PARTIE SPECIALE.
DESCRI PTION DES ESPÈCES.
CYANOPHYCEES.
Je n’ai pas l’iiitenlion, pour le moment, de m’arrêter longuement aux
Sehyzophycécs, malgré toutes les observations intéressantes ((u’cllcs réservent
à celui i[ui cn entreprendra l’éludo détaillée el méthodique. Je no l’ai pas
lait, 1« parce que la plupart de celles que j ’ai rencontrées étaieni des formes
filamenteuses et que je me suis limité, comme je l’ai déjà dit, aux éléments
miicellulaircs, 2» parce que chez 11e W i ld em a n , les Cyanopliycées sonl étudiées
de façon sullisamment détaillée, 3 “ parce que la littérature que je possède ici
concernant ce groupe est encore moins satisfaisante que celle se rapportant
aux Chloropliycécs, 4” enlin, parce que j’estime qu’il n’est pas possible de faire
une élude un peu complète des Cyanophycées sans considérer aussi les nombreux
Lichens a la constilutioii desquels elles prennent part. Cela m’aurait entraîné
trop loin et ue serait d'ailleurs pas rentré dans le cadre de ce travail.
Cependant, sans les étudier à fond et eu ne les donnant qu’à titre tout à
fait provisoire, puisque mes moyens de contrôle étaient insullisants, je veux
citer ici quelques types curieux, ou nouveaux pour la llorule aquatique de
liuitenzorg.
J’ai fait précéder les noms de genres, d'espèces ou dc variétés de divers
signes qui veulent dire :
type nouveau.
** type signalé pour la P® fois aux Indes Néerlandaises.
’ type signalé pour la P® lois à .lava.
Je n’ai pas trouvé nécessaire dc surcharger mon travail de longues indications
InhliogTaphiiiiies, qui feraieni d’ailleurs doiihle emploi avec celles
données par D e W ildeman. Pour les espèces déjà comines pour Java, je me
suis contenté de donner les reiiseigncmenls se rapiiortaiit à la publication dc
ce dernier auteur et aux Iravaux ullérieurs, où le lecteur trouvera, si
elles loi sont néce.ssaires, des données supplémentaires; pour les antres
espèces, j ’indique le pins souvent dans le texie même la soiirci' oii j’ai
puisé mes renseignements.
Les numéros qui accompagnent les noms d’auteurs renvoient à l’index
général des travaux consultés (voir plus haut P. 8 - 1 5 ) . Les lelires qui se
trouvent dans la rubrique »habitat” renvoient à la lisie des localités étn.liées
(Voir plus haut P. IS, 16).
CHROOCOCCA CÉ E S .
D e W ildeman no signale pour .Java que deux espèces appartenant à celte
famille; L e ,iimermann en cite quatre. Certainement ce groupe sera fort intéressant
à étudier dans la suite, et il tient en réserve une foule de faits nouveaux,
puisque, sans l ’avoir examiné on détail, je puis imli(,ucr ici qnehiues tyjics «jui
n’étaient pas encore connus pour Java.
*■' CHROOCOCCUS.
Chroococcus turgidus (Kütz.) Nàcg.
Dig. 1. 2. 3.
Ces grosses cellules bleuâtres, isolées on groupées cn familles iiaucieellu-
laires, ne peuvent appartenir qu’à celle espèce. La gelée qui enlom-e les
cellules ou les colonies peut êire plus ou moins épaisse: les cellules, siihériques,
sont (le dimensions très variahles et groupées par 2, 4 ou 8 dans la gélee.
Ces caractères concordent à ceux de C. htrgidus.
Dimensions: Cellules (sans la gelée) 8— 20g; colonies de 4 ou 8 cellules
(avec la gelée) 24— 40g.
Habitat: D, 2 Oct. 1906. — I, 4 Oel 1906.
’*** Chroococcus indicus. N. sp.
Fig. 4, 5.
J’ai rcMconlré assez rarcmeiil celte jolie espèce, qui m’est a])paruc sous
forme de cellules isolées, sphériques ou nu pi-n ellipsoïdales; ou bien, ces
cellules s ’élanl divisées par 2 cloisons parallèles à l’axe longiUulinal de la
cellule, mais perpciidicnlaires eiilro elles, il sc formail des colonies à 4 cellules;
chacune de ces cellules lillcs pouvant se diviser à son lour par le même
liroeédé, cl rester unies, il en résiiltail des comiilexes d’aiiparence I r è s ¡larli-
culière. Puis les cellules grossisseni, s’arromlissiml, el deiicimennl libres.
Celle espece est voisine de C. turgidus, mais la disposilion des colonies,