
toises. mètres.
Le Taurn de Rauris. . . . . . . *543 2.^17
Hohe-Narr (au nord de la Carinthie).........................................
... • I771 3454
Rauh-Ekberg (à l’est de Saltzbourg).
. . ........................................ 122<* 2479
Wïlden-Kogel................. ... . . . 909 *772
Traunstein. ......................................1506 2.9z7
Kappeinkarstein. . . . . . . . . 12.63 2,461
Kaimberg......................... 92^ 1805
Grossemberg.................... *397 27 23
(Dans cette partie des Alpes Noriques, la
ville de Saltzbourg est à 12.8 toises. On y évalue la
hauteur des lacs d’Halstadt et Gmunden a 259
et zoo : ce qui nous paroît être, surtout pour le
premier, beaucoup au-dessus de la réalité. )
Pics de W inhfeld ( chaînon sépa- toiscs- métres'
rant la Styrie de la Basse-Autriche,
et venant expirer au Kahiemberg
contre le Danube , au - dessus de
Vienne, et à l’extrémiré du Wennerwald
)............................................. 1242 2361
Hoch-Gailing............................... 97° 1891
Schnéeberg............................ 1087 2119
Semmering.........................................7 3^ I 434
Kahiemberg................................... 2.26 440
Les Alpes Carniques et Juliennes, qui se ramifient
sur les frontières du pays vénitien, en Car-
niole et en Illyrie, jusque vers la Croatie, terminent
à l’est le système alpin ; e t, comme nous
l ’avons vu en parlant des monts de la Grèce, ne
paroïssent pas lier ce sytème immédiatement à
xes monts, ainsi qu’on l’a supposé par les hauteurs
appelées Alpes Dinariennes. Leurs sommets
Connus Sont les SuivanS ; toises. mètre*.
Mont-Maréro ...................» . . . » 787 15 34
( Les sources du Tagliamento et de la Piavesont
ici à <590 et à 663 toises, ) toises. mètres.
Kranneriegen............................... 974 *898
T e r g lo w . . . ................................. 15 49 3 019
Karst ( au nord de Trieste ) . . . . 247 484
Snisnik (sommetpresque toujours
couvert de neiges des Alpes Dinariennes).................................................
1103 2148
Kleck. 1047 204 *
Plissavisza. 900 - 1754
Mont-Bardani, 694 135 3
Mont-Biocata, 813 1585
Montagnes de la France,
Nous ne comprendrons point sous cette dénomination
générale, les Pyrénées, qui forment un
système à part et commun à l’Espagne ; il ne sera
question ici que des hauteurs propres à la France,
hauteurs évidemment séparées vers le sud du système
pyrénaïque,-comme nous l’avons prouvé dans
notre Résumé géographique de la Péninsule ( ch. 1 ,
p. 8 et suiv.) , par les bassins opposés de l’Aude et
de la Garonne, où sont les traces du détroit par
lequel la Méditerranée communiquoit originairement
avec l’Océan atlantique. J-ies véritables
montagnes de la France nous paroissent constituer
un grand système principal, que nous appellerons
Celtique 3 et duquel les Systèmes Jurassique
et Armorique , bien moins considérables,
demeurent indépendans.
S ystème c e l t iq u e . La’crête de ce système,
interrompue par plusieurs dépressions, accidens
topographiques dont il sera question tout à l’heure,
commençant au sud-ouest par les montagnes noires
entre le Tarn, l’Aude et l’Hérault, devient ensuite
celle des Cévennes. Elle fut fracassée, vers le
milieu de son étendue, par de violentes commotions
volcaniques, dont Faujas, M. de Mont-
losier et M. Desmarest ont savamment décrit les
vestiges; se liant aux Vosges par les hauteurs
adossées au plateau de Langres, elle vient enfin
expirer au Mont-Tonnerre, vers le Rhin mitoyen.
Dans son exposition occidentale, ses ver-
sans s’alongent en s’adoucissant; les affluens septentrionaux
du versant aquitanique, la Loire, la
Seine et l’Escaut en découlent, et il s’en échappe
quelques chaînons interposés, qui se ramifient ça
et là comme pour former les bassins particuliers
des divers affluens des fleuves principaux ; mais
il est faux, malgré l’expression vigoureuse que donnent
encore certaines cartes célèbres au terrain
compris entre plusieurs des prétendus grands bassins
occidentaux de la France, que les ramifications du
système celtique forment entre la Loire et la Seine,
ou la Sommé et l’Escaut, par exemple, de ces
contre-forts destinés à unir sans interruption, avec
les alpes de la Suisse, les petites cimes granitiques
de Bretagne par les hauteurs de l’O rne, ou
l’Angleterre par le Pas-de-Calais. Il suffit d’avoir
couru la poste de Paris à Orléans par le pavé , ou
d’avoir été de Lille à Bruxelles par la grande route,
pour être convaincu de la non-existence des monts
que l’on avoit coutume de graver entre ces villes,
et dont les canaux de Briare et de Flandre ont fait
pour ainsi dire justice.
