i&dfiafiüît d’eux a ordre d^efivoÿer tfii foldat- à Bord des
4»ai fléaux qui pafferit avec un regift’re fur lequel ^ Pf^
rd'îüfcfite d’où'i tDft
4neï ce qu’on veut fur c-e regiffre^ niais je fuis fore élolgbç
: d’en blâtrièr liufâgë^. püifqüe par ce^moyên oripeuttuvoit
•des-ftouvèllësdfe bâtimènf rdont'fdùvent ÉSHP®inquiet s 6c
que d’aiiteursde-foldatv chargé de pr-éféljter cé>egiftré%
: apporte; âuffi dès poules., des tortues 8c d’autres rafrai-
chiffemens qu’il vend à fort bon compte. Il n y àv©& plus
d e fcorbut au-Uîdins apparent à bôid' de mes vaifleauxj
binais beaucoup de gens ■ métoidnt attaques du flux déifan^i
Je> pris donc le parti de faire route poüt l’île de France,
Fans attendre l’Etoile, 8c je lui en fis le fignâllé 20/ '
ï Cette route n’eut tien 'de remarquable ^ue* le beau 8c
Jjon-tems qui l’a rendue fort courte. ' Kôusdûmës-«iom
flammént le Ventde’ Sud-Eft très-frais;-Nbw~èn- âwWs
befoirt ; J car le nombre des ij malades augmetitoit- chaque
jour, les convalefcences étoient fort longues^ 8c il fe joignit
' ftonte juf-
qu’à l’iis de'
France.
1 1768.
Novembre.
Vue de File-
Rodrigue,
aux flux de fang '4es fièvres-’chaudes ; un de* mes
charpentiers en mourut la noit du 30 au 31. Ma mâtiite
mé' caufoit3 auffi beaucoup d’inquiétude. fiyéavoif-' -liéu
d’appréhender que le grand mât ne rompît 'fciwqUawJfijÊ
pieds au-deffous du trelingâge. Je lé fis jum*ellëfq 8c pour
le foülâger, je dégrevai le mât de përrôqUet 8c tins toujours
deux ris dans le grand hunier;, Ces précautions! re-
tàfdoient confidérablement notre marche ; maigre cela,
le dix-huitiemie jdur de notre fôrtie. de Batavia ,' noiisléû-
mesla vue dé^/é Roéigüe, & le furlendemain celle de
$île de France. * - : -r: ■ ^
Le 5 Novembre à quatre heures du foir, nous étions
Nord 8c Sud de la pointe Nord-Eft de l’île Rodrigue ,d’oii
pai [conclu la cfifibrenç^^uiviante do notre eftime çîêpuis
Ffledu Prince-\jufqu’â; Rodrigue. -M. Pingré.y 4 obfi?rvé
:6od 5 2'fde‘Jongitude‘4fEfl: de Paris, 8c à. quatre -heures
je’ithe fr^ïïv'êi^WuiVàrît filon eftime, par <£1 d fpp-
-pofajit :dpppique^oMc^Y3fî®%C^i fû tl’îl^r a, FEiha^ifàtijOii
y ait étéfaite 4à deux-minutes dans l’Pueft de tlapointedont
j’bïo-isr-Nosd SUd .4 . quatre heures , ma différence fur
doh,zie c’ents lieues-dë route- étoit .trente-quatre minutés
Fur l’arriere du, v^tiffeau. La; différence des observations
^ees'.-léj par a.éjécppnr fe mqme nioment
de; i d,u ' fur l’avant du vaix%au.. -,
; Nous-aÿipns eu.£pnnoiffapce :ded’î;lq Rqnde.le 7 à midi
; à cinq;heures-du foir-noùs;étionsNord & Sud dé fan
milieu. Nous tirâmes <4ü;Cm\i|çrà. l’gntrée_de. la nuit ,* eff
pôrant- qu’ejn. allqmer©it;le fqii;d$,fapo'me\aux'Canonnier*';
ïfiàis ce feh , rt’èfffeonné par M. d’^gr^è •dafl&Jfeniiiffbiueî'
tion,,ne sîallumet-,plus ^ de maniéré qpqprès^aygiridoablé
qu’on pëpt ^ingq^jdfauffi p^es qu’on yeut
■ je meîiiq^aiffoft embarraffépour éviterdaMt-ure çtangej-
rqufe- qui avapçe^plus d’une demidie.ue, ,àp (larg.e jde la
pouite aux‘Cafaonnièrs. Je kmvqyaii, (^fin dq^’entretenir
nUjVont du;port,{tirant de tems en ^tèriiSj un-coup dp^a-
noa 3 enfin entre onze; heures 8c3minuit il v.ipt à^bord un
.des pilôt-e^du port entretenus patqle Roi. Je me croupis
bg^t de peine la.conduitedu bâ%
mentjçlorfqu’^ tro^ heuresj^c-demie il nous échoqa^>rès de
la bdie<çfes Toml?8gpx. Par bpnh,eur; il n y .avok pas de mer >
8c la manoeuvre quejfiqus“-fîmes rapidement pour .tâcher
.ti’afcqttm du du-larg^nqqs^éuili): |; mgis,,qug Êcm conçoive
quelle douleur mortelle "c’eût été pour/hous, après
qant de'dangers -q4ceffabes-b^rgpibment:é3dtésg
Atterrage^
l’île de France
» • ,
Danger qtîô
courfr la fré-
gatë.