T. nureus. .le n’ai pas besoin de rappeler ici les discussions sans lin auxquelles
onl, donné lieu ces relalions cytoplasnnques, ainsi que celles signalées entre les
cellules de Gonium. Je renvoie le lecteur aux études de K lein (20), de Ciiodat
,9) ot d’autres. Ces filaments protoplasmiques intercellulaires, bien visibles
chez V. cjlohalor, où les cellules sont polyédriques, sonl si fins chez T. aureus,
dit K lein , qu’ils atteignent à peine la grosseur des cils vibratils. On conçoit
donc que leur observation soit des plus difficiles. Je dois dire que, malgré
toutes mes recherches, malgré l ’emploi des grossissements les plus puissants
el de réactifs variés, je n’ai pu arriver à les mettre en évidence. J’ai pu
apercevoir, après le traitement au bleu de méthylène par exemple, une structure
spéciale de la gelée générale: entre les cellules, dans l ’espace clair qui les
sépare, des lignes se colorent plus vivement que le reste, mais ne vont pas
d'une cellule à Tautre, au contraire, elles se réunissent par leurs extrémilés,
établissant ainsi une sorte de réseau très subtil de mailles polygonales, dans
chacune desquelles est une cellule ronde. Mais il n’y avait pas le moindre
trait plus fortement coloré réunissant les cellules les unes aux autres, ni la
moindre trace quelconque pouvant taire croire à la présence de communications
plasmiques. Mais, je Tai dit plus haut, ces formations sont souvent si peu
distinctes, elles sont encore si mal étudiées et si discutées, que je n’ai pas
cru possible, sur l’absence de ce caractère, de séparer mes formes du lype de
r. aurms. J’ai pu constater aussi que les cellules sont plus rapprochées chez
nos individus qu’elles ne le sont d’ordinaire chez V. aureus, et que, par conséquent,
pour des sphères de mêmes dimensions, j ’ai im nombre de cellules
hicn plus considérable. Cela non plus ne m’a pas paru un caractère suffisant
pour établir une distinction profonde entre ces formes.
Je n’ai parlé jusqu’ici que des cellules végétatives. J’ai pu observer encore,
dans ces colonies, 8 cellules beaucoup plus grandes que les autres, sphériques,
et qui, par leur nombre, leurs dimensions, leur structure, doivent être considérées
comme des oogones. Nous serions donc en présence ici d’un élat hermaphrodite
protérogyne, ou plutôt d’une forme uniséxuée femelle, car j’ai
conservé longtemps plusieurs individus, sans pouvoir y conslater la formation de
cellules mâles. Je n’ai pas remarqué, comme on le décrit d’habitude pour les
Volvox, que la colonie fût différenciée en deux hémisphères, Tun où les cellules
sont incapables de devenir reproductives, Taulre où sonl localisées les cellules
susceptibles de grossir pour devenir partiiénogonidies ou éléments sexués. Les
oogones sont indifféremment épars parmi les cellules végétatives; leur inein-
lirane est assez épaisse, ils possèdent un gros noyau et un chromatophore
réticulé contenant quelques pyrihioïdes ; ils n’ont ni cils ni stigina.
Dimensions: colonies 1 7 0 - 2 S 0 “ ; 2 - 3 0 0 0 cellules végétatives qui mesu
rent 8;» sur 4— B. Oogones 2 0— 50.
Habitat: D, 20 Sept. 06.
P L E U R O C O C C O Ï D E S — P R OTOCOC C A C E E S .
** SCHIZOCHLAMYS.
*** Schizochlamys gelatinosa A. Dr. var. minor N. vai-.
Fig. 319, 520, 321, 322.
Cette espèce a été fréquemment citée en Europe et se Irouve, d’apres
W est , à Ceylan (81); mais elle n’a pas été signalée jusqu’ici a Java. A
plusieurs reprises cependant, je l’ai rencontrée abondante et bien typique. Je
ne pense pas avoir eu aft'aire, sauf peut-être pour quelques cas, a un stade
Schizochlamys d’une autre espèce d’algue, commd Chod.vt en a décrit dans
son livre (9, P. 31). Il m’a bien semblé être en présence de Tunique espece
connue de ra genre; mais la forme de Java se distingue de la forme typique
par l’exiguïté de ses cellules. Cette différence m’a paru insuffisante pour
établir une nouvelle espèce, et je me suis borné à considérer mes formes
comme une nouvelle variété sous le nom de var. minor. Les cellules du type
mesurent en général 10— 18g.
Ici, les cellules sont sphériques, entourées d’uiie gelée bien visib e. e
chromatophore est peu distinct. Je n’ai pas aperçu de pyrénoïdes. Par suite
de la gélification, la membrane est brisée, mais reste a la périphérie de la
gelée sous forme de petits fragments eu arc de cercle bien distincts. es
cellules restant, après leur division, plus ou moins longtemps groupées, il se
forme de petites masses gélatineuses à la périphérie desquelles sont es
nombreux débris de membranes.
Dimensions: les cellules mesurent o— 9g de diametre.
Habitat: A, 15 Août — I, 15 Oct. 06.
DICTYOSPHAERIUM.
Dictyosphaerium Ehrenhergianum Naeg.
Bibl.: Gu tw in sk i, 14, P. 577.
Fig. 555 à 540. ,
Les cellules sont ellipsoïdales et de dimensions très variables. Apres leur
division, elles reslrenl^groupées en élégantes colonies el sont retenues les unes