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n’en faut peut fouffrir la charrue le fol efbtellement enï*
trelaqé.de racines...d’herbes, jufqu’à prè.id’un pied, qu’il
éÊoitîinciifpe-niable ayant, que de cultiver , d’enlever.cette
couche & de là-divifer pour fa dMéekerdSe la brûle». On
fait que eeprocédé eft merveilleux peur améferetiks terres*
& nous remployâmes. Au - défions de: la première
couche .on trouve une .terre noire qui n’a jamais moins de
huit à dix -pouces d’épaifienr, & qui le plus Couvent en a
beaucoup plus ; on rencontre enfuite la terre jaune! ou
terre franche à des profondeurs indéterminées. Elle eft
loutenue par- des lits a’ardoife & de pieîffefe,ipiiruiû left
quelles on n’en- a jamais trouvé de calcaires, épreuve faite
avec l’eap forte. Il paroît même que le pays eft,dépourvu
de cette nature de pierre;. des voyages entrepris jufqu’au
fommet des-montagnes à deftein d’en ..Chercher^: n’en. ont
£»t, voir que d’une nature de quarts & de. giè^riori; friable^
produifant des étincelles êc rnême une; lumière pJhefpko-
tique , açeompàgnée d’une odeur fulphureufe. Au refte il
ne manque point de.pierfesji b â t i r la plupart des côtes
en font formées. On y didhigue des couches-horizontales
dune pierre très-dure & d’un grain fin ,ainfi que d’aur
très couches ,plùs- oo-moins-. i®elinées -,qui'fcnt cellesi
des ardptfes & d’une, efpece de pierre. eoritenaqtojies
particules de talc. On y voit aulfi des pierres qui fe dbri-1-:
fent par feuillets 9 fur lefquels on remarquoit des empreintes
de coquilles foffiles d’une efpece. inoonnue dans c ts
mers j on en faifoât des meules pèriîlesfloiâsi, l a pierre
qu’on tira des excavations étoit jaunatre & nàvoit pais end
oore. acquis fon degré de; maturité ;on rauroittàiüée- avec
un couteau, mais elle durciffoit à l’air. On trouve facile-
mentJa glaifeles fables & les terres propres à. fabriquer
la poteriè les briques.
a u f o ^&'r d "!* M o n d e.
La tourbequi fé'©^(^riè'ofdmak^eâÉ^^éÂÈs de
la glaifè, s’étend bien avant dans le terreim" Qn nèrpod-
voit faire une Heue .de quelque point quéf-onlparth ,>fâfis
en appefcevbifdes couches c ronfidémbks<touj^afs'^Éèf à
•diftinguer par des •ruptures qui- én io®fent'qudqueslfâfe'é%.
> Elle fe forme tous les jôurS'du débriS^dql'OraOinês & dès
Jierbes dans tesdieutHqdi rerienuseiM 1t^|ea®fltr ^lieui q^an-
rioheenr désqoncsïfort pointus. Cette-:1Â É )ê prifè dans
•une baie v-ojfine de notre foâbftàtidoTjbh elleprlfintê '’âiâx
vents une furfaee id e |p fe è ê l é à i É ë y
aequëroir uni degré; ftffitot dd ideifit ätlfeh;'* : 'Ô’eMt^feite
Soriborrfe1 ferdoit1
£©n femin’étofe pas trifte', &i féé èhâTbOhsdvbient'bnê -aé-
tforr.; dupérieure1 ’à' ce&< du <ÉtÂb#a'>dfe’ te^q -;p^|^ù%h
fetfflsnß dèfîhs on? Âiimef 'une lumière Uüffi ‘âîH1
mdnfè qnayeede la htaîfëijtéflg •ftïfSfbit:; poôt?
.vraget'fte&fof^^
pièces; ’■ |
11 Tous:les; b®rds‘ décla mer & ‘des îles dod’in^igubfdk
cou verts d’qne efpece d’herbe que l’on nomma im'prèprfe-
ment'ginyâils>c eftplûtot ü n f e f f ö f t e ' ÊHè:îêft
du plus* beau vérd '& :a *ptes| de fix pieds ?de hdüteift-; C ’ëft
laretfaitçdès Möns^^stlo%isibèriliSi;■ elle nous',’fe#^ît
^iûhri coin me t .eux <1 a«s no$!4<qyäge&.
étôk logdrÉeUrfe tÉ^se jnelilîees-^fel-rlünilSs' ftîltiiêknfîfe
îoi^ -.& leiri:paille fedi^cjun aghz bon Bt-diGè
avec cette plante '^ué nèut -éôîi^rîîfiès5 kos: maiföns; ; le
pied eti leftftibfö f nouïriftànt & préféré àiïoufe'àüfrë pSt
pire par les beftiaux. e à
Les bruyerés^les àïbuftes & lê r gommier fôîît apre^
cette grahdrirberbe^li^'! ^uls'pbfets quîômidifhfigné ffâÉs
Hij