5ourcede_la;
Plata-r
Date des pre-
Biiers ètablif-
femensv ■ que
les Elpagnols
y font.
Sud, .s’embarquèrent fur une riviere nommée. Caçturou j
que les mêmes -cartes clés Jéfuites marquoient fe jetter
aulli dans le lac des Xaragès. Ils furent. fort étonnés les
uns, & les, autres de fe rencontrer fut Je Paraguai, par les
quatorze degrés de latitude Sud, & fans avoir vu aucun
lac. Ils vérifièrent que 'ce quJon aypit pris pour un -lac,
eft qnq-.vafte Rendue .de-da^s trèsvbas.» lequqf eù.ce;r“.
tain tems de l’année- efl:-cou verr. pa* -.les;.innondations du
fleuve. rX e Paraguai ou. Rio de la Plata prend farifpurce
entre, le-cinquième & le.fixiemè;degté de latitude aüffta-
le , -à-peu-près-àjégale diftance- des;.deux.mers & dans.les
même^mpntagnes.d’où fort .la Mad§ra % qui va perdre
fes eaux dans celles, de., Le Parana 8c l’.Urq;?;,
guai- naiflent tous, deux dans le Bréfîl} l’Uraguai. dgns.la
Gapitainie de Saint-Vincent, le Parana près de là mer
Atlantique, dans lès montagnes qui font.^ llÈft-Nrird-jEfl:
de Rio Janéiro, d’où il prend fon cours vers l’Oneft
fuitç tourne au Sud.
On trouvera dans l’Abbé Prevoft rhiftoire-rie. la dé-
coüyqrte cie Rio déjà Plata , des.obflaclçs. que. les gfpa-,
gnoîs y ont rencontrés & des premiers établiflemens quils^
y ont-faits. On y verra Diaz de Solis entreb le -premier
dans cettè riviere en 1515, & lui donner.fon nom qu’elle
garde jufqulen 15 26, que Sébaftien Gabot lui-donne celui
de la Plata. ou de riviere^argent recoonoiflance de
l’argent qu’il en tire.; Jes.naturels. Çabot,bâtit le, fort, du
S..Efprit fur le Rio Terçerp , trente liepes au-deflus du
confluent du Paraguai & de l’Uraguaij mais cet établifle-
ment efl détruit prefqu’auflï-nôt que formé. Don-Pedre.
de Mendoze, grand Echanfbn de l’Empereur, eft enfuite-
enyoyf dans la riviere de la Plata en 15 3 5. : Il jette fous,
de
de mauvais-'àufpi’cesqlçs premiers, fondemens de Buenos-
Aires'à la rivé droite'd'à flfeuVe, quelques lieues au-deflbùsf
dé foà-confla'enr'avecFLTraguai, fon expédition n’eft
qü’une fuite de malheurs qui ne fetterminent pas même à
fà mort: 'Lesdiabitans de Buenos-Airés^tcombattus fans
ceffe .par les Indiens & par. lait famine ,\fant;for.cés--* de IV
bandonn’er,;'& fétretirent - Cette ville, aujourd'hui:
capitale du;Paraguay .bâtie par des Efpagnofe
de là- fuite .de Mendoze, fur la 'rive|^eoidenfàLe..du fleuve
& à trois cents lieues de-fpn.émbouchüre, i&’étqk-accrue,
en peu de rems.vEnfin Don Pedre Qrtiz de„.Zarate, Gou-.
verneùir "dù Paraguai y ,'r d^âtit; Buèh js-Aires j e a 1,5 8toV:aù'
même lieu ■ où l’infortuné-' Mendo ze .lia voit j autrefois ■ pla7
eée-ril y fixe-,fa demeuriez elle.cde^ient'l’entrepqt des mif-
fgauxd’Europe', & fùccefliyement-la capitale..de toutes
ces'-pfoymcesy fe fiégeft’um Evêque , ■ '& la ;réfidence du
Gouverneur général.
Buenos-Aires eftfituée par trente - quatre 'A egr és trente-
cinq minutes'de latitude ’auftrale-; fa- longitude de fbixan-
te-un degrés cinq minutés' à l’Oueftide Patii^ ^lBj^ déterminée
paf les ofifenvations 'afbonomiques ,du P. Fquil-
lée. Cette: ville , régulièrement bâtie, eft: beàucoup. plus
grande qu’il femble qu’ellene devroit l’êtfe,ivüle nombre
de.fes habitans i qui ne pafle pas vingt mille blancs., nègres
& métifs. La forme des maifons eft ce qui lui donner tant
d’étendue. Si l ’on excepte les côuvens, les-édifices publics,
& cinq ou fix maifons particulières , toutes les autres font
très-baffes & n’ont abfolument que le rez-deie-haufféeè
Elles ont, d’ailleurs de'vaftes cours & prefquéutoutes des
jardins. La citadellequi .renferme le Gouvernement, efl:
fttueè fur le bord de la riviere & forme un des çôtés de la
E
Situation dé
I j H de
Buenos - A i;
ires.
Sa popula;,
tion.