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F AMI L L E V ÈME., S E C T I O N I IÈKE., F IGURE VI.
S im ia Sciurea , caud a ta im berbis} occipite p ro m in u lo , ung uibus q ua tu or plantarum . subu latis,
natibus tectis. L lN N .
L e S a ïm irij B u f f o n , Hist. nat. — L e Sap ajou ja u n e , B r i s s o n , R e g . anira. — Sapajou a u rore
3 nom que les voyageurs ont donné à cet animal.
V oici le plus petit des singes de cette famille : on pourrait le regarder
comme faisant la nuance qui sépare les Sapajous et les Sagouins, c’est-à-
dire , que sa queue, sans être absolument prenante, n’est pas tout à fait
lâche ; elle a la propriété de se rouler un peu en spirale, mais elle n’a pas
assez de force pour que l’animal puisse s’en servir comme le font les autres
Sapajous : cependant il s’en sert pour monter et s’affermir sur les arbres.
Le Saïmiri, par sa petitesse et sa douceur, est très-recherché des personnes
qui aiment à nourrir des animaux de ce genre ; cependant quoiqu’il
soit très-commun à la Guyanne, il est assez rare chez les curieux
d’Europe ; il est trop foible et trop délicat pour soutenir la rigueur de nos
climats; et ceux qui arrivent jusqu’ici deviennent tristes, malades et meu-
rent en peu de tems.
Ces singes varient peu pour la couleur ; seulement les jeunes sont plus
gris que les vieux ; la tache obscure qu’ils ont sur le nez et les lèvres est
moins marquée, et le jaune de leurs pieds est moins vif : du reste ils sont
parfaitement semblables.
Le Saimiri a onze pouces de longueur depuis le bout du museau jusqu’à
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