poftes , OU' que peut-être y avoit - il étéeriÿ.oyé pour la
pêche. Les Hollandois nomment ces îles-/jar cinq Ifles, &
de tems en tems ils les font yifiter. Ils |îéh^ô®K|St qn autrefois
elles étoient au nombre de ifept:, mais que deux
ont (été abyméesdans un tremblemeht d:e terre; révolution
affez fréquente dansices parages. Il y a entré ces îles un
prodigieux courant fans aucun mouillage, % Les arbres &
les plantet y font à-peu-près les mêmes: qu’à la-.'hpkfelle
Bretagne. Nos gens y prirent une'tortue du poids environ
d l deux cfentslivres'.'’ ■'
Depuis ce tems nous continuâmes à<ép¥Ôtiyer de fortes Vue de Co-
marées qui portbient fur le Sud, & ndu§ tînmes lâ< Jéutp a.
qui en approchoit le.plu&^Noss .fondâmes plpdeurs fo$i
fanstiroUyèr de fond, & nous, n’eûmes. - cpnnoiffance que
diune feule,-île.dans l’Oued & à.dix o,uidoùze;lieue;Sl-de
nous,jufqu’au 30 après midi que.ppus apperçûmesi-dansle
S,ud & à,un grand éloignement une terre oonfidérablev Le
courant qui nous féryçit mieux que le yept ,f tiduVen approcha
dans la nuit -, & île' 31 ku point dp jour nous ®qu$
en'îtrouvâmes à fept ou- huit lieuesi Cétoit l^ f fC e r a m .
Sa côte en partie boiïee, défrichée en partie-, couroit “à-
peu-prés Eft & Oueft, fans que nous la viffions terminée.
C ’eft une île très-haute :des, montagnes énormes s’ékyent
fur le terreinde diftance-en diftance, & ,1e'grand®ombre
de feux que nous y vîmes de tous rescôrellj annoiice qu’elle
eft fort peuplée. - Nous paffâmes la journée & la nuit fui-
vante à naviguer le long de la-côte feptentrionale de cette
île', courant des bordées pour oeu^élever dans l’Oueft &
gagner fa pointe occidentale. Le courant nous étqit favorable
, mais’fe yë’rî&étoit court.
I lé remarquerai à foccafio® de laxontrariété que nous Remarque
fi» les JVKoufi !