gleba geleiachtig, zeer taai, elastisch, dicht, weldra grjjs of groenachtig grauw, dan meer donker
olijfkleurig groen, door ongeljke, zeer smalle, lang-lijnvormige, somtijds ronde cellen uitgehold;
tusschenwanden blauwachtig-grfls, zonder donkerder middenlijn en niet splijtbaar, netvormig samengevoegd
; sporen 2—4, gedragen door cilindervormige smalle basidiën, bijna zittend, ellipsoide-
langwerpig, aan beide zijden eenigszins puntig, glad, 12—14 X 4—ö‘/s n, hyalien, bp groote
massa’s bjjeen, groenachtig-grijs. Peridium ter grootte van een erwt of hazelnoot, bjj groepjes
onder den grond, voorzien van een sterken geur.
Hyst. clathroides Vittad., Tuier., 13 U 4, f. 2 ; Tul., Fung. hyp., p. 80: Sacc., Syll. V il, p. 155.
Splanchnomyces Clathroides Cda, Ic. Fg. VI, p. 41, t. VII, f. 77.
Groeiplaats: In de schaduw in de bosschen van Italië, Zwitserland, Duitschland, Frankrijk en
Noord-Afrika.
Nederland : Dit voor ons land geheel nieuwe geslacht werd gevonden door Mej. Cath. Cool
den 16 Juni 1916 in de Schapenduinen onder Bloemendaal. Het exemplaar werd aldaar onder
eiken opgekrabd, waarschijnlijk door den hond van den eigenaar van die plaats, Jhr. Mr. E. J.
Teding van Berkhout, en werd medegenomen als een jong phallus-ei; de geur van bedorven uien
deed de meening ontstaan dat het een jeugdige Gautieria graveolens zoude zijn, totdat het mikros-
kopisch onderzoek den juisten soortnaam deed ontdekken. Reeds makroskopisch valt het onderscheid
in het oog, doordien de gleba geleiachtig is met onduidelijke gangen, olijfgroen en het peridium
gemakkelijk af te schillen is. De kleur, die eerst is als in de teekening aangegeven, wordt spoedig
veel donkerder tot bijna bruin. De geur, dien zij verspreidt, is minder sterk dan bij Gautieria,
echter van denzelfden aard. Mej. Cool beschouwt deze soort zeer na verwant met de Phalloideën.
De sporen gelijken het meest op die van Mutinus caninus, zijn echter veel grooter. Wellicht
behooren de afgebeelde voorwerpen tot de var. fragile Vitt, door het bezit van „fibres radigueuses*,
zooals D umée opgeeft in zijn ,Essai de détermination des Gastéromycètes de France, p. 75*.
H Y S T E R A N G I UM CLATHROIDE S VITT.
Hysterangium en forme de Clalhrus.
PI. 19725.
'Système de Linné: Cl. XXIV. Sect. V. Cryptogamia. Fungi.
Système naturel: Cellulaires Mycètes. Ord. Hyménogastrées.
Caractères génériques: Peridium fermé, indéhiscent, très distinct, facilement soluble ou même
se séparant naturellement, mince ou un peu épais, ténace, lineux ou membraneux, couvert d’un
mycélium; glèbe mucilagineuse, fort ténace, cannelée et creusée dans toute son contenu par des
cellules d’abord vides, puis presque pleines, petites, arrondies ou linéaires-étroites, quelquefois
s’ouvrant sous la couverture du péridium ; les cloisons, qui forment les cellules, souvent très inégales
et pas du tout scissiles; munies de basidies sur les deux côtés; basidies minces et le plus souvent
à 2 spores; spores elliptiques ou lancéolées, très nombreuses, lisses, presque sans stérigmates, le
plus souvent d’une couleur très claire ou pellucides. Champignons en groupes dans la terre, globuleux,
réguliers, à plusieurs racines grâce au mycélium blanc, très abondant, floconneux d’une manière
particulière mais non filamenteux, quelquefois au contraire ne se détachant pas du mycélium funi-
forme et presque simple et par conséquent nu, ayant seulement une racine ; odorants à l’état mûr.
Caractères spécifiques: Le plus souvent régulièrement globuleux, d’abord blanc, puis tacheté
de brun ou de marques en forme de fosses jaunâtres, pourvu d’un mycélium très blanc, invariable
et largement étalé, à la fin vraiment dénudé et pour cette raison presque sans racines; péridium
tantôt presque lisse, tantôt furfuracé et laineux, adhérent au mycélium, du reste membraneux, très
mince, facilement séparable, ténace, d’abord d’une texture ressemblant à du lin, blanc, puis brun
et souvent crépu ridé en séchant; glèbe gélatineuse, très ténace, élastique, dense, bientôt grise ou
glauquerverdâtre, puis plus foncée et verte-olive, cannelée par des cellules inégales, très étroites,
allongées-linéaires, quelques unes arrondies; cloisons grises glauques, sans ligne médiane plus
obscure et ne se fendant pas, liés en forme de réseau ; spores 2—4, portées par des basidies cylindriques
étroites, presque sessiles, ellipsoïdes-oblongues, atténuées des deux côtés, lisses, 12—14 X
4—6 Va i&, hyalines, en grandes masses grises-verdâtres. Péridium de grandeur d’un pois ou d’une
noisette en groupes, hypogé, répandant une odeur forte.
Hysterangium dathroides Vittad., Tuber., 13, t. 4, f. 2; Tül., Fung. hyp., p. 80; Sacc., Syll. VII,
p. 155; Splanchnomyces clathroides Cda, le. Fg. VI, p. 41, t. VII, f. 77.
Habitat: Bois ombragés de l’Italie, de la Susse, de l’Allemagne, de la France et du Nord de
l’Afrique.
Pays-Bas : Ce genre, tout nouveau pour notre pays, a été trouvé le 16 Juin 1916 par Mlle Cath.
Cool dans les „Schapenduinen* à Bloemendaal. Elle trouvait sous un chêne un exemplaire
égratigné, probablement par le chien du propriétaire, le baronet Mr. E. Teding van B erkhout et
l’avait recueilli le regardant comme un oeuf de Phallus, quoique l’odeur, ressemblant les oignons
pourris, lui fit croire d’avoir trouvé une jeune Gautieria graveolens; un examen microscopique lui
fit connaître le vrai nom de l’espèce. Déjà l’étude macroscopique nous montre la différence, parce
que la glèbe est gélatineuse avec des cavernes indistinctes, d’un vert olive et parce que le péridium
se sépare facilement. La couleur, qui est d’abord comme dans notre dessin, devient bientôt plus