L’Etoile mouillée, plus en-dehors que nous fut moins mo-
leftée. A deux héures & demie du matin j’envoyai le pe-
tit canot. lbnder/;i’entfée de la riviere à laquelle:Mrjde
Gennes a donné fon nom. La mer étok baffe, ;& il ne
paffaqu’après avoir échoué fur un banc qui eft à l’embou-
'chu're;'il; reconnut que nos chaloupes ne pourroient approcher
d'e la ïiviere qu’àmér toute'hautè ; en forte, qu’elles
feraient à, peine un voyage par [[jour?1 Cette difficûltéide
l’aiguade , jointe âiee que le mouillage ne me paroiffoit
|pa| fur,, me.dé.eétmina à ^piadnire les vaifteaux. dans une
.petite ba|iê à qnejlieue dans l’Eft ;.de' cellé-civ J’yîavéâsÆo'u-
pé fans peine en 176$ un chargement de bois, pour les
MaloUinés , 8c l’équipage.' du vaiffeau lui avoit dojnné.ïnon
nom. Je voulus auparavant aller m’affurer fi les, équipages
des'!de.uxrnaviresi y pourraient commodément, faire leur
.eaui^ Je trouvai qu’outre lè ruiffeau qui. tombe au foh'â' de
4qbaie même, lequel ferait confàcré aux hefoins journaliers;
à laver, les deux baies voifiries^voient';chae-ûuê
un ruiffeau propre à • fournir,-, aifément.l’eau doht nous
avions'befoâriÿ,fans qu’il y eût un' demi-mille à fifiréi pbur
l’aller chercher, V
En conféquence le 17 à deux heures après-midi^
nous appareillâmes*fous le petit hunier & le perroquet de
fougue , no,us paffâmes au large de* l’îlo^ de lq baie-Fÿan-
çpifé.'3, nous-donnâmes çnfuite dans une paffe fortié'tfoite
Sc dans .laquelle il y a grand fqqd. entre la pointe du Nord
de cette baie & une île élevée- longue d’un demi-quart de
lieue.' .jGette paffe conduit à l’entrée de la baie Bougainville
.qui eft encore couverte par deux autres^lpts dont le
plusçonfidérâble gt, mérité le mmm $iïçt de ; l’Qbfçrva-r