avoir dépaffé l’ouverture de la.baie, orvretrouve fond le
long de la-terfe qui tient-à fa! pointe méridionale. Nos canots
fignalefent 45, 40 , 35,29 & 28 brafles fond de
va ze, & nous manoeuvrâmes pomPgagner ce mouillage ,
aidés paroles- chaloupes; A cinq-heures & demie nous y
laiffâmes tomber urfei(de nos ancres de boffoir p a r -3 5
brafles d’éau fond de;vâze molle. L’Etoile mouilla dans le
■ Sud de'nôuSii^
W Ë Comme nous venions.de mouille*, mon canot revint
mouillage. avec le bateau Malays. On n’avort pas eu de-peine avle -
déterminer à fuivre, & nous y prîmes.un Indien'qui de-,
manda quatre- ducatons- ( environ quinze ifrancs .) pour
nous conduire' ce fut un-marché- bientôt conclut . Le pilote
coucha à bord & fa pirogue fut l’attendre de l’autre
côté de là pafle. Il bous dit qu’iLallon^y rendre- pàr le
fond d’une baie- voifinefide'éeLle-près d e 4âqUelles*»oqs
étions joh il’n y avoit quhm.potta'ge fertfcoutt-pour la_pi-
rogue. Au refte nous euffions aters. pu facilement nous
paffer dufecours de ce pilote-} quelques.infïâns:avant que
nous mouiltaffions,1 le foleildonnant fur 1’entr.éedu -gote-
let dans un-jour plus favorable '}-nous -fit découvrit dans le
Sud-Sud-Oueft-4^-Oueft la-pointe de bas-bord du dénoté
quement; mais il faut la deviner : elle chevauche ■ un rp-
cher à double étage qui fait la pointe defiribord« Quelques
uns de nos 'Meilleurs profitèrent du. refte ;du jour
pour aller fe promener.. Ils ne trouvèrent point d’habitar
tions à “portée de notre mouillage. Ils fouilleront aufiî le
bois dont cette partie eft entièrement couverte, rfans y
trouver aucune production irttéreflante...Ils rencontrèrent
feulement près du rivage un petit fac-qui contenoit quelques
noix-mufcades féches.
Le
Le ’lendemain je fis vire& ât deux heures & demie du
mabiii}! ilétoit quatre heures'avant- que nous fuflions fous
Voiles.- A^jeine ventoit-il; toutefois remorqués par nos
b§te.auxÿinous; gagnâmes d’embouchuret du paflagev La
mer |Ipr£ étpit.tptite baffe fur les deux rives; & , comme
nous avions, éproùvéjjufqu’ici que le flot venoit du Nord,
nous.;aftend.ion& : à chaque inftant le courant favorable ;
mfiis nous.étions loin dé compte. Le flot“ici vient du Süd
du-mpins;,dans cette fiaifon, & j’ignore-où. font les limites
des deux puiffances. Le Ventavoit Confidérablement renforcé
;& fduflioit à*pouppéi Ge fut- en .vain qu’âvec fön fë-
çpiirsj.^i.Qus. luttâmes une '.heure j&.demie contre le cou-
Pnfcf l’Etoflâ» qu’il fit retrograder la preiniere , mouilla
prefque. â ^embouchure: de la pafle .à la; côte de Button ,
.dans une .efpece de. coud.e où la marée fait un retour &?
n’eftpas.auffi fenfible. A l’aide du vent jb -batàillairéhcdré
près d’une heure fans defavantage ; mais le vent ayant
abandonné la partie,.j’eus bientôt: perdu un grand mille
& je mouillai, à une heure .après midi par 30 braffes fond
•de fable & .corail» Je reftai tout appareillé & gouvernant
pour fôulager mon ancre qüiin’étoit qu’une ancre à
jettttès-foible.
..Toutpja journéeJes.pirpgd,qs environnèrent les navires;
, Elles.,alloient &, yenwent comme à .une foire chargées de
rafiaîchiflemens dexuriqfites,& de pie£$s;;)de cptom Le
oammerce fe faifoit fans -nuirp.à la manoeuvre. A quatre
jb.eurés après midi., le vent ayant.fraîchi & la mer étant
prefque..étale, nous levâmes .ljancre, & avec. tous, nos bateaux
devant la, frégate , nous donnâmes dans ,1a pafle fui-
yis de l’Etoile reiqorquée de mêmq par les fiens. A cinq
heures & demie le plus étroit étoit heureufement pafle,
T t
Sixième
mouillage.
Sortie du détroit
de But-
ton; defcrip-
tion de la paf-_