r iUON A BANDEAU,
enté sur le bcc, entre les deux rainures pins ou moins prolbndes t|tii
aboutissent aux orifices des narines; ce Lee est couleur dc corne
bleuâtre, et les lamelles sont blancbcs. La (|ucuc a les pennes à peu
près d'égale longueur; les deux du milieu sont les plus larges, cl dépassent
toutes les autres.
Uue calotte cendrée foncée couvre la téle; au-dessus des yeux
s’étend un large sourcil blanc, se prolongeant, dans (¡uelques individus,
en une très-fine bande frontale; une large bande cendrée
passe sur les y eu x , tout le reste des céilés du cou, la iiuquc, le manteau,
le dos, les trois pennes latérales de la queue et les moyennes
couvertures des ailes sont d'un gris-bleu clair; une large bande
noire termine les plumes du milieu de la queue; les petites couvertures
des ailes, les barbes antérieures des scapulaires et des rémiges
sont noires; toutes les parties inférieures du cou et du corps sont
blaucbes, mais les côtés de la poitrine, les flancs et fabdomen ont
une teinte bleuâtre; la petite pocbe nue du menton est bleuâtre;
les pieds sont noirs à palmures jaunâtres. Longueur totale, douze
pouces.
Cet oiseau est assez commun dans les parages du cap de Bonne-
Espérance; on dit qu’il se trouve aussi en Amérique et dans les
mers de flnde.
GENRE PÉLÉGANOIDE.
G E N U S H A L A D R O M A . I l l i g e r .
Be c t rè s -c o u r t , d ro it, com p rim é , dur, tranch ant, sillonné lon g itu din alemen t, à base
un peu d ila té e , e t h pointe comprimée trè s-courbé e.
Narines basales à la surface du b e c , dirigées eu h au t, distin ctes, leu r base cachée
sous un seul tu b e , divisé par une cloison intérieure.
Pieds co u r ts ; seulement trois doigts dirigés en a van t, manquant de tou t vestige de
pou ce ou d ’onglet.
A ile s co u r te s ; la première rémige la plus longue.
C ’e s t à lort qu'on a ajouté à ces caractères génériques celui de
l'existence d’une poche dilatable à la mandibule inférieure du bcc ;
une très-petite poche, ou plutôt nudité gutturale, existe en eflèl
dans une seule espèce, Procellaria urinatrix , mais elle manque aux
deux autres espèces, dépourvues, comme f Urinatrix, de tout vestige
do doigt postérieur; c'est aussi à cause du manque de ce doigt ou de
cel ongle, qui lient lieu de pouce chez les autres Pétrels, qu'on a
pu distraire les Haladromes ou Pélécanoïdes du genre Procellaria;
la légère différence dans la structure du tube nasal et des couvertures
des narines, un peu plus élevées que dans les autres Pétrels,
n'auraient pas eu de valeur assez mar(|uée ct suffisamment iranchce
pour servir de motif à l’établissement d’un nouveau groupe. Nous
R e cu e il d’O ise a u x , 87* livraison.