i l p j ' i i í ;
í í ’ k
1'!?
F l\ A N c 0 1, 1N F. N S A N f . I , A N T É.
trois éperons d’inégale grandeur à clia(|iic pied; celui cpic nous figurons
ici a le tarse gaiielic pourvu de quatre éperons de grandeur
inégale, ct le tarse droit de deux éperons d’égale grandeur ; ces éperons,
les tarses, les doigts, la nudité opfilaliuiipic et la cire sont d'un
beau rougc-ponccau; une petite buppe, composée de iilnmcs nu peu
longues, orne la téte de ec beau Gallinacé; sa cpieuc est de moyenne
longueur ct arrondie, et son bcc proportionnellement court ct très-
bombé; le tarse est généralement plus grêle que dans les antres Francolins
de ITndc et de l'Afrique.
T.c plumage n'est pas moins remarquable que les belles formes de cet
oiseau; un gris très-pur couvre les parties supérieures du corps ct du
cou ; cbaque plume de ces parties porte une raie blancbe sur toute
l’étendue de la ligne moyenne, ct celte bande longitudinale est bordée
de chaque côté par une raie noire; tontes les grandes couvertures
de la queue portent de larges franges couleur carmin ; cette belle
teinte carminé borde les pennes de la queue, qui sont grises à leur
base, blanches au bout, et dont les baguettes ont un lustre argentin;
les b.aguettes des pennes .alaires ont celte même teinte; mais
sur toutes les couvertures se dessine une bande longitudinale d'nn
vert tendre accompagnée de bordures noires; les plumes de la buppe
sont panachées de blanc sur un fond gris ; celles dn front ct du lo-
rnm ont une teinte ronge noirâtre passant en sourcil au dessus des
yeux; les p.arties inférieures dn corps et dn cou ont une teinte vert
tendre un peu jaumUrc à la poitrine, ct d'un vert plus décidé sur
les flancs ; le devant du cou est panaché de noir sur un fond jaune-
verdâtre ; la gorge et tontes les couvertures dn dessous de la queue sont
d un carmin très-pur; on voit des taches carmin clair, irrégulièrement
réparties sur les barbes des plumes de la poitrine, et en petits points
ronds sur celles des lianes. Ces tacbes couleur de sang réparties sans
F R A N C O L I N E N S A Ñ O L A N T lï
symétrie apparente ont valu à l’espèce le nom qu’elle porte; elles ressemblent
en clfet à des tacbes de sang dont le plumage paraît comme
souillé. La taille du mâle approche de celle d’une poule domestique ;
il est un peu plus petit que le Francolín criard d’Afrique, dont nous
donnerons sous peu une figure dans ce recueil. Longueur totale à peu
près de 16 ponces.
La lèmcllc est plus petite ; elle ressemble au mâle par le plumage,
mais les teintes sont moins vives cl moins pures ; le tarse n'est pas
armé d'éperons.
Ce bel oiseau est un habitant de l'Inde; il vit dans les pays mon-
tueux encore peu exploités de la chaîne du Népaul. M. Flardwicke
a reçu deux sujets de M. üardner, résident anglais à la cour de Népaul
; deux autres sujets que j’ai vus à Londres ont été rapportés
par un voyageur qui a parcouru ce p.ays. C’est de la même source, mais
par un voyageur Danois dont le nom ne me revient point, que le
Musée des Pays-Bas a reçu le bel individu mâle (¡ni a servi à la
présente description.