(HTLLKMOT YYT.'MIZUSUME.
poitrine ct tout Je long des Jlancs, sont d'un noir plein; la lace et le
menton sont d'un gris cendre; tout le dessus du corps est d'nn beau
gris bleuâtre, mais les couvertures des ailes sont d'nn gris noirâtre,
le reste des ailes et la petite queue arrondie sont d'un noir mat.
A partir dn menton, toutes les autres parties inlérieurcs sont d'un
blanc |)ur; les pieds et les doigts sont jaunes, et les palmures
noires.
La livrée bybernale n’oll'rc aucun indice dc huppe ni de plumes
subulées; toute la léte, la gorge et la nuque sont noires; quelques
individus portent de petites mèches blanches plus ou moins nombreuses,
selon lepoque de l'année.
Les jeunes ont du cendré noirâtre sur les parties qui sont noires
chez l'adulte; les parties supérieures sont d'nn cendré terne, et les
parties inférieures d'un blanc terne.
Bcc couvert de plumes jusqu'aux orifices des narines, et jaunâtre
à la pointe; ce bec est comprimé, grêle et plus court que la téte.
Longueur totale, environ dix pouces.
Pallas, Fauna rossica, pag. 56y , décrit une espèce voisine
de celle-ci, sous Una senicula , tab. 8 5 ; c'est Alca anliqua de
Gmel. et de Latbam. M. le professeur Brandt en fait un genre
distinct sous le nom de Synthliboramphus anliquus ; Monographia
alcarum, tab. 5.
On trouve notre espèce sur les côtes de Corée et au Japon; son
nom japonais est 0 ^unüzusume.
GENRE STARIOUE.
G E N U S E H A L E II I S. T e m m .
B e c plus co u r t que la t è t e , (lèp r lm è , dila té .sur les c ô t é s , p re sq u e q u adran gula ire ,
échancré à la p o in te ; in antlib iilc iiiréiiourc formant uu angle saillant.
Narine s marginales au milieu du L e e , lin éa ires , à moitié fermées par derrière c t en
d e ssu s, p erc ée s de p a rt eu part.
P ieds co u r ts , retirés dans l’ab d om en ; tarse g r ê le , seulemen t trois doigts d e van t;
ongles très-courbés.
A ile s m éd io c re s , première rémige la plus longue.
C e s oiseaux, assez voisins des Gudîemots dc petite taille ct pas
fort éloignés des Macareux et des Pingouins, vivent de la même
manière que ces babitans des régions glaciales de notre globe; ds
voguent sur les ondes, an milieu des glaçons, .avec une agilité
ct une grâce admirables; leurs essaims nombreux donnent de la
vie à CCS contrées, où les frimas ont établi leur empire. Leur
migration n'est jamais portée très-avant vers les climats plus doux^
et leur demeure semble circonscrite dans les limites des régions polaires
arclitjncs. C'cst vers le Groenland ct le Kamtscliatka qu habitent
les dcn.x espèces qui nous sont connues, ct dont on doit la
connaissance anx voyageurs intrépides c[ui ont parcouru ces mers
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