3g. ACTINIE CAPENSIENNE.
Actinia capensis, L e s s .
(Pl. I I, % . 4, g .n .)
Cette actinie a été recueillie sur les rochers du cap de
Bonne-Espérance, et dessinée ])ar M. le docteur Garnot. Renflée
et arrondie au sommet, elle est étranglée au milieu. Son enveloppe
externe est de couleur fauve bistrée, avec des rangées régulières
de très-petites verrues brunâtres. Ces verrues sont
plus nombreuses vers l'ouverture de la bouche. Celle-ci est
grande, à verrues d’un rouge de cinabre sur son bord, et à tentacules
courts, petits, arrondis et azurés. Une membrane rouge
de sang dépasse sa partie basale et tapisse l’intérieur.
4o. ACTINIE CHILIENNE.
Actinia chilensis, L e s s .
(Pl. I I, fig. 5, g .n . )
Cette actinie est niamellée , subconique, ayant des sortes de
côtes ou stries élevées de distance en distance, à peau d’un
vert tondre, très-finement rayée de vert foncé. La boucbe est
en fente ohlongue, percée dans une membrane jaunâtre, bordée
de tentacules; les premiers formant une couronne simple ,
médiocre, aurore, et tous grêles et flexueux ; les seconds très-
longs , espacés, filamenteux et blanc de neige.
Cette actinie se loge dans les crevasses des rochers où la mer
se brise avec force , sur le bas-fond placé à l ’entrée de la baie
de Talcabuano, dans la province de la Concepcion, au Chili,
et aussi sur les rivages de l’ile de Quiriquine.
4i. ACTINIE DOUTEUSE,
Actinia duhia, L e s s .
(Pl. n , f i g . 6, g. n.)
Cette espèce qui est représentée au trait sur une valve de
moule a été découverte par M. Garnot au cap de Bonne-Espérance.
Elle est courte, tronquée, ayant un rebord dilaté et
plissé au sommet, des tentacules courts, sur 2 rangs, et rougeâtres
, tandis que son enveloppe légèrement rayée , est vert-
noirâtre.
4a. ACTINIE DE I.A NOUVELLE-IRLANDE.
Actinia ISovoe-Hybemiæ, L e s s .
(Pl. III, f i g . , , g. n .)
Sai-i, dans la langue des Papous de Waigiou.
Bata, daus le langage de quelques nègres du Port-Praslin de
la Nouvelle-Irlande.
Guerou, en malais.
P a la i, nom des habitants de la Nouvelle-Bretagne et de la
Nouvelle-Irlande.
C’est en août 1828 que nous observâmes au Port-Praslin, de
la Nouvelle-Irlande, cette belle espèce d’actinie, allongée, co-
nico-cylindrique, portée sur une base un peu moindre que l’axe
du corps, s’adaptant par une surface plane avec des vides
rayonnés sur les rochers de l’ilot aux Marteaux. L ’enveloppe du
corps est plissée circulairement , très-lisse , très-veloutée au
toucher, et colorée en rouge-aurore d’un brillant éclat, mais
qui se dissout aisément après quelques instants d’immersion de
l’animal dans de l’eau douce. La bouche est en fente allongée