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larges dents, peu profondes et obtuses, soutenues horizontalement sur des
pétioles longs, de moyenne force, redressés.
Stipules longues, presque filiformes.
Feuilles stipulaires assez fréquentes.
Boulons à fruit petits, 1111 peu ovoïdes et aigus ; é cailles extérieu res largement
arrondies et recouvertes de gris argenté ; les in té r ieu ie s d ’un marron
clair et uiiifornie.
Fleurs petites ; pélalcs arrondis, bien concaves, à lon g onglet, écartés
entre eu x , vein és de rose v if avant l’épanouissement; divisions du calice élarg
ies ct cependant finement aiguës; pédicelles courts, assez forts, légèrement
duveteux.
Feuilles des produetlons fruitières plus grandes que celles des pousses
d é té , ovales-ellip iiques et élargies, se terminant brusquement en une pointe
courte et finement aiguë, peu repliées sur leu r nervure niédiane ou peu concaves,
bordées de dents très-peu profondes et obtuses, assez bien soutenues
sur des pétioles de moyenne longueur, de moyen ne force ct fermes.
Carnctère saillant de l ’arbre s rameaux bien colorés ; toutes les feuilles
bien épais.seset oblusénieiU dentées.
Fruit moyen ou presque moyen, presque sphériq ue, peu déprimé à ses
deux pôles, ordniaircmenl uni dans sou contour, atteignant sa plus grande
épaisseur a peu près au milieu de sa liau teu r ; au-dessus el au-dessou s de ce
pmnt s arrondissant par des courbes à peu près également convexes, soit du
cote de la queu e , soit du côté de la cavité de l ’oeil aulour de laquelle il s ’aplatit
assez largement.
.‘’“ " "i.™.,'’““ "P“'''“®® cependant tendre, d ’abord d ’un vert gai semé de
poiiils difficiles a reconnaître à travers nn réseau d ’nne rouille brun verdâtre
qui se répand souvent sur presque tome la surface du fruit, et qui se condense
a son sommet. A la malurité, c„.u.„c„..c,nc..t et m ilie .. de sep,e.»bre,
le v o it loudainental passe au jau n e -c itron clair, et le cô lé du soleil se marbre
(I un rouge sanguin épais sur lequel les poinis grisâtres sont serrés et dev ien -
lient apparents.
OEil petit, fermé, à très-courtes divisions noirâtres et dressées, placé dans
une cavité peu profonde, largement évasée, bien unie dans ses parois et daus
ses bords. ^
«ncnc un peu courte, assez forte, un peu épaissie à son point d ’atlaclie au
rameau, d un brun verdâtre, attachée un peu obliqu ement dans uu pli plus
ou moins prononcé.
Chair blanche, fine, fondante, abondante en eau richement sucrée, hautement
parfumée, constituant uu fruit de toute première qualité.
FRÉDÉRIC LELIEUR ^
[N ” 80 ]
Quelques catalogues de p é p in ié r is te s fra n ç a is .
COMTE L E L I E U R
The F r u its an d the fru it- tr e e s o f Am er ica . Downing, 1864. Page 483.
Origine douteuse.
A rb re d ’uiie végétation suffisante sur cognassier ct même sur aubépine,
propre à la forme pyramidale ot cependant facile à soumeltre à toutes formes.
Sa greffe sur franc retarde un peu trop son rapport pour que ce sujet puisse
être employé lorsque Ton veut le soumettre à la taille.
Va r ié té â iniroduire dans le jardin fruitier et probablement dans le v e r g e r .
Sa vigueur est b o n n e ; elle est sa in e; sa fertilité seuieineiit moyenne est peu
sujette à l ’alieriiat; son frnit est beau, souvent réelleinent bon, et par la c o n sistance
de sa peau et de sa chair, il est très-propre au transport.
D E S C R I P T I O N
B am c a n x peu forts, bien coudés à leurs entre-noe uds, d ’un vert intense
à l ’ombre, nuancé de rouge sanguin du côté d u so le il; lenticelles blanchâtres,
pe tite s, bien arrondies.
B o n to a s ¡V b o is moyen s, coniques-allongés, très-aigus, soutenus sur des
supports saillants; écailles lisses, brillantes, d ’un brun foncé légèrement bordé
de g risâtre.
‘ Ce tte v a r ié té a é té q u e lq u e fo is co n fo n d u e a v e c l a V a n M a ru iu ou G a le b a s s e m o n s tr e . E ie
s ’en ra p p ro c h e u n p e u p a r so n a r b r e e t p a r la fo rm e de son f rn it, m a is e lle en diffè re r é e l le m
e n t. J ’ob se rv e d e p u is p lu s ie u r s a n n é e s n n p ie d d e J iv é d é n c L e lie n r c u ltiv é en e sp a lie r a
l'ex p o s ilio n d n le v a n t, c t u n pied de V a n M a rnm p la c é e x a c tem e n t d a n s le s m êm e s condì-
Lions e t je su is a u jo u rd ’h u i c o n v a in c u q u e c e so n t deux v a rié té s d is lin c te s . J am a is le s f ru its d u
p r e iiiie r n ’a tte ig n e n t la fo rm e , la g ro s s e u r e t, e n u n m o t, l ’a sp e c t e t la lo n g u e u r d e s fru ils d u
se co n d ; ils so n t to u jo u i's p lu s p ré c o c e s e t d e m e ille u re q u a lité . S i j ’a v a is p u c o n s ta te r ex a c te m
e n t l ’o r ig in e d e F r é d é r ic L e lie u r , le s d o u te s s e r a ie n t levé s p o u r to u s ; je r é c lam e de s r e n s e ig
n em e n ts de c eu x q u i p o u r r a ie n t m e le s d o n n e r . .
D o -w n in g d it b ie n q u ’e lle e s t d ’o r ig in e b e lg e , m a is c e tte in d ic a tio n n e s t p a s a sse z p ré c ise .^ J e
fe r a i r em a rq u e r q u e ie f r u i t r e p r é s e n té d ép a s s e le v o lum e o rd in a ir e , p a r c e q u ’il p ro v ie n t d ’un
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