D e l a T r u i t e d e s A l p e s . !35
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C I V " * P I A J i f f i H.E. :
A L P E S.
Diverfes taches fur le corps fans bordure, la nageoire de la queue droite:
Salmo maculis non ocellath varius, pinnâ caudtili truncata. B. x .
P . x iv . V . v m . A . x i i . C. x x i i i . D . x m .
Salmo alpinus, S. dorfo n ig ro la te r a li-
bus cceruleis, ventre fulvo. Linn. S. N.
p. 5 l o f n. 8-
Salmo vix pedalis, pinnis ventris rubris,
maxilla inferiore longiore. Arted* Gen.
p. 13. n. 8- Syn- p- 25. n. 10. Spec. p. 25.
Charre. Charlet. Onom. p. 163. n. 3.
Red - Charre. Willughby. Ichth. p. 1 96.
tab, N. 1. fig. 4.
Red-Charre. Ray. Synopfi Pifc. p. 65.
R ö ie , R ö r , Rodhirlingur, Vatuafilungr.
Müller. Prodr. p. 49. n. 4 10 ^ ^
Ekallack, Ivikfarok. Fabr. Faun. Gr. n. 125.
Röding, Raud. Linn. Faun. Suec. n. 349.
Röding. Linn. Weftgothl. Reifi p. 298.
Raudo. Leem. Lappl. p. 336.
R ö d , Britingur, Vatna Silungr. Olaffen.
Reife durch Isl. Tom. I. p. 317.
Charr. Penn. B. Z. III. p. 305. n. 149.
Die Bergforelle. Müller. L. S.IV . p. 320.
U n grand nombre de taches, & de points noirs, rouges & argentins;
mêlés de jaune, & tous fans bordure, avec la nageoire de la queue
droite, diftinguent ce poilfon des autres efpèces de faumons. On trouve
dix rayons à,la membrane des ouïes; quatorze à la nageoire pectorale•
huit à celle du ventre; douze, à celle de l’anus; vingt-trois à celle de la
queue, & treize à celle du dos.
La tête eft terminée en pointe émoulfée. La prunelle des yeux eft
noire, & l’iris argentin, avec une ligne dorée. On remarque furie tronc
de petites écailles ; fur la nageoire dorfale, qui eft jaune, des taches
noires, & un appendice étroit fur celle du ventre. Le dos eft verdâtre- le
ventre blanc. La ligne latérale eft droite, & l’anus près de la queue. Toutes
les nageoires, excepté celle du dos, font rougeâtres, & la nageoire
adipeufe eft rouge fur les bords.
Ce poilfon habite les plus hautes montagnes; ce qui lui a fait donner
fon nom : cependant nous ne trouvons pas toujours fur toutes les montagnes
la même efpèce. Du moins, les truites que Menr le Comte régnant de
Wernigerode & Stollberg, m’a envoyées du Harz, & celles que j ’ai reçu
de Brocken par Mr. le Chanoine de Rochow, ne différaient point de la
truite brune. Le deffin que je préfente ici, m’a été donné par Mr. le Doéteur
IVartmann, de St. Galle, qui l’a fait faire fous fes yeux d’après une truite
vivante des Alpes, qu’il s’eft procuré avec beaucoup de peines & de