i l
■ ¥ '
Les auteurs ne sont point d’accord à cet égard ; comme la distance qui
se trouve entre les deux premières dents est très - considérable, quelques-
uns ont regardé ces deux dents comme des canines ; d’autres comme des
incisives, parce qu’èlles Sont implantées sur l’os intermaxillaire ou incisif
j selon eux c’est la seconde dent qui, de chaque côté, doit être prise
pour une canine ; enfin, il en est qui donnent au Galéopithèque quatre
dents incisives et point de canines.
La difficulté vient de ce que, à la mâchoire supérieure, ces dents ont à
peu près la même figure 5 elles sont anguleuses et dentelées sur leurs bords ;
mais puisque la suture qui sépare les maxillaires de l’intermaxillaire tombe
entre la première et la seconde dent, il n’y a point de doute que cette première
dent ne doive être considérée comme une véritable canine. L’individu
précieux que j’ai dessiné étant empaillé, je n’ai pu voir sous la lèvre desséchée
cette suture qui réunit l’os incisif aux maxillaires , et je ne puis que
donner une imitation exacte de la figure et de la position de ces dents :
A y figure 10I planche I I des figures anatomiques , est cette dent incisive
; elle est un peu plus petite que les suivantes, dentelée sur son bord
postérieur, et correspond à l’espace vide qui sépare l’incisive latérale des
intermédiaires de la mâchoire inférieure ; B est la dent canine, elle est
échancrée à son bord antérieur et dentelée à son bord postérieur ; C est
la première molaire, elle est parfaitement semblable à la dent canine et
n’en diffère qu’en ce qu’elle est également dentelée sur ses deux bords. Je
n’ai pu m’assurer de la forme et du nombre des molaires qui suivent.
A la mâchoire inférieure il y a six incisives ; les quatre intermédiaires
sont dirigées en avant j elles sont larges, plates et en forme de peigne, ayant
chacune huit dentelures très-profondes, étroites et parallèles ; les latérales
sont éloignées des intermédiaires d’environ les trois quarts de sa largeur ;
elles sont un peu plus épaisses, ont cinq dentelures beaucoup moins profondes
, et leur position se rapproche davantage de la perpendiculaire.
(Voyez la figure 10, qui représente ces dents de profil, et la figure 11 qui
les représente vues en dessus ; ces figures sont grossies. La figure 12 les représente
de grandeur naturelle.
Enfin, les Galéopithéques diffèrent des Makis par leurs membres de
devant, qui sont aussi grands que ceux de derrière, et par cette grande
membrane qui les enveloppe tout entier.
I
■il
111 fil
l l i l
< l ! 5 ff nfÎffTTiITiTïî l ï i l il f ;101 fl Fini ils i ' 11!