Difficultés e t
fuyèes avant
que d’entrer
dans le détroit.
avoit vraifemblablement fongé^puifqu’rl en a fait conf-
truire un qui mefure des arcs3 de 6 à 7 degrés:'*' & fi dans
fes oüvrarges il ne parlé-poihtdé-cet inftrument, comme
propre à obferver àla mèr, c’eft qu’il prévoÿoit beaucoup
de difficultés s»en fervir fur un vaiffeau.' 1 ■
M. Verron apporta avec lui à-bord utf inftrument nommé
mégametre,qu’il avoit déjà employé dans d’aùtresvoya-
ges faits avec M. de Charnières, & dont ils’eft fervi dans
celui-ci. Cet inftrument nous a paru ne.différer de fhélio-
• métrédeM. Bou|piêf * qu’en ce qùèla vis qùit fàiramou-
voir les objeélifs étant plus longue', elle leur- procüfe un
plus grand écartement, & rend par-là cet inftrument capable
de mefurer des angles de 1 o deg. limite du ‘mé-
gametre que M. Verron avoit à bord. Il ferôit àfouhai-
ter qu’en allongeant la v is, .ôn eût pu augmenter encore
fonextenfion, refferrée, comme on le1 voit,1 dans desbornes
trop étroites pour la fréquence & même l’exaéfitude
des observations ; mais les loix de la dioptrique limitent
l’écartement des objeéHfs. Il faudrait auffi remédier à
la difficulté preffentie. par M. l’Abbé de la Caille, celle
qu’apporte l’élément fur lequel il s’agit d’obferver. En
général, il me femble que le quartier de réflexion de
M. Hadley ferait préférablé , s’il . comportait la même
précifion.
Depuis le 2 après-midi , que nous, eûmes la connoiffance
du cap desVierges & bientôt après celle de. la terre de Feu,
le vent de bout & le gros tems nous contrarièrent plufieurs
jours de fuite. Nous louvoyâmes d!abord jufqu’aji 3 à dix
heures du foir, que les vents ayant adonné permirent de
porter fur l’entrée du détroit de Magellan. Ce ne fut pas
pour
pqur longrtems.rà j^pt heures ^ demieieyertpcalma tqut-
| j | j | :&des. côtes. s’embrum.qrçnt ; il refraîchit à.dix he.u-
res ^.nous paffâores la nuit à louyoyer., Le 4 ,-à trais heu-
matinnous cpurûmes yçrs.[la. terre.ayec, un bon
frqis chargé de; brume, &,,de pluie
»pus «n détolaantbientô,t la v.ûe,, il fallut;repréndréiik ^or-
p i du matin-, dans un, éclairci
nous appelâmes je cap #feje|jges & nous arrivâmes
dans le-détroit,* prefquejauffitôt les-vents fa.u-
%rSudr.Oueft , ;,d’.aii ils . neltarderent pas à fpuffier
îféûfcja cape fur le s deux bords .entre les terres de Feu- &
le Continent;
' è l i f é l été#,Qhiré.e;le 4 après-midi& la
||$§f| P;Ç^ÿecaPîîPpme moment, ne 41,pus ayant dpnné que
-yingtbrajre^,la.çr,aintq delà bâtufé-.qui s’étend .dans le Sud-
Sûd-Eft ;du -cap des Vierge(s,..me fit, prendre le parti d’arri-
yer à.ljec'de yojles,, d’autant-plus .que,cette manoeuvre
nppf%£ifit°it ^9i^JÇqtfQq4l>pyé|'gner.jun.e autre tnizaine.
me-fitarriver, nétqit point à çrain-
#r>î celle.tfu, çapsi, je^axappris depuis en y^fon- ; Remafque
une parfaite,vue, de la terre. B H M • t 1 H H 3 . . '2 J ’ajouPteria i P,-SnIo uBr dfuurfèoiai dcàïuFaelii*t-é
t uplite de ceqx; qui louyoyerqxent ici d un tems obfçur , née du déque
lefond dej gpaviéî-jannonpe qulpn eft plus, près de la i P
$e ;Feu;qpeJduclondnént,j ; près tde'.cçlui-çi on trouve
dufahlp fin - & quelquefois vaxeuxi.
- A cinq heures,dufojr;, nous- remîmes.à la cape fous la
-grand-yailp d’étai- & le focq. d’artimon *,fà. fept heures &
m foft Ȕleyentfyalma,. le .tems sՎclaircit, & npu$
ff raf f vpfie;|.mais jé^bqr^ées..furent.toutes défavanr
Paë!x^QS> &. npusj.écartèrent de la côte. En effet, quoi^
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