
I l
toises.
7 3 5
711
A N A L Y S E
toises : l’observatoire mettes. de Prague, vers le centre du
143 +
138s
1 3 1 5
Peterstein. . . . . . . .................i
Lissa-'Hora près de Teschen.
Hackscha.................- .................. 680
( Le plateau du pays est évalué, dans ces hauteurs
, à près de 100 toises ; celui de la Moravie,
entre les monrs qui viennenc de nous occuper
et une partie des suivans, est, à Brunn, de 86
toises. 1)
S ystème SILÉSIEN. Celui-ci, distingué du
précédent par des plateaux tourmentés qui-sont
loin de l’y rattacher comme système , est distingué
du suivant .par la coupure brusque par
où s’échappe l’Elbe. Il sépare le haut bassin
de ce fleuve de la vallée supérieure de 1 Uder,
et s'étend dans une ligne à peu près droite du
sud-est au nord-ouest : un contre-fort assez
puissant s’en échappe dans la direction du sud-
ouest, comme pour isoler la Bohême de la Moravie;
ce contre-fort s’abaisse vers le Danube, qui
en rompit entre Lintz et Passau les dernières pentes
long-temps rattachées à cet autre contre-fort qui,
descendu du Camergut, lioit les monts de Bohême
aux Alpes, frontières de Saltzbourg et de
Styrie, par Wolfseck, Gmunden et Halstadt.
81S
78 6
5 57
52 6
511
1608
1 »
1085
1025
995
Schneckuppe (Riegen-Gebiirge).
Sturmhaübe, ou le grand Casque.
Hohe-Eule............................... • •
Octerstein......................................
Schnèeberg. ..................................
( La ville de Glatz, dans la principale vallée de
cette région, est à 210 toises ; le Leuchberg,
sommet basaltique, en a, selon M. déBuch, 457
environ.)
66 2
46 2
1064
M 57
130 6
Kreuszberg ( dans le contre - fort
entre la Bohême et la Mora vie)... 34°
Rotschotte................. .................. 1 3 7
Sternberg.....................* ................ 5 4^
Ploeckenstein......................... .. • • 696
• Le rocher d’Hohenstein . . . . . . 670
Postling ( vers le Danube, vis-àvis
la ville de Lintz)....................... 301 5SS
Dans le plateau de la Bohême s’élèvent quelques
montagnes isolées, qui s'écroulèrent sans doute
des systèmes voisins. La plus remarquable est le
groupe appelé Mittel-Gebiirge, dont les sommets
Sont I toises. mètres.
' Donneberg................................... 4 l8 8 j$
Hoeltsch..................... .. 3 59 7° °
( La ville de Budweis esc sur une plaine de i ç>6
bassin., esc à 92 ; ec l’on cice-, non loin de. cette
capitale, un coteau de vignobles à Melnieck,
au-dessus de 5 o degrés nord, qu’on estime a
cent toises, ce qui esc beaucoup sous un cel
parallèle. )
SYSTEME t e u to n iqUE. Celui-ci, fort sinueux
dans son étendue, séparé du silésien par la fracture
qu’occasionne l’Elbe , forme le véritable
noyau central de l’ancienne Germanie. Descendant
du nord- esc au sud-ouest, il limite d abord la Bohême
et la Saxe, et vient s’identifier au plateau
de cet ancien Palatinat, qui fait maintenant la
partie septentrionale du royaume de Bavière. Le
Hartz en forme le centre avec les hauteurs de
Thuringe ; il vient enfin se fondre sur les rives du
Rhin avec les Vosges, et les hauteurs des Ardennes
en dépendirent certainement avant que ce Rhin
et la Moselle l’eussent divisé dans ses extrémités
occidentales, comme l’Elbe en brisa les rocs orientaux
; les hauteurs de la Franconie et de la Souabe,
oh s’élève le groupe appelé Forêt-Noire , n en sont
que des dépendances qui s’unissoient peut-être d un
autre côté au Jura : alors le Rhin ne s etoit pas
violemment fait jour à Bâle ni à Bingen } 1 Alsace
étoit un grand lac, et la vallée du Rhône communi-
quoit à celle du Danube par les parties de la Suisse
que les Alpes ne surchargent pas. Les berceaux des
races humaines, que nous avons appelées Celtique
et Germaine dans l’espèce Japétique (voye^ le Dictionnaire
) , étoient séparés de celui de la race Pelage
par un vaste bras de mer, deux cents toises au
plus de diminution dans la masse des eaux, a la
surface du Globe, ont suffi pour faire disparoitre ces
premières limites posées originairement par la Nature
entre des peuples autochtones divers.
Schnéekopf ( groupe oriental dit t0ises'
! Ertz-Gebiirge ) . . . ............ .. 552.
Anersberg...................................... 4 9 1
Lausche.......................................... 4° 1
Fichtelberge (Sa xe)................... 622
Beerberg (Thuringe). ............... 497
Schéekopf..................................... 495
Inselberg....................................... 4^5
Brocken ou Bloksberg ( dans le
Hartz, groupe central ) . ............... 562.
Bruchberg...................................... 5°3
Kreutzberg.................................... 4 59
Winterberg. .............................• • 447
Dammersfeld............................... 4 11
Feldberg........................................ 433
Mont-Meisner* (basaltique)... 364
1076
95 9
78 1
1202
9 6 9
9 6 5
90 6
I 0 9 5
980
S94
871
818
844
1 7-°9
D E S C A R T E S .
toises. mètres.
