matière à faire une nouvelle variété. J’ai trouvé aussi des formes à 2
eellules ayant cliaeune les 2 épines caractéristiques des cellules o.vterues des
ciaiobes 4-celIulairos.
Dimensions: Cellnles de 12— 14g sur 5— 6.
Habitat: M, 23 Mars 07. — 0, 2 Avril 07.
** LAUTERBORNIELLA.
** Lauterbornieiia elegantissima Schmidle.
Fig. 449. 450.
C’est avec la plus grande incertitude que je rapporte ces échantillons à
ceu.x que Scilmidle a décrits (16). Les cellules, dit cet auteur, sont ellipti([ues
et prolongées par 2 processus hyalins arqués. Comme cela est très analogue
à ce que j’ai observé, et que les dimensions concordent à peu près, (les pointes
hyalmcs sont seulement un peu plus courtes chez notre type que chez celui
de Scilmidle), j ’ai cru pouvoir réunir, du moins provisoirement, ces formes.
Je dis provisoirement, car je n’ai pu faire une étude assez complète de cette
curieuse espèce, n’ayant pu en examiner qu'un nombre restreint d’échanlillons.
Pour celte raison aussi, malgré les divergences constatées, je n’ai pas voulu
faire de mes individus une nouvelle variété.
Les cellules sont groupées par 4 en cénobes; vues de profil, elles apparaissent
à peu près sphériques, Irès peu ellipsoïdales, à lucinhraiie bien nette,
prolongée par les processus aigus, très hyalins, très difficiles à distinguer et
qui font de la cellule un ensemble arqué. Les cellules soul réunies par
leur partie convexe, au moyen d’une sorte de pont hyalin. Vu de dessus,
le cénobe apparaît avec une disposition bien spéciale, avec ses 4 cellules
rondes, réunies par 4 ponts hyalins, laissant entre eux un méat plus ou
moins quadrangulaire ; les processus hyalins divergent comme des pointes
aiguës prolongeant les diagonales du carré formé par l’ensemble du cénobe.
Les ponts hyalins qui unissent les cellules sont sans doute des
prolongements muqueux analogues à ceux qui unissent les cénobes télra-
cqllulaires de Crucigeniii Lauterhornei (Schm.) Chod. (Voir Ciiod.at 9, P.
206).
Dimensions : Cellules, non compris les processus hyalins, 5— 4g sur 2— 5.
A compris les processus hyalins 12— 16g de long.
Habitat: F, 29 Août 06,
BOTRYOCOCCUS.
Botryococcus Braunii Kuetz.
Bibl.: K üobders 21.
Fig. 451 à 466.
Dans une de mes pêches, j ’ai rencontré cette espèce en grande abondance,
mélangée à d’autres algues; après avoir laissé séjourner pendant quelques
jours le produit de ma pêche dans un vase, sur une table, les Holnjococcus
finirent par s’accumuler à la surface du liquide où ils formèrent une »lleur
d’eau” bien verte, composée des très nombreuses colonies visibles à l’oeil nu.
Quoiqu’on ne soit pas encore au clair sur la place systématique à atlrilmer
à ce genre, (C hodat, par exemple, le met avec doute parmi les Confervoïdes),
il m’a paru plus commode de le placer ici, près de Dimorphococcus avec lequel
il présente pourtant certains rapports.
Les cellules sont ellipsoïdales ou ovoïdes, parfois irrégulières, groupées en
grand nombre à la périphérie d’une sphère gélatineuse relaüvemeiit grosse. Ces
sphères sont réunies à plusieurs en une sorte de grappe, elles sont accolées,
formant comme une masse plus ou moins lobée; plusieurs de ces masses peuvent
encore être en contact ou réunies par des filaments muqueux; on com-
jirend donc que ce complexe soit assez volumineux pour être visible à l’oeil nu ;
sous le microscope, il apparaît comme une accumulation cérébroïde. J’ai jiu assez
facilement examiner la structure intime de ces masses, soit en les dilacéraiit
et en utilisant divers réactifs, soit, ce qui est plus favorable encore, en exerçant
une pression sur le couvre-ohjet, et eu écrasant ainsi les petites colonies dont
il m’était alors facile d’étudier le détail au microscope. J’ai pu ainsi faire
sortir les cellules des petites alvéoles de la gelée où elles sont comme enchâssées;
je les apercevais libres dans le liquide ambiant, tandis que la colonie
primitive était réduite à l’état de masse gélatineuse amorphe, mais à contours
extrêmement découpés, toutes les petites alvéoles apparaissant les unes à côté
des autres sur le pourtour de la masse. Quand on écrase assez légèrement
les colonies, de façon à ne pas expulser les cellules, mais à les séparer les
unes des autres et à les isoler quelque peu, on les voit fixées dans les cavités
de la gelée comme dans une cupule qui les enferme par leur moitié inférieure
étroite, laissant libre leur parlie supérieure plus large et arrondie. Le chromatophore
est pariétal, plus ou moins profondément découpé, et il n’occupe
que la partie inférieure de la cellule. Celle-ci contient encore des corpuscules
amylacés, mais pas de pyrénoïde distinct. Je ne veux pas reprendre par le
menu l’élude de cet intéressant organisme; on trouvera tous les renseignements
nécessaires et la discussion des détails chez Chodat (7), qui a fait de ce genre