Oifeaux à
pieds fio n palmés.
Trois efpeces d’alcyons, qui fe montrent rarement, ne
hous- annonçaient pas les tempêtes comme ceux^qu’en
.vok&'ia mer. Ce font-dépendant les' mêmes animaux , au
dire des marins ; la. plus petite efpece en a tous, les caractères.
Si c’e'ft un véritable alcyon, on peut êtreaffuré qu’il
fait foh nid à terre, d’oh l’on nous en a rapporté' des petits
n’aÿanf qüe le duvet, & parfaitement reffemblans à pere
& mere. La féconde efpece ne différé que par la grof-
feur-j elle eft un peu moindre qu’un pigeon. Ces deuxef-
peees font noires avec quelques "plumes blanchesifous lé
ventre. Quant à la troifiéme qu’oiï nomma ^zbotà pigeon
blanc, ayant tout le plumage de cette couleur.& le bec
rouge petit dôhjeâürer que c’eft un véritable alcyon
blanc 'à caufe de fa conformité aveedesdeux autres.
- Trois efpeces d’aiglësV’dOntdes- pkrs forts-ont le plumage
d’un blanc fale , & les autreshont nôir&à pattes Jaunes
& -blanches, font la guerre aux beocaffinës.& aux
petits oifeaûk j ils n’ont ni là taîllemi les ferres affez fortes
pour en -attaquer d’autres. Une quantité d’éperviers.&
d’émouchets & quëlqües : chouettes fl font’ encore les
perfécüteurs du petit-gibleri Les Variétés- dedëurs plu-j
mages ■ font riches & préfententhouteMoMes de couleurs!
r
Les beccaffines font les mêmes que’ celles. d’Europe.
Elles ne font point lô 'crochet-eh prenant leur yol & font
faciles à tirer. Dans le tem's* de 'leurs amours, elles s’élèvent
à perte de* vue‘î & apres1 avoir cfeaftte & - reconnu
leur nid, qu’eiles font fans précaution au milieu des champs
& dans dès endroits prefque dégarnis d’hêrbes ; elles s y
précipitent du plus haut des airs y alors elles: font maigres :
la faifon de les manger excellentes, eft l’automne.
En été ori.voyoit beaucoup de(çprlieux qui ne'different
en rien dès nôtres* : ^
On rencontre toute l’année au bord de la mer un, oi-
feàu affez femblable aucorlieu. On le nomma pi& de men,
à-caufe de fpn plumage noir & blanc j , fes autres* caractères
diftinâifs.font d’avoirrle beG d’uni ronge(de jCjOrail &
lés pattes jbknchps.' ill ne iquit^^upresf les roçJpiers qui dé-
couv rentà’ baffe, *me r y -fe nonrritdepejâteschçvrettes.
Il a un fifflement aile à imiter,; ce qubfut.par la fuite utilç
à nos, ribaffeurs&. pernicieux, pouflnh | jg
. Les aigrettëàufont. affez communesnous les • .prîmps
pour des .héronssÉI nous ne connûmes pas? d’abord
rite de,'leurs/plumes. Ces animaux commencent leur, pêche
au déclin dujohr j.ils Soient de tems à autre^de ma-
nier&à faire croire que ce font de ces loups-renards dont
ndus ayons parlé ci-devant, ■ ■
jj Deux> eiffieces d’étourneaux ou grives nous ^tpient ame-
inées par l’automne une troifieme nenpus quittoit pas :
on la nomma oifeau .wug*L;$on ventre efl tout couvert de
plumes .du plus ibeau couleur de feu,fur-*Qüt en tó f et y. on.
eh pourroit faine de riches colleftionspourdpSr garnitures.
Des deux autres efpeces. paffagerçs s • l’une
& a le ventre marqueté: de plumes noires1; .l’autre eft dp
la couleur des grives que nous Connoiffon«* Nous n’entrerons
pàs dans le détail dtóne ihitóïii'^ahtre^ jpetits q|-
•feaux afFez femfekMes^à* ceux qu’on-.y oit; en. France [dans
les •Provinoes maritimes.
• Les lions & les loups marins font déjà connus*; ces animaux
occupent;;fcous les.bonds- de..lameA &rfé logent,
comme on l’a dit, dans ces grandes herbes nommées
gkyfaim: l'.'Leur; 1 ri&f pet isnombrable nfo? tranfpptte à ,plus
DesAmpl