Saltzburgs-Kopf ( Westerwald ). 434 84<>
Lqevenberg * (groupe volcanique
de Siebenbergen ) ............... ............. 312
La Forêt-Noire, que nous avons dit s etendre
dans la Souabe, et se rattacher aux monrs germaniques
par le plateau de la Franconie, domine un
pays généralement assez uni, mais ou les moindres
cours d’eau se sont creusé des vallées souvent
très - profondes, dans lesquelles on se croiroit en
un pays de hautes alpes. Entre les rivières qui s’y
sont le plus encaissées depuis le Mein jusqu au Danube
, on doit citer la Taube, l’Yaxc et la Kocher.
Les points les plus élevés y sont :
I.e Ec-ldberg ( Forêt-Noire pro- “ ““ •
promeut cite)................ 7 ^ 1497
Le Boelchen . . . . . . . . . ~........... 7 2^ I4 19
' Le Kandel................................... 1268
Le Kohlgarten............................. 647 1261
Le Strenberg ( en Souabe ) . . . . 462 900
Le Rostberg........................•••■ 4 4 § ^73
Le château de Hohenzolern.. . . 437 852
( Les sources du Danube, dans cette: région, ne
sont guère qu’à 200 toises. )
L ’Allemagne septentrionale, terre d’alluvion récemment
sortie des eaux , comme on l’a vu précédemment
( pag. 61 et 62 ) , ne présente aucune
montagne ; quelques monticules, qui ne sont que
des rocs éparsvou de hautes dunes fixées, y sont
jetées çà et là; les plus remarquables, au-dessus
des lacs voisins ou dans la Baltique, sont :
toises. mètres.
Perleberg(dansleMecklenbourg). 104 203
Le Cap Stubben-Kamer (dans
l’île de Rugen ). . ............ .. 92 179
( Le Jurland a aussi un sommer de 200 toises,
appelé le Himmerbierg. L ’Eiffeld, entre la Meuse
et la Moselle, est un groupe dont plusieurs cimes
atteignent 270 toises que remplissent des volcans
éteints fort bien conservés 5 il s’appuie contre un
plateau considérable depuis Montjoie, non loin
d’Aix-la-Chapelle, jusque dans le pays de Luxembourg
dans les Ardennes. Ce plateau est couvert
de vastes et profonds marais appelés Fanges , où
les neiges persistent durant près de huit mois quand
les étés ne sont pas trop chauds , fait très-remarquable
aune telle latitude. Le plateau des Ardennes
n’a guère moins de 3;oo toises» )
Monts de la Grèce.
« De toutes les parties de l’Europe, c’est la
Grèce, dit l’auteur de l’un des volumes de nos Résumés
de Géographie (Turquie d’Europe, p. 11 ) ,
dont la Géographie soit la moins certaine 3 la
science naquit chez les Grecs, et c’est leur pays qui
nous demeure précisément presqu’inconnu sous le
rapport de sa constitution topographique. » L’Hellène
auquel nous devons l’ouvrage dont on vient
de citer quelques lignes, dit son pays fort montagneux,
déchiré par d’innombrables torrens, et
présentant quelques vallées riantes de loin en
loin, cc On peut assurer, ajoute-t-il, qu’un seul
système de montagnes sert de charpente a la contrée3
et qu’on n’imagine pas, comme l’ont représenté
les graveurs jusqu’à ce jour où M. Lapie
nous a donné une excellente carte, que ce système
énorme se lie étroitement et sans interruption
aux Alpes devenues presqu’entièrement
autrichiennes. Les monts illyriens n’en font nullement
partie , ils sont au contraire sensiblement
séparés de l’éperon des Alpes cantiques projetées
vers le nord-ouest, par les plaines de la Croatie
turque et de la Dalmatie méridionale, lesquelles
avoient jusqu’ici disparu sous le burin des artistes.
Le système des montagnes grecques est donc
un noyau isolé qui, lorsqu’il fut détaché de
l’Asie mineure, devint évidemment une île à
laquelle s’unirent peu à peu d’autres îles, aux
dépens des autres archipels qui l’environnoient. »
Ici, d’après le témoignage d’un homme du pays,
il est arrivé un échange de territoire entre
deux parties de l’ancien continent, au moyen
duquel la Grèce devint un morceau de l ’Europe,
d’asiatique qu’elle étoit. Nous renverrons, pour de
plus amples détails, à l’excellent petit volume du
citoyen grec, qui divise les montagnes de sa patrie
:
i° . En Dardaniennes3 lesquelles s’étendant du
sud-est au nord - ouest, séparent, dans toute sa
longueur , la Bosnie et là Servie de la Dalmatie et
de l’Albanie ; elles sont granitiques , contiennent
des sommets de 8 à 900 toises, et comprennent
le pays des Monténégrins.
2°. En Helléniques, dont la chaîne descend
presque directement vers le midi, jusques et y
compris ce què les Anciens appeloient le Pinde ,
aujourd’hui Metzovou-Vouna, séparant ainsi le
bassin de l’Aspropotamos ou Achéloiis, de celui
de Salamaria , qui fut le Pénée. Cette chaîne
se courbe ensuite presqu’à angle droit pour s’étendre
directement vers l’est, o ù , sous le nom
de Delacha, ses racines orientales semblent correspondre
avec le nord de l’Eubée, qui en est
comme une continuation. L ’Olympe , dont
la direction est parallèle aux côtes de la Mer