V O ' Y A <3 ' E
; Jbencontrè
& defcription
des Pécherais,
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tous pareil «pie décrivoit k Pfalmift© en difant r^iâr ygtern»
d&ÿ glades j fjpiritu& pr&ëdlarum. LdvOtekaviyide y e n
eanotpourtâcher de découvrir un mouillage èta terre de
Feu., & on y en avoir 'trouvé un fort bon dans le Suci*
Quqft des îles Charles ÉÊ Moatmouth -, fav^s àttffi fait reconnoitre
quelle étoit dans; le canal'la di#e^ioa dsë§ naa-
rêeàs fennttttto-me fêté- fecours, &:ayantia rèffourcë
de.mouillages connus, tant au Nord qu'au Sud?:, appareiller
même avec, vent contraire : mais -il ne fut jamais affez
maniable .pour me le permettre. Au réfté, pendant fout
le tems.de notreLéjOur. ici lions y r e marquâmes- eëjnflam-
Hient que le .cours des marêësdans cette partie dü détroit j
efb le même que>dan$la partie de-s poulets, O’eft'-i-dire,
que le flét porte à; FEft & FEfoe à‘lfOueft. •
r L é après-midi, -il ƒ ^àlt"®ü qdéîqtiëS iwftàris1 de;fëîi-
chëy1 lè vent même -parut venir- du Sud-Efl* & déjà dète
avions defaffoutebé -, mais au' momênt- d’apparëiller, le
vent revint àrOueft-lf;oi'd-:Ôuëft avec des raffàlés qui.nous
forcèrent de i^affoutehefaulSiêtPGé jour-14-nOUs j eûmes
à bord la vifltèyde-quelquès %üva^s. Quatre pfeogues
avoient paru le matin âlapointëdu capGàlant, & après
^yètrétênus «Quelques tëîns a'tt>êtée&,lr#isl^vénêëreff&dâM
le fond dé la baie, tandis qukne’ vogtfoit vers îâ frégate.
Aprèsavoirfeéfitê pendant unedemi-heure, éfcfin elle
aborda avec -dés cris redoublés de P^eherais^û y avoit dedans
un homme, «nefemme-& deux énfam La femme
demeura <1*1 a ^ærdedfe-là pirogue1, '■ 4%0mmë mbhteifeul à
bord avec-affez de confiance, êc d’un air fort -gai. Deux
autres pirogues, fuivirent l’exemple de: la premiere, & les
hommesédtrerétft dans'teâégatèuveclêsfenfans. -Bientôt
Bs'yfUréïit-k^ -à leurWe.: ?©h îestfil chaiïtër§datifetr, ena
ü t o ui r o u ^ M o n d e . tff
tefldredésinÆrumensj, & far-tout manger', ce dont ils s «acquittèrent
avec grand appétit. T^oèt Irak étoit boni; pain;
viande Été©, fuif, ils dévoroient ce qu’on leur préfentoit.
Nous eûmes même affez de peinei nous débataffer de ces.
hôtes4egoûtâns .& incommodes| &u:ous me pûmes les déterminer
à rentrer dans leurs .pirogues qu’en yfaifantpor-
ter à leurs yeuxdes morceaux de viande, falée.: i ;Ils ne té-'
/ moignerent aucune furprife ni à la vue des navires j ni à
cetie desobjets divers quon y oi&it à leurs regards* c’eft.
làns doute que. pour être furpris: de i-Ouvrage. des arts , il
en faut avoir quelques- idées-élémentaires. Ces hommes
^bruts-Craitoient les diefend’oeuvre de finduftrie humaine,
J- 'comme -ils traitent les loixde ia nature & fes phénomènes.
Pendant piufieurs .jours que cette bande paffa dans le
pottGalantynousda revîmes fouvent -abord & à terre.
,;ft.Ges; Sauvages., font petits, vilaks y maigres, & d!une
- puanteur dnfupportafoki.Us fo k pre%ue nudsy a ’ayatit
pour, vêtement que de mauvaîfes peaux de loups matins
tfop petites pour les envelopper , peaw quifervent égale-
• mÊnt-fede tqits'à leurs -cabanes & de.'voües i leurs piro-
gue&.-.Ils- pét’aiaffi quelques peaux de guanaques, mmîs en
fort petite, quantité. Leurs femmes font hideufes. % dis
hominés femblent avoirpour dMes pèu d’égards. Ce font
elies.qui voguent dans ies pirogues, & qui prennent foin'
dedes .entretenir ^^ aupoinéd’aHer à la n%e , malgré i<ê
§«ûdr, vuider l’eau qui peut y entrer dans les goémons qui
fervent de port à ces pirogues aflezUoin du rivage^ à terre ,
elles ramaffent le bois & lés coquillages, fens que k'sLom-
mes prennent aucune part au travail. Les femmes même
qui ont des enéams à lamammelfe, ne font pas exemptes
de ces! -corveeS. Elles poroeent &r le dos les enfens pliés
dans la peau qui leur fert de vêtement. V ij