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j ours dâns lè charnier une pinte de vinaigre & des boulets
fpügêsi Heureufémérit eès maux de gorge céderént aux
plùs'fiiriplès rémedès!'&- à la fin de Février aucUnHomme
n’ét’oit ëfty rè^fUr îéS^eàdreSiNous avions feulement quatre
matëlots taebèsdu feorbut. On eut dans eè tems une-pêche
abondante de-bonites & de grandes oreilles * pendant
Huit ou dixfoiïrs-on-en prit aflfezpour en donner un repas
aux deu-xJ équipages.- - *
Néùs;'courûmes .pendant* le mois de Mars ,1e- parallèle
de^'^retnierès terres-8é îles qüi font marquées-, fur la carte
dè; M. Bellin féus le nôm Le 21 nous prî- -
inës nl^ëtiy-âans Feftomko duquel on- trouYa| nonîene'brè
digéré^'quelques petits-poiffons dont les-efpeces ne s’é-
ïëignent j atnais • des cotes, •: Gfétoitiun indice du ^voifinage
dequétqüès 'tërrësv- Effectivement le 22, àflx heures du
matin on :ëht e;n même - teins connoiflànce & de- quatre
îlpts-dâns le Sud-Suddïfl:-5d-E# &dHme/petitéîIe qui nbus
re-ftoft â quatre lieuës<dans l’Oueft. Je nommai les quatre
î î o t & f & e o m m e d f o - é t o i e n t -tflop .au ;
ven’t-^ ]ê~fls’4 ourir fur.la petite île quiî ,ét.oit^devaitt{rtons/
$1 ?n|ëfli#fef quoiacw Ifappjpoehàrteésr
quëfte eft>bordée dVne plage’ de;fabletrès-unie,&que-tout*
1 intérieur; étoit’ceuvertdê boistouflus g audeflus defquel»
s’élevoientlèS tiges fécondés’ desicoeo tiers;. La .'mer- brifoie
aflez au large au Nord & au Sud, & une greffe lame qui
bâttOittoute la côte de l’Efl?, lions1 défendoit .l’accès de l’île
dans cette partie. Cependant-la verdure charmoit-nosÿeuxj
& lëfiÉWtl#s;'npuS» dfflloient par^tout leursi fruits leur
ombre fur urt gazon émaillé de fleurs;-des milliers d’oi-»
féaux vpltigeoient autour du rivage & femhloient annoncer
Une côte poiflonneufe ; ©nfëupiroit après la defcentei-
Z ij
Rencontre
des premières
îles. ,
' 1768.
M'ars,
■ Obfervatlon
fur une de ces
îles.