Continuation
du trafic avec
les Infulaires.
dans toute l’étendue de la ec*te if régné fur les bords de la
Hier, au pied du .pays h a u t u n e Kfiere de. terre baffe &
unie., couverte de plantations. Gleft-là qu’au milieu des
bananrérs, des cocotiers -& d’autres arbres -.chargés de
fruits, nous àppereevÎQriSrl'ejS maifonsdes ipfulaires.
â ’Comme nous prolcmgionsla oôffe^nos yeux far eut frapt
pés dé la v ù e d ’wae belle -cafcade qui s’éknçoitduhaut
des montagnes &;pféçipkoità la merfes-eaux échinantes.
Un village étoit bâti au pied,■ & la côte: y paroiiîbit fans
bdfeks/ N-nus ; defrrions koûs de pouvoir mouiller àpoitée
dëee beaailieù j fans éeffe on fondoit dcsnavires-., Sroos
bateaux fondoient jüfqu’à terre $t on ne trouva dans cette
partie qühin iplatief de roches, & àLfàllut.fe réfoudre à
chercher ailleurs un mouillage.
Les pirogues ëtoient revenues au navire dès le :leverdu
foleil, & toute la journée on fit dès-échanges. ffls’oüvtit
mêmedenonvelles branches de commerce^ outre les frèirs
de l’efpeee de ceux apportés la veille, ^quelques ;aütre$
raftaîcbiffemens, tels -que »poules pigeons, les -infulaires
apportèrent avec éux toutes fortes dïndromettsîpëhf lé
pêche, desfrerroinettes de.pierre, des étoÆs frfjguliereS I
dès. coquiUds^ &o. ils: deiiiandoient en'écharpé diî fgÿ'Sé
dés pendans d’oreilles. Lestrocsfè ffrenreommé la veille
avec loyauté 4 cette fokadffi il vint dans les pirogues1 qu ëb
ques femmes jolies & .prefque nues. A bord defËtoîlé-il
monta Atn infulaire«psiy»pailla Jâ huit , fans «èmeign eir -aucune
irtqthéEodéw
Moml’employâmes/encoVeàdOuvoyér-v'Srfe 6 au matin
nouS-étions parvenus à d’extrémité feptentiiortaTe de
•laie. Une fécondé s’offrit ànouS; mais 'la Vuëde plufîéurs
brifans, qui paroifldieîït;défendr:e le paffage êntreles deux
îlës, me détermina à revenir fur mes pas chercher un
mouillage dans la première baie que nous avions vue le
jour de. notre atterrage. Nos canots qui fondoient en avant
& en terre de rasas* trouvèrent la côte du Nord de la baie
tardée partou t à un quart de lieue du rivage d’un récif
qui découvre à -baffe mer. Cependant, à une lieue de la
pointe-'du N ord, ilsretonnurent dans le récif-une coupure
large dédeuXoncablnrésaupLus, dans k qù elkil y avoir
50 «à -3 '5 -btaffes d’eau, ï& :en-dedans une rade affez vafte
oh le fond Varioit depuis -9 jufqu’à 3 0 braffes. Cette rade
étoit boMée ku Sud par hm récif qui partant de terre, ah
^à tceitii sqdiîboréoit.da côte.. ^ q a ’.té«wot»
â^otentfondé par-mutfur un fond de Sble,; &.ils avoient
reconnu plufieucs -petites rtvier.es icommodes tpour fai*
guaâe-.-Sur le récif du-côtéi du Nord il y a Mois îlots.
|Hwp | rappotf m©-décida à mouiller dans cetterade,* .&
fur-le^ch'atnp t'noïfs âmes route ;pour y:erttr.er. Nous rangeâmes
la pointe du" récif decftribord en entrant .&, dès
que nous fûmes en-dedans, mous mouillâmes motte pre*
miere ancre fur 3 4 btaffes , fond de fable-gris,.coquillages
&■ gravier no us étendîmes auffitôt une ancre.à .j et dans
lëNord-Oueft -pour'y mouiüer nottç ancre draffouréhé.
L’ItôiM'pàffs a t tvigiït jà' nobssék mouillaMisé le Nord à
ühé'drtcdbkirëi. -Dès que nous fûmes affourchés fdhouS
amenâmes baffes vergues •& mâts dé hune.
A méfüre• qüenous avions approché la terre, les infu-
1-aires sÿoiënt environné les navires. - L’affluence des-piro-
gués’fut fi grande autour-des vaiffeaüx , que nous eûmes
b'ëhucéup deJpeine~à!nous',âmatiei aumflieude la foule &
du- bruit. TôUs; Venoient en Criant tayxf , qui veut dire
ami y & en nous donnant mille témoignages d’amitié j
Mouillage à
Taitii ■ ' -
Embarras
pour amarrer
les navires.