D I tO Ì IE A R D É O L E ,
le lalon est plus lórt et mieux marqué dans le mâlc (pic dans la
rcmcllc.
L adulte a tout le plumage d'un hlaiic parlait, peut-être légèrement
teint de rose dans le vivant, ct plus ou moins cendré chez les jeiiiios ;
du lilauc pur couvre la téle, le cou, la plus grande partie dos scapu-
laires, les couvertures des ailes, le cronpion, la (piciic et toutes les parties
uiierieurcs; sur le milieu du dos est dessinée une [ilaipie conlcpic
parlant de la nuque, d'un noir lustré de rcllcts chez le mâlc, d’nu
noir mat chez la lemelle. Quclipies unes des pennes secondaires sont
noires ou noirâtres extérieurement, et blanches à leur base et sur les
barbes ultérieures; les rémiges, â peu près peintes de la même manière,
sont terminées de uoir, ct leurs b.agueltes sont blancbcs ; l'aile
balarde est blanclic a bout uoir; la cpiciie est carrée; le Ibniiidablc
bcc est noir a pointe blancbâtre, ct les pieds sont, dil-oii, couleur
de plomb. Ses pieds sont grêles, un peu comprimés; les doigts à demi
palmes ont la mcmbraiic très-découpée, unissant les doigts jusqu'à
la seconde articulation, ct se prolongeant le long de ceux-ci eu un
rudiment de mciiibraiie qui aboutit aux ongles. Longueur totale,
de (piatorze à quinze pouces.
On trouve cette espèce sur les bords delà mer Rouge ct sur ceux
(JUC baigliela mer des Iiidcs; quelques iiidividiis ont été envoyés du
Bengale; ceux rapportés par M. Sait font partie de la brillante collection
oruilbologi(|ue de lord Stanley, près de [averpool; le Musée
de Berlin a obtciiii des sujets par les voyageurs Lberembcrg et Ilem-
pricb; deux individus ont été envoyés du Bengale à M. Dupont, et
celui figuré pl. 56a fait partie du Musée des Bays-Bas.
GENRE FLAMMANT.
G E N U S P I I OE N I C O P T E R U S . L i n k .
l ì e c g r o s , fo r t , p lu s h a u t q u e la r g e , d e n t e lé , c o n iq u e v e r s la p o in t e , nu à sa b a s e ;
m a tid lb u ie s u p é r ieu r e ü é c h ie s u b i t em e n t , c o u r b é e à sa p o in t e su r la m a n d ib u le
in fé r ie u r e , (ju i e s t p lu s la rg e (ju e la s u p é r ieu r e .
N a r in e s lo n g i tu d in a le s , au m ilieu d u b e c , p e r c é e s d e p a r t en p a r t , prè s d u d ôm e
d e l’ a r è te s u p é r ie u r e , cou v erte .» en d e s su s p a r u n e m em b r a n e .
P i e d s t r è s - lo n g s : tro is d o ig t s d e v a n t , c e lu i d e d e r r iè r e t r è s c o u r t , s’ a r t ic u la n t trè s -
h a u t su r le ta r s e ; le s d o ig t s d e d e v a n t r é u n i s , ju s q u ’ au x o n g le s , p a r un e m em b
r a n e d é c o u p é e .
O n g le s c o u r t s , p la ts.
A i l e s m é d io c r e s ; la p r em iè r e e t la d e u x ièm e r ém ig e s le s p lu s lo n g u e s .
C e s oiseaux vivent sut- les bords de la mer ou dans les marais formés
par les lacs salés où ils se nourrissent de coquillages, d'insectes
marins el de frai de poisson, qu'ils pèchent en plongeant leur long
cou et en retournant la tête sens dessus dessous, pour employer avec
avantage le crochet de leur bec. Bs se réunissent cn grandes bandes
ct niellent en société; ils font, dans les marais, un nid de terre
élevé, où ils se mettent a cheval pour couver leurs oeufs, parce que
leurs longues jambes les empêchent de s'y prendre autrement. Soit
qu'ils se reposent, soit qu'ils pôchciil, ils établissent des sentinelles
R ecueil d’O is e a u x , 7 1 '. livraison.
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