F A I S A N V É N É R f t .
totale, variant sans doute beaucoup en proportion du plus on moins
de longueur des pennes du milieu do la (|ncne, dont les plus grandes,
examinées p a riions , portent quatre pieds ciiiij pouces.
C'est par erreur que nous avons fait mciilion des deux longues
pennes de la queue de cet oiseau à l’article du Faisan superbe. Voyez
riiistoire des Galliiinacés, vol. 3 , pag. 556. L'article qui traite de
ces pennes doit être rapporté au Faisan vénéré du présent article,
dont nous sommes parvenus à obtenir deux dépouilles du mâle, l’une
parfaite et portant des pennes intermédiaires de plus de quatre pieds;
l’autre eu mue et n’ayant qu’une queue d'un pied et demi de long,
dont les pennes étaient enveloppées dans l'étui. La femelle de ce bel
oiseau si remarijuable, ne nous est pas connue. Les Chinois de qualité
nourrissent, dit-oii,cc Laisan dans les ménageries; c'est un oiseau
très-rare et de grand prix dans le p ays, i[u'on apporte à Pékin des
confins deFLmpirc. On assure môme que l'exportation en est interdite,
et la contravention punie sévèrement. ïou jou rs est-il sûr que
les papiers de meuble ni les peintures chinoises ne portent la figure de
ce Faisan, ce qui fer.ait soupçonner que l'espèce est peu connue des
Chinois, et quelle est rare dans le pays oû ces papiers sc fabriquent.