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n’a pas été né.ceffaire de les animer par un traitement
extraordinaire, tel que celui .que les Anglais,
ont cru devoir faire aux. équipages de M.
Byron. -Leur confiance.a-;été à l’épreuve des
portions les plus critiques, & leur bonne volonté
ne s’eft pas un inftant rallentie. C.’eft que la Nation
Françoife eft capable de vaincre les plus
grandes difficultés, & que rien n’eft impoffible à
fes efforts, toutes les fois; qu’elje voudra feççpire
elle-même legale, au-moins, de telle nation que
eeibit au monde.
lier de Suzannet, Chevalier de nani des y «ûlTeaux de la^Conj.-
Kué, Gardes de la Marine"7’fai- - pagniey.de's Indes;; © onatv Lan-
fant fondons d’Offiçiers^le dais-, J;sat|ting &;tavafyde-
Çorre, Officier Marchand ; Sairii- R of,Officiers Marchands; Mi-
Germain, Ecrivain »la Veze , chaud, EcrivainvVi^ès^ Ghi-
Aumônier ; la Porte /Chirtir- 'rurgien MajbPP^"' 1
gien Major. *• àv^jt de;plus , MM. de
L’Etat Major dé'la flûte Commerçé%M'édecin;Verronf
tEtoile, étoit compofé dé MM: Aftronome, & de Romainville,
Chelhard.de la Giraudais., Capi- Ingénieur..
taine de Brûlot ; Càro, lieute-
Y O Y A G E
AUTOUR DU MONDE.
P R E M I E R E P A R T I E ,
Contenant, depuis le départ dè France, jufqii 'a la.
^foràie < dit détroit de Magellan.
C H A P I T R E P R E M I E R.
Départ de la Boudeu-Çè de Nantes y relâché à B ref ; route de
BreJtàMonte-vmeo ponction avec les frégates Efpagnoles
pour ta remïfe nés des Malouihes.
A N s# le moïs^de Février 1764 j ' la France
'àvoié? commencé un' établiffèment aux îles
Mâlüuines. L’Èfpagne revendiquantes îles R
comme étant une- dépendance- du continent
de l’Amérique méridionale ; & fon droit ayant été reconnu
par le Ro i, je reçus ordre d’aller remettre notre établiflecij
Objet du Voyage.
- ' 1766.,jj
Kwembre.