ICLS L E U C O N .
plus proches du corps ; 2”. par la couleur de ccllcs-ci, ct par la teinte
d’un noir-violet bronze qui termine toutes les grandes pcmics des
ailes.
Dans X'Ibis religiosa ou Aboubaiinas d’Alrique, nous trouvons,
vers rc.xtréinité de l'aile, uu laisccau de plumes très-larges, à barbes
décomposées, comme certaines espèces de Hérons, de la section des
Aigrettes, en portent sur le croupion. Dans notre Ibis leucon, même
lorsqu'il est parvenu à l'état d'adulte, ou ne voit aucune trace de
ces faisceau.x de plumes légères .à barbes larges, décomposées el flottantes
: ces plumes oui à peine leurs barbes un peu désunies. Le
premier a toutes les plumes fasciculaires, ainsi que le bout des pennes
secondaires et des rémiges d'un iioir-violcl à reflets éclatans de bronze.
Le second u'a que les quatre ou cinq premières pennes secondaires
de l'aile un peu ébouriffées vers le bout, et d’un gris cendré très-
clair; les pennes alaires sont totalement blanches comme le reste du
plumage. Ces différences constantes observées sur le très-grand
nombre de sujets soumis à mon examen, me portent à considérer
provisoirement notre Ihis leucon comme une espèce ou du moins
une race constante différente de XTbis ahouhannas d'Afrique.
Les Ibrmes de ces deux espèces ont le cou et la tête couverts de
jjetites plumes grises et blanches clair-semées, qui tombent successivement
dans les mues, pour ne laisser à l’état adulte qu'une peau
totalement nue, d'un noir parfait. Dans les deux espèces et dans
tous les âges, la couleur générale du plumage est d’un blanc pur.
Le Musée des Pays-bas possède une série complète de sujets des
deux espèces mentionnées.