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C O Q E T P O U L E S O N N E R A T .
dans la presqu'île de l'Ind e ; les races domcsliqucs de ces p.ays sont
absolument les mûmes que toutes celles des autres pays du globe.
L e Coq Sonnerai a le port, les formes c l la taille de nos races les
plus fortes du Coq villageois; la crûtc et les barbillons ne dilfèrcnt
point, mais les plumes du cou et celles des ailes olfrcul un contraste
frappant avec ces parties dans nos volailles de basse-cour; leur
forme est oblonguc sans ûtrc acumiiicc comme celle de nos Coqs ;
leur tuyau est large, déprimé et fort; il donne naissance à une
plaque cartilagineuse, eu lame aplatie, très-dure, parfaitement lisse
et polie : une substance semblable couvre les plumes d’une espèce
nouvelle du genre Bec-ouvert; l'on volt des épauouisscmcns pareils
aux plumes de qucbpics Pigeons, des Jaseurs e l de qucbiucs autres
oiseaux. La Poule diffère des nôtres par le manque de crétc et de
barbillons, et par un plumage dilfcrcut qui n ’est point sujet à varier.
IjCs plumes du sommet de la téteet celles du cou sont plus longues
selon qu'elles approcbent du corps, mais elles ont une forme arrondie
vers le bout ; leur baguette est grosse, très-déprimée ; une raie blanche,
très-luisante, en couvre le dessus jusque vers l’cxtrémilé, où se trouve
une large plaque b lan cb e , de substance carlibagineuse, et au bout
un second épanouissement d'un roux-v if; les plumes du dos sont
longues c l étroites, d’un brun-noirâtre marqué de laclies plus
claires; une large raie blancbe suit la dircetion des Ijaguetlcs; la
poitrine, le ventre, les flancs, les cuisses et l'abdomeii ont une
teinte noirâtre à reflets vcrdiilres ; les petites c l les moyennes couvertures
des ailes ont les baguettes déprimées; elles n’ont point de
barbes, mais toutes sont lermiénes par une lame cartilagineuse large,
jiolic et luisante; elles sont d’un roux-marron très-vif, et leur réunion
l'orme une large plaque qui paraît enduite d ’une coucbe de vernis;
les pennes secondaires des ailes sont d'un noir à reflets verts; celles