémité.
Je n’ai pas pu trouver dans la littérature un Pleurolaenium à la fois
aussi grand et possédant des tubërcules aussi apjiarents et aussi régulièrement
disposés. C’est ce qui m’a conduit à le décrire comme un
nouveau type.
Dimension: Longueur 1000— 1100g, largeur 60— 6S.
Habitat: I, 4 Oct. 06.
** Pleurolaenium seligerum (Turner) Beru.
Fig. 102, 103.
Par ses caractères généraux, cette espèce est très voisine de P. Ehrenbergii,
mais ses membranes sont munies de piquants assez longs. Au fond du sillon
est un petit épaississement annulaire. Les extrémités des hémisomates sont
nettement tronquées.
Malgré certaines différences, j’ai cru pouvoir ranger mes échantillons
dans l ’espèce de T d m e r , dont ils seraient une forme plus grande. J’avais pensé
d’abord à un P. hirsutum Bailey. Mais cette espèce, d’après T u r ne r, doit être
attribuée au genre Gonatozygon. Par contre, l’étude des chromatophores, des
locelles, etc., m’a conduit à transporter l ’espèce de T u rner dans le genre
Pleurolaenium (Cet auteur ayant réuni ce genre au Docidium).
Dimensions: Cellules de 420g sur 30. Epines longues de 1— 2g.
Habitat: I, 18 Oct. 06.
Pleurotaenium spinosum (Wolle) Bern.
Fig. 104.
Entre cette espèce et la précédente, il y a environ la même différence
que entre P. Ehrenhergii et P. indicum. Les chromatophores sont en plus
grand nombre, ainsi que les pyrénoïdes; les cellules sont plus vigoureuses
et plus grandes; les parois plus fortement ondulées. En outre, les épines
sont plus fortes et plus longues. Les extrémités sont tronquées et l’épais-
sissemeiit annulaire du sillon est un peu plus marqué que chez P. seligerum.
Les caraclères de cette espèce concordent exactement au type de
W olle, m a i s , c o m m e p o u r l a p r é c é d e n t e e s p è c e , il m ’a p a r u p lu s e x a c t d e la
r a n g e r d a n s l e g e n r e Pleurolaenium.
Dimensions: Cellules de 530g de long sur 43 de large. Epines 2— 3.
Habitat: I, 15 Oct. 06.
*** Pleurotaenium ovatum Ndst. var. laeve N. var.
Bibl.: De W ildeman (8 9 , P. 135), cite à .lava la forme type de cette espèce.
Fig. 108.
Hémisomates pyriformes, tronqués aux extrémités, lesquelles sont munies
de 8 dents obtuses assez grosses; membrane incolore, lisse, épaissie au fond
du sillon. Chromatophores pariétaux nombreux et dilacérés, avec chacun uu
pyrénoïde assez gros.
Cette forme et cette disposition des chromatophores sont-elles typiques? ou
bien s ’agit-il d’une exagération de la forme en bandes plus ou moins lobées et
déchiquetées, comme j ’en ai vu dans d’autres Pleurolaenium? C’est ce que je
ne puis dire pour le moment, n’ayant vu que fort peu d’exemplaires de cette
élégante espèce. Je n’ai pas aperçu qu’il y ail des locelles à corpuscules
vibratils. Ce type concorde assez exactement avec P. ovatum, que W ildeman a
déjà signalé à Java. Mais le nombre, la grandeur et la forme des dents
terminales, l’absence de ponctuations sur les membranes, m’ont forcé d’en faire
une variété bien distincte du type. Dans les Annales (8 5 , P. 92), W ildeman
indique que les granulations superficielles sont fortement marquées. 11 ajoute,
et je le crois comme lui, que beaucoup de types voisins, gratifiés du nom
d’espèce par divers auteurs (T urner entre autres), ue sont que des formes de
P. ovatum.
Dimensions: Longueur 340g, diamètre maximum 140, diamètre aux extrémités
40— 45, largeur de l’isthme 70.
Habitat: D, 2 Oct. 06.
PLEUROTAENIOPSIS.
Pleurotaeniopsis subturgida (Turner) Schmidle fa. minor Schmidle.
Bibl.: D e W ildeman 8 9 , P. 137.
Fig. 106, 107.
Je conserve ce nom qui a déjà été cité pour Java, et quoique je ne
distingue pas les raisons profondes qui ont fait séparer cette espèce de
P. turgida Lund. Nos formes se rapprochent, par leurs proportions, de celles