courues par nos vaiffeaux., la pofition .& renfoncement
des grandes baies, enfin la direction des principales jmon>-
tagne$.
Des Ports. Les ports* que ;nous:^VQns jr^cgnnus., réunifient Téteu»
due l’abri j un fond tenace &d.£S?îl.és heureufement fi*
.piées pour oppofejr des_ oracles,à la fureur ‘des vagues,,
contribuent à les rendre sûrs-& ajfés, à(défendr-e $ ils onudq
petite^ .baies; pour retirer les ^moindres /embarcations. .Les
ruiffeavix. fe rendent, .à la côte , de. maniéré que la ptovi-
fion d’eau dqqce peut fç faiye avec la plus grande expé»,
dition...
Des »tarées. Les marées uffujerties .à,_ tous les, mouvemens d’une meï
" environnante ,, ne fefqnp jamaisjélevges .dans des tems
fixes, & qu’il ait ét;é poffible dp calculer,. On Ujfêulement
remarqué qu’elles ayoient trois/viciffitudes déterminées
avant l’inftant dé .leur plein j Jçs marins appéHoiènt, ace§
viciffitu4e? y<wyQd4s\ La mer qjçars en moins d’un quart
d’heure monte & baifle trois fois comme par fecouffes,
fur-tout dans les tems des folftices, des équinoxes & 4e§
. pleines Ignés*
DçsVents. , ’Les vents font généralement variables, mais régnant;
beaucoup plus de la partie du Nord au §ud par TOueft*
que de la partie; opppfée. En hiver lorfqu’ils fouillent dq
Nord à rOueft, ils font brumeux & plu^ieu^j de l’Ouefi:
au Sud chargés de frimais, de neige & de grele.j.du Sud
au Nord par l’Efl:, moins chargés de brumçs, mais vidons,
quoiqu’ils, ne le foient pas autant que ceux, qui regnept^en
çté & fe fixent; du Sud-Quefi: au Nord-jOueft par l’OuelL
Ces dernier^, qui nettoient l’horifon & fechent le terrein,s
^e commencent Ȉ, fouiller que lorfque le,foleil. fe montre-
à i’horjfon ? il§ fuiyenç clans leur acçpiflçinent; l’élévation
de
a u t o u r » u M o n d Efi;*.
de l’afire, font au* point; de1 leur plus grande force , l’orfi*
qii’rl pafie;au méridien, ô^déôlineht^avéélui quand- il Vâ
fe cacher derrière les ■ rfiSrttâgnes.' 'Indépendamment dë la
lpt1 'que ! Te mouvement du fdeit’leur : impëfei, ' ils’ font encore
alfervis au montant dés -marées*.,' quv 'âbginerité. leur1
force&quelquefois changé leur-direélfon. Prefqué^fouteÿ
les nuits* de r Tannée,celles d’été * -fu^-toutj1 font, câlinés &*
éfoilées.j les, neiges dpq :1@®, vents* du-Sud-Oueft amqnltit!
en hiyer tne font pas^çonfidérablesëMès, te fient* léhvîrôn
deux dqisifor le fommetfjde-s. plus .hautes montagn.es *,- &
un.jaurJou-deu-x ^out’ au^ plus-fur la forfâee‘îdes terreînsi.
Les ruilïeaux ne-gèlent* point ;( les làcsfêé les -étangs2gTac’0
n’ont jamais pu ppr-tet lesSÆtommes plus de -yingtëmîa-trè
he’ureS?Lesrg'eléesbl'ancheÿduj3ri.ntems,& ded’automnè ne
brjûlent'pqintlesjplantes & -fe> ’çonverplTent'- en. s 6(è%1 Su
lever du; cfoleil. En été $H tonne rarement ; ho'üs'n’é'préu-
viohs en .général ni grands froids *nilgrânde’s^châi’^afe^r&5
les nuances nou's'ont paru prefqueinfenfifelqs'etftré les fai-.
fons.Soùs un, teTelimat-^oü les révolutions for les- tetftpé*?'
ramens foàt-ç.omme impoflîbles, il eft naturel; que’jtôu'sf lë§
individus* foiént .'vigoureux & fains -, 8rc’eft de' qü’on a
éprouvé - pendant mn * féjqùr *de; trois années. ?é
Le peu-de haatiere; "minérale, trouvée aux îles Malouf
nés, répond-deda falubrité-.des 'eaux $ elles’ font par-ttjùt
commodément placées-*^ .'aucunes plantes d’ùri caraélere!
dangereux n’infeélent les lieux où elles* coulent, c’eft or-
dinairement for du gravier ou for du fable, & quelquefois
for. des lits de- tourbe, qui leur * laiffent à la jvérité: une
petite; couleur jaunâtre, mais fans en diminuer, la qualité
ni la legeretéi *
Il y a par-tput dans les plaines plus de profondeur qu’il
H
Des Eaux,
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D u Sol.