En procédant du nord-est au sud-oaest, et en
passant par les Vosges, dont le savant et modeste
M. Mougeot nous fait connoître la Géographie botanique
dans ses excellens fascicules de cryptogamie,
nous trouvons d’abord en procédant le plus possible
du nord au midi, pour l’élévation des
principaux points du système Celtique :
Haaselberg (près l’encaissement toiscfc me*tr"-
de Bingen. ) . . ............................... 2.5 3 493
Mont-Tonnerre............................ 420 822
Donon (Vosges proprement dites)......................................
5 2.3 ioîi
Montagne du B résoir ( qui s’avance
hors de la chaîne ). . . . . . 640 i *47
Les Hautes-Chaumes............... 657 1280
Hoheneck ou Hohnek.............. <588 1341
R o tab a c ....................................... <56o 1286
Ballon de Suiez, autrement de
Guebviller ou de Murbac ( formant
un promontoire vers l’oTienc,
à quatre lieues du Rotabac, qui est
le centre des Vosges)..................... 728 149
Grand-Venturon ......................... 494 968
Drumont . . ............................ 480 935
Ballon d’Alsace, autrement de
Giromagny ou de Saint-Maurice
(point le plus méridional des Vosges
proprement dites)..................... 645 x i 57
Il part de ce point, vers l’orient, deux chaînes
secondaires en forme de fer-à-cheval, et dont la
branche septentrionale porte le nom de Gïesun.
Behrenkopt ou la Tête-d’Ours tolsc*- meVtres-
(branche méridionale ) . ............ 4 7 9 ' 9 27
Ballon de Servance . . . . . . . 621 1210
Ballon de L u r e ....................... 582 1134
Haut du Thau ou Neuve-Roche
( point culminant entre le bassin de
Géradmer et la vallée de Vagnier
sur le revers oriental)................ 5.1 o 994
Mont - d’Ormon ( près Saint-
Dizier, dans la vallée de la Meurthe
). . ............................................. 447 871
Mont Saint-Arnoux................ 387 754
Mont-Parmon.................... 308 600
Partage des eaux près Langres. . 394 768
Moiit-Mareiselois ( Côte-d’Or ). 360 702
Cime de Tasselot.................... 307 598
( Les sources de la Seine sont, dans cette région,
à 223 toises d’un côté, et la ville de Dijon
à 104 ou 111 de l’autre. )
Le Mont-Mézin (point culmi- KjlîCS. mètres.
nant des Cévennes). . . . . . . . 9°9 1 7 7 1
.Le Puy-Mory................. 8 49 1 Ä 55
La Margueride. 779 j . 5 1 9
toise*. mètre*.
La Lozère...................................... 764 1490
La Vérune . . . ......................... 500 975
Aux Cévennes se rattache le groupe des montagnes
d’Auvergne, la plupart volcaniques, et dont
les pentes opposées bornent d’un côté le bassin
de l’A ilier, grand affluent de la Loire , et de l’autre
celui de la Dordogne, qui grossit la Garonne
au Bec-d’Ambez pour en faire la Gironde. Les
sources de cette dernière sont sur le Mont-d’O r ,
à 849 toises.
Le Puy-de-Dôme *..................... 7 5 1 1467
Le Puy-de-Sancy * (sommet du
Mom-d’Or. ).. . . . . . .. . . ... . 9 7 2 1S0S
Le Puy-Ferrand *.............. ... 9 5 S 1861
Le Puy-des-Aiguilles *............... 94 s 1847
Le Puy - Gros .............. 9 2S 1804
Le Cantal. . . * ........................ 9 5 l 19 5 7
( La ville de Clermont, presqu’au pied du Puyde
Dôme, esc à 260 toises ; Lyon, au confluent
du Rhône et de la Saône, de l’autre côté de la
chaîne et vers sa.base, n’est qu’à 79.)
Pic du Montant ( Montagnes- toises- metrcs’
Noires ) ............................................ 533 1050
Roc qui domine Sorèze............... 286 557
Pic du Faux-Moulinier. . . . . . 318 620
Après ce dernier point, les hauteurs qui s’élèvent
entre les bassins de l’Aude et de l’Agout,
affluent du Tarn, s’abaissent vers Toulouse, où le
monticule, dont une victoire du maréchal Souk
éternisera le nom, n’a plus que 145 mètres. Le
point le plus élevé par lequel passe le canal du
Midi, sur une dépression qui n’appartienr point
au même système que les Montagnes-Noires,
mais à un fragment jeté comme une île entre les
monts celtiques et le système Pyréuaïque , esc
à 189 mètres seulement au-dessus de la Méditerranée.
Le SYSTEME JURASSIQUE esc comme un amas
de fragmens calcaires des deux plus grands systèmes
qui l’environnent, et qui dut former au milieu d’eux
une ou plusieurs îles sillonnées de vallons parallèles,
courant du nord-est au sud-ouest, lorsque le niveau
des eaux, plus élevé de deux cents et quelques
toises seulement, mettoit en communication la
Mer du Nord et celle qui devint notre Méditerranée.
Du côté de Porentruy et de Montbéliard,
où le Doubs a causé tant de brisures, et
vers Lausanne , sur le lac de Genève , étoient les
détroits opposés par où s’opéroit la communication ;
ces détroits sont devenus deux simples dépressions,
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