avoir affaire ici à un Cosmarium. Je n’ai vu que très peu de cellules isolées
pouvant se rapporter à ce type et présentant les caractères suivants: cellules
aussi larges que longues, hémisomates elliptiques ornés de 7— 8 petites épines.
Sillon peu profond, non linéaire.
J’ai vu chez plusieurs auteurs des cellules très analogues, avec les mêmes
prolongements superliciels, mais disposées en filaments et appartenant au genre
Spoiidi/losmin; je ue pense pas qu’il s ’agisse de ce genre, mais j ’ai voulu
cependant signaler cette ressemblance pour que des recherches ultérieures se
portent dans cette direction.
Dimensions: 10g de long sur 10 de large. Epines 2— 3. Isthme 4g
environ.
Habitat: C, 20 Oct. 06.
* * ’* Cosmarium venustum (Bréb.) Arch. var. brevius N. var.
Bibl. : D e W ildeman, 8 9 P. 140 a cité pour Java une autre variété de
cette espèce.
Fig. 125, 124, 125.
Cosmarium ■ venudum est de trop grandes dimensions pour correspondre
avec nos échantillons: mais on en a cité plusieurs variétés ou formes plus
petites; ainsi la variété induratum que N ordstedt a rencontrée en Nouvelle-
Zélande et que AA’ildeman a signalée à Java (8 9 , P. 140). De même aussi les
formes décrites par T urner pour les Indes Anglaises.
Les exemplaires que j ’ai rencontrés sont trop larges, relativement à leur
longueur, pour pouvoir êü-e altrihués à l’un ou à l’autre de ces types; mais
les caratères, sauf des détails, concordent assez exactement au type, ce qui
m a poussé à en faire tout simplement une variété moins longue. Les parois
latérales des hémisomates sont convexes et ondulées de 4 lar’ges crénelures
plus ou moins accentuées. Quelquefois, sur de vieux exemplaires, on peut
voir, partant des crénelures de la marge, des lignes de verrucosités assez peu
marquées, convergeant vers le centre des hémisomates. Les extrémités cellulaires
sont tronquées et non crénelées. Le sillon est profond et linéaire, la
membrane dépourvue de tubercules. 11 y a un chromatophore et un pyrénoïde
par demi-cellule.
J’ai vu parfois une forme un peu dilférente de cette variété; mais je n’ai
pas cru devoir l’en séparer, 1» parce que je n’en ai pas rencontré suffisamment
d exemplaires pour en faire l’élude détaillée, 2" parce qu’il m’a semblé voir
entre cette forme et le type plus général toute une série de passages; elle se
distingue par sa longueur plus faible et sa largeur plus grande, ses 4
crénelures plus petites, et son extrémité tronquée relativement plus large.
Dimensions: Longueur 18— 27g, largeur 15— 20. Isthme 4, sommet 7— 10.
La petite forme mesure 14g sur 14. Isthme 4, sommet 9— 10.
Habitat: H, 28 Août 06. — B, 27 Sept. 06. — D, 20 Sept. 06. — I, 12
Oct. 06. — L, -4 Mars 07.
** Cosmarium latere-undatum Roy.
Fig. 126.
Cette espèce qui, en plus grand, ressemble à la précédente par sa forme
générale, s’on distingue surtout par la présence dans chaque demi-cellule de 2
chromatophores ayant chacun 1 pyrénoïde. Les cellules sont un peu plus
longues que larges et les parois latérales, un peu convexes, ont 3 larges crénelures
par hémisomate. Le sommet est tronqué et non ondulé, l’isthme ¡irofond
et linéaire, la membrane lisse.
W e s t a décrit pour Madagascar (77, P. 60) une espèce très voisine et à
membrane ponctuée sous le nom de C. sublatere-undatum, donl la forme générale
est très sensiblement la même que celle de nos écbantillons, sauf qu elle
possède quelquefois 6 crénelures laürales. R o y et B i s s e t onl fait de l’espèce
de R o y un C. Garrolense. J’ai préféré garder l’ancien nom qui a l’avantage
d’indiquer la proche parenté avec l’espèce de Madagascai-.
Dimensions: Les cellules mesurent 31g de long et 25 de large. L’istbme
7g et le sommet 11— 12.
Habitat: D, 20 Sept. 06.
*" Cosmarium subpunctulatum Ndst.
Fig. 127.
Cellules à peu près aussi longues que larges, sinus médian profond et
linéaire, hémisomates trapézoides à sommet plan, à peine mai-qué de Dès faibles
crénulalions. Côtes latéraux convexes, largement arrondis à l’angle inférieur,
et garnis de petites verrucosités obtuses, hyalines, disposées plus ou moins en
quinconce, et dont j ’ai pu compter sur chaque côté 6— 8. Un chromatophore
et un pyrénoïde par demi-cellule. De T oni (71, P. 1049) disait: «Pyrenoidibus’ . . . ”
Il y a quelque parenté entre nos formes et celles décrites par G ütw in sk i
sous le nom de C. praemorsiforme (14, P. 89», Pl. XXXAIII, fig. 44). Mais
les ornements des membranes sont uu peu trop différents pour qu’il soit possible