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C I C O N I A M A R A B O U . T e m m .
VAdulte..— Planche 3oo.
C e s oiseaux sont très-vcnérés dans l’Inde, et presque aussi sacrés
aux yeux des Hindous que l'Ibis l’clait chez les Egyptiens. C'est un
crime que de violer cn eux les droits de l’hospitalité; ils sont placés
cn quelque sorte sous la sauvc-gardc publique, et deviennent souvent
à charge, même quelquefois redoutables aux babitans. Leur
nombre, dans les villes habitées par les Européens, est particulièrement
remarquable ; ils se promènent dans les rues de Calcutta, vivent
sur les babitations de cette ville, et j sont protégés par une ordonnance
de police, défendant, sons peine d'une amende de dix gui-
nées, de tuer un de ces oiseaux. M. Dussumier, de qui je tiens ce
fait, m’apprend, dans une de ses lettres, qu'ils n'habitent les environs
de Calcutta que pendant si.x mois de l'anncc, .à l'époque de la
mousson du sudouest, temps auquel ils ne vaquent point ;i la reproduction.
Leur voracité est extraordinaire : ils se rendent régulièrement
à des heures de la journée au fort William pour dévorer les
débris du repas des soldats qui y sont casernes ; on les voit parcourir
avec la même exactitude les divers qu.articrs de la ville à la recbercbe
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