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D E L’ A I G R E T T E .
L’ A I G R E T T E ,
F AMI L L E IV ÈME. , S E C T IO N I I ÍME, F IG U R E II I.
Simia Ay gula y caudata subimberbis grísea y eminentia pilosa verticis reversa longitudinali. L.
L ’Aigrette, B u F F O N » H istoire na turelle. — The Egret monkey y
P e n n a n t .
L a i g r e t t e , Simia Aygula,, L ., et le Macaque, Simia Cynomolgus,
L ., n ont paru à BufFon que des variétés d’une seule et même espèce : en
effet, selon cet auteur ces deux singes ne diffèrent que par la petite crête
pileuse qu’on remarque sur le sommet de la tête de l’Aigrette, ët qui ne
se trouve point sur le Macaque. J’ai vu plusieurs individus vivans de cette
espèce, et j’ai remarqué que cette aigrette étoit plus ou moins sensible,
selon que ces individus étoient plus ou moins vieux j et quoique sur les
plus jeunes cette espece de crête soit absolument nulle, on voit cependant
que les poils qui couvrent le crâne se dirigent vers une même ligne. Ainsi,
si le Cynomolgus est véritablement une espèce distincte, elle ne m’est pas
connue5 mais je suis tenté de croire, avec Buffon, que ce ne sont en effet
que de simples variétés.
Ces animaux sont fort laids ; ils ont l’babitude de grincer les dents et
de rider leur face. Ils habitent l’Afrique, et vont, comme leurs congénères
, par grandes troupes. Ils font beaucoup de dégâts dans les champs
cultivés, ayant l’habitude de couper plus de grains qu’ils n’en peuvent
manger. Ceux que l’on tient captifs dans les cages, sont dociles et même
fort doux : j’ai vu, dans une ménagerie, une femelle de cette espèce enfermée
avec un petit Magot ; elle en avoit soin, le caressoit, le réchauffoit
entre ses bras, et lui cherchoit les poux. Ce spectacle intéressoit d’autant
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