O U T A R D E O R E I L L A R D ,
queue et ses couvertures supérieures sont marbrés et barriolés de
zigs-zags noirs et jaunâtres; de grandes taches noires liserées de blanc
jaunâtre occupent le milieu du dos; sur les pcpnes de la queue sont
trois ou quatre bandes noires très-étroites et à larges intervalles;
les tiges ou crins très-longs, qui forment panache de chaque côté
de la téte, un peu au-dessus de l'orifice des oreilles, ne portent
aucun vestige de barbules; leur extrémité est ornée dun épanouissement
des barbes semblables à de petites feuilles ; quelques plumes
subulées couvrent la base de ces crins; ces panaches sont d'un noir
p r fa it ; le bec est jaunâtre, et les pieds sont jaunes. Longueur
totale, quinze pouces.
La femelle de cette espèce n’est pas connue. Le mâle adulte cpil
a servi à cette description fait partie des collections de M. Leadbea-
ter, à Londres. Le continent indien est la patrie de ce bel oiseau.
ADDITION
A L’ARTICLE DU GENRE OUTARDE.
Ayant publié, dans la 90" livraison de cet ouvrage, un tableau
des espèces à'Outarde qui nous étaient exactement connues* ,à
cette époque , auxquelles ont été ajoutées , dans la 97” livraison ,
trois autres espèces, obtenues depuis la publication de la première
Indication, nous saisissons l’occasion que nous présente la mise
sous presse de la 102' et dernière de ce recueil, pour fournir une
addition de cinq espèces nouvellement obtenues, depuis, en diifé-
rens états de sexe et d’âge, au Musée des Pays-Bas. Cette publication
additionnelle devient même indispensable, depuis que AI. Ruppell -a
• Par ces mots, je n’entends p-is parler do cclto affluence de citations, d’indications diagnostiques
ct de courtes phrases descriptives d la manière de L in n é e , dont les écrits périodiques,
les Annales, les Bulletins, les Proccedlngs, les Isis, les Mémoires, les Actes de toutes couleurs,
e tc., e tc., qui se publient aujourd'lmi dans toutes les villes un pou marquantes, depuis la
parlic mérionale de l’Australie ju sques sous les glaces du pèle, se trouvent être les dépositaires.
Lorsque de telles courtes phrases indicatives no sont pas accompagnées d'une ligu rc,
fù l-c llc seulement passable, elles seront toujours destinées à faire le tourment du naturaliste,
et fourniront, de plus en plus, matière à une incxiricable confusion ; aussi a i-je pris le parti
(le n’cn prendre aucune notice.
R ecueil d’O is e a u x , 1 0 2 ' liv r a i s o n .