Gouvernement
de Ma-
ca ffar.
P o l i t iq u e d e s
H o llan d o is
dans le s M o -
lu q u e s , . -
Sous-maEchaii4s i ies!iT^n4s’aé font qué teneurs de livres,
lien dépend en outre plusieurs. petits polies .commandés
par" des : Sergens. Deux cents cinquante hommes font réparas
[dans le gouvernement de T ernate, aux ordre s d’un
Capitaine, un Lieutenant, neuf Enfeignes^ & un Officier
d’artillerie.
Le.gouvernement de Macajfarv{\xt i’île Célébrés', lequel
efl occupé par unEdel-heer j a dans fon département quatre
comptoirs Boelaçomba eti‘ Bonthairt & Bima, où réfi-
dent deux Sous - marchands ; Salêyer & Maros-^ dont les
Réfidens fie font; que te.n eur s? de livres;' Macàffar ou J0/2-
pandürn eik la piusfOrte plaéécdes Moluques \ toutefdls feS
naturels-du pays y reffertent foignëùfementdeS'Hollartdoiâ
dans les limites de leur pofte. La gàroifony eft. compos
e de trois c,en£s hqmme^jsquei commandent?, un Capitaine
en premier* un Capitaine, en fécond , deux'Lieute-
nans & fept enfeignês.; Il y a aüffi un Officier d’artillerie.
On ne-trouve pas d’épicerie,s dans le diftriéLde cé gouvernement
, àmejnsqu’ilne fôât vrai que Buttpoflen produit;
ce quelle n’ai pû vérifier. iL’pbjet de 1 fo® létabliffément a
été-de-s’affurer d’un paffage qui; eftjùnéife clefs des Mo#
lu q u e s& -d’ouvrir avec Çeükets & Bornéo : .un- commerce
avantageux. ,Ce.s deux grandes îles.fourniffenf aux Ho Han#
dois ,<k.. l’p ri4 Q 1$ foie,, dp. côtom,*;des'bôis précieux, &
même; des’ diafftans, en'échange pour du fer,ides draps, &
d’^utres'marçhandifes del’Eut^perPïfi de: l!Inde*~ S
Ce détail des différens poftes.; occupés (par les Hollandois
dans les MoluquçS- fi: eâ à-peu 4e: ehefes ptèsr fexâéL
La police qu’ils y ro®t établie^ .fait- h-onneur aux «lumières
de’ ceux qui éteient alors-à la têt.e-.de la Compagnie- Lorsqu’ils
en eurent chaffié les Efpagnols & lés Portugais,
fu’ccès qui avoient été le fruit des combinaifons les plus
éclairées * du courage" & de là patience /'ils fentirent bieù
que ce.n’étoit pas allez pour rendre le commerce des
épiceries exclufîf, d’avoirtéloigné des Moluques tous" les
Européens. Le grand - nombre de.; ces îles en rendoit la
garde prefque impoffible,«il nefétoit pasmoins d’empêcher
un commercedte contrebande des.Infolaires aveolaChin e,
lés",Philippines, Macafïar & tqtfsdesrvâiffeaüx^ interlopes
qui voudroient le tenter. La Compagnie'avoit encore plus
il craindre qu’om n’enlevât des plants d’arbres & qu’on nê
parvint à1 des'faire : réuffir ailleurs. ..Elle .prit dottcde {parti
<de . détruire, autant qu’il feroitipoffible,' les arbres d’épi-
toutes: çesiles , en ne des < laiffant fiibfifté?
quel fur quelquessunës:qui fuffent' petites. &' faciles à garder}
fâlors: tout fe ttouvbitjædui-t àubien fortifier rces# dépôts
précieux. II faHùt fdudbyefdés Souverains, dont cette
denrée r fatfoit’ le revenu, pôtkfs les1 engager à confentir à
:ce; qu’on en anéantît ainfi lafoùrce. Tel effilé fubfide an-
nnuel de M p H É ique;ila Compagnie Hollarrdoifè
paye: au Roi dèTernate & à quelques autres Princes des
Moîùques. Lorfqu’elle n’a pu déterminer quelqu’un de.ces
-Souverains: à permettre qued’on brûlât fe's plants, elle les
brûloit malgré euxÉ fi elle';étoit la plus forte | ©u bien elle
leur àfehetoit annuellement les feuilles des arbres encore
vertes,ïfça chant bien qu’apres t-rois ans.de ce dépouiliè-
menn, les arbres périroient* ce qu’ignorent fans doute les
Indiens.
Parce moyeil, tandis queda canelle ne fe récolté que
fur Ceylan , les îles, Banda .ont été feules confacrées à la
culture de la mufcade$Amboine & Uleafter qui y 'touche,
à la culture du gérofle, fans qu’il foit permis d’avoir du
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