
Boutons A fruit asscz gros, coui'ts, sphériques, ii poiiile Irès-courle;
écailles d’uii marron rougeâtre, un peu duveteuses.
Fleurs grandes ; pétales ovales, bien allongés, bien concaves, finement
dentés â leur sommet, presque blanc avant Tépanouisscmeiit ; pédicelles
courts, forts, cotonneux.
F e u i l l e s «les productions friiitîcvcs plus graiicliis, plus élargies à leui
base que celles des pousscs d ’été, bien repliées sur leu r nervure médiane et
arquées, bordées de dents peu profondes, soutenues par des pétioles courts,
grêles e t cependant assez fermes.
caraetére oaiiiant de l’arbre s toutes les feuilles bien repliées et tl’è s -
sensiblement arquées.
Fruit p etit ou presque m o y e n , piriforme plus ou moins court, un peu
ven tru , atteignant sa plus grande épaisseur bien au-dessous du milieu de sa
hauteur; au-dessu s de cc point, s ’arrondissant d ’abord, puis s’a tténuant par
une courbe assez concave en une pointe c o u r te , épaisse c t bien obtuse ;
au-dessous du mêm e point, s ’arrondissant assez brusquement ju sq u e autour de
la cavité de l’oeil.
Peau fine, d ’abord d’un vert clair semé de larges points d ’un vert plus
foncé, assez distancés; une tacbe d’u ne rouille lég ère couvre aussi quelquefois
le sommet du fruit. A la maturité, milieu et flu de juillet, le vert fondamental
passe au jaune blanchâtre, quelquefois au jaune doré, et lo côté du
soleil est rayé dc rose vif.
Oîii grand, fermé ou nn peu en tr ’ouvert, à longues divisions u n peu
redressées, placé dans u n e cavité largo, peu profonde, souvent plissée dans
ses parois, ou quelquefois seulement dans une lég ère dépression.
Queue courte, forte, un peu charnue et attachée tantôt perpendiculairement
tantôt obliqu ement sur la pointe d u fruit, dans laquelle clic est com m e
repoussée.
cimit-blanche, fine, beurrée, suffisante en eau sucrée, légèrement musquée,
agréable, se maintenant longtemps sans blettir.
DÉLICES DE LA CACAUDIÈRE
[N- 82]
Notices ■pomologiques. De I.tron d’Aihoi.cs, 1859. Page 64.
Vai-iété o b ten u e p a r M. EUGÈNE DES NOUHES, au c h â te a u de
laC a c a u d iè r e .p rè s de P ouz auges (Vendée). P r em ie r r a p p o r t en 1846.
A rb i-c d ’une faible végétation sur cognassier ; il devient troj) promptement
fertile sur ce sujet pour être de longue durée. Sa constitution saine, la, rusticité
de ses fleurs, le rendent plutôt propre à la haute tige, dans le grand
verger.
Variéié qui doit être considérée comme une bonne acquisition nouvelle.
Elle n ’est pas le seul gain de valeur de M. Eugène de Nonhes. Eiitre autres,
nous aurons bientôt à étudier la Royale Vendée, qui vient d ’être mise au
commerce, e t dont la bonne qualité a déjà é té constatée par le comité d ’ai b o -
riculture de la Société impériale d ’horticulture de Paris,
DESCnirTiON
Rameaux peu forts, allongés, (luets et légèrement anguleux vers leur
sommet, coudés aux en tre -noe u d s, qu i sont égaux entre eux, d ’uu rouge ja u nâtre
à leu r base, d ’uii rouge violacé à leur ex tr ém ité ; len ticelles assez petites,
d ’un blanc jaunâtre, le plus souvent ovales, assez nombreuses, apparentes.
Boutons A bois coniques, un peu aplatis, uu peu aigus, à direction un
peu écartée du rameau, soutenus sur des supports peu saillants ; écailles d ’un
beau marron noir, brillant, largement maculé de gris argenté.
Pousses d’été assez peu fortes, llexueuses, couvertes à leur sommet d ’un
duvet cotonneux, blanchâtre et épais.
Feuilles des pousses d’été moyennes, ovales, atteignant leur pins grande
largeur plus près de leur base, s ’atténuant ensuite régulièrement pour se terminer
en une pointe non effilée, mais bien aiguë et retournée en dessous,
creusées en gouttière, bordées de dents irrégulières et trè s-p eu profondes qui
manquent souvent, mal soutenues par dos pétioles assez longs, assez grêles,
flexibles.
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