Rencontre
duSwallotv’.
Erreur dans
l’eüime de
notre route.
Mia7rs%. - ^.
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dans ce voyage par 20d de longitude eftimée. Quelques
jours après, comme malgré la jumelle dont nous l’avions
fortifié;, le mât de mifàine faifpit une très-mauvjfife figure,
il fallut le foutenir par des pataras, degréer le petit perroquet
, & tenir prefque toujours le petit hunier aux hasps
& même ferré.
Le 25 ap foir,: on apperçut un. nayije . au vemÇ& de
l’avant à.nous/, nou^ te eonfervâmes pendant te nuit, §£
le lendemain. nous le i,oigmmes|f#;êtô^| le Shallow. J’of-
fiis à M. Carteret tous* les fervioes qu’on-peut fe fendre à
la mer. Il n avoir befoin de rien; mais fur ce qu’il me d it
qn’qn lui avoit rends au M M lettres pour France,
j’envoyai te% chercher à Çon'bord. Il me % piéfeAt d’une
fieçhe qu’il ■ ■ avait eue dans une des des rencontrées; dans
fon Voyage autour du monde, Voyage qu’il fut bien loin
ৠnpus fpupçofflfner d’avoir fait».: Son n^h^éioii fort petit,
marchoit très - mal, & quand nous eûmes pris congé de
lpi, pous le laifiam.es comme à l’arKre. Combien il a du
faifirir dans une aufiLmauyaifç embarcation! ü ’y ifviju*
hpk %ues df différence entre fà longjtude efiâmé;é;82la
nèp:ei.il;fe fteCpteptes à l’Queft de cettequantité»
1^,00% comptions pafièr dans l’Eft d** uêftoó**
que le 4 Mars dansiafmatinée ,m0us eâmesmonnpi&nce
de Pî-k Terwt, que. nousdoubla-meSf dans la journée en la
rangeant d t fqrt ffè% La vue de. fefltesâ&j,- en, la fuppo-
faut bien p la cé e fur te- grand plan de Mr Beilin,; tto&s
donnerait* environ foirante d^fept lieues d:efreur du cote
du Oueft, dans l’eftime de| notre foute; erreuif eonfidl-
rahie daas un, trajet aufii court que m I de l’AéeenlSorv
aux Açores. H eft vrai que lapofition de ces îles. en. longitude
eft encore incertaine. Cependant, je. crois que dans
A }U|s T O U R D r,U. M W$M D E . 3 # 7
les parages des îles du cap Ver d il regne 'des çourans
trèsr yiQlensj Au'jeüe., -il Ctpk je^entiel de déterminer la
.longitude.des Açores, par de bonnes obfervatiôns aftro-
nomiques, &: de bienconftater la diftance des unes aux
4Utres.,..& leurs giffemens entre elles. Rien de tout cela
n’eft .jufte fur les cartes d’aucune nation. Elles ne different
que par Lp plus ou le moins d’erreur. Çet objet important
vient, d’être rempli par M. de Eleurieu, Enfeigne
des vaifîèapç,du RoLcorrigeai
ma longitude en quittant Tereere fur celle
.qu’affigne à cette île la carte à grand point de M. Bellin.
Nous eûmes fond le 13 après midi, & le 14 au matin la
vue : é’Oueflant. Comme les* vents-; étpientoQurts & la
ma^ée contraire pour doubler cette île, nous fumés forèés
de prendre la bordée du large, tes vents étoient à Oueft
grand frais , & la mer foft greffé.- Environ-à dix ; heures
du matin, dans uii grain virent-, la Vergue de mifàine fe
rompit entre les deux poulies de driffe & la grand - voile
fut au même inftant deralinguée depuis un point jufqu’à
l’autre. Nous mîmes 'auflitôt à la cape fous la grand voile
d’étâi le petit .focq & le focq de derrière, &nous travaillâmes
à nous raccommoder. Nods envergâmes une grande
voile neuve, nous refîmes une vergue de mifàine avec la
vergue d’artimon, une vergue de grand hunier, & un bout
dehors de bonnettes-, & à quatre heures du foir nous nous
retrouvâmes en état de faire de laVoile^Nous avions perdu
la vue d’Oueffant, & pendant la cape , lé vent & la mer
nous avoient fait'dériver dans fa maricfîé.
Déterminé à entrer à BreftYj’avoispris le parti de louvoyer
avec dèàwents variables du Sud - Oueft au Nord-
Oueft, lôrfque le 1 $ au matin, on vint m’avertir que le
C c c ij
, Vue d’Ouef?
fant. ',
Coup de vent
qui nous dégrève.
Arrivée à
Saint-Malo.