O U T A R D E S C O L O T A C E E .
nous donnons la description succinclc à la suite dn présent article,
<|ui sera terminé par l'iiidicalion de l'cspcce également nouvelle de
VOtis nigriceps.
Noire espèce, que je n'ai point encore vu figurée ou décrite nulle
[lart, devra prendre rang sous la rubricpie esp. 5, après l'Oulardc
plombée d'Afrique, [d. col. 5 5 a.
Notre Outarde scolopacée est un peu plus grande (|uc la plombée et
la torquéole ou caffre, toutes les trois originaires du midi de rAfricjue.
Le mi'ile porte sous le mciiloii une large bande longitudinale noire
([ui aboutit à un large collier noir entourant tout le devant de la
gorge, et formant une large bandeau-dessous de rocci|uit; le restedu
cou, la tôle ct la poitrine sont d’un gris-isabelle couvert de zigzags
bruns très-fins; toutes les autres parties Inférieures sont d'un Isabelle
pur; les parties supérieures, les ailes et la queue sont d’uu isabelle-
brun-rougeâtre, marqué sur les scapulaires de grandes tacbes transversales
noires, ct de tacbes plus petites sur les grandes couvertures;
tout le plumage est couvert de nombreux zigzags noirâtres; la totalité
du duvet, sur tout le corps, esld'uii rouge-pourpré; les rémiges ont
une teinte isabelle-roussâtre, et leur pointe est noire. Longueur
totale, viiigt-ct-un ou vingt-deux pouces.
La femelle manque de bande longitudinale au menton et de bande
noire à l’occiput; la gorge seulement est noire comme cbez le mâle.
Le musée des Pays-Bas a reçu quelques individus de l'intérieur
de l’Afrique; on voit une femelle au Muséum d’Histoire naturelle
de Paris.
O U T A R D E D E N H AM ,
OUTARDE DENHAM.
O T I S D E N H A M I I . Vio.
Nous publions ici la description des deux sexes et du jeune de
cette belle espèce, que nous aurions fait figurer, si le nombre de
planches destinées .à faire partie de celte centurie de livraisons pouvait
encore nous faire admettre celle-ci.
Cette Outarde, dont on attribue la découverte au voyageur anglais
Denbam, et que celui-ci a rapportée du nord de l’Afrique, est, dans
le fait, découverte par Le Vaillant, mais se trouve inédite, vu que
ce voyageur n'a pu la publier dans ses volumes des oiseau.x de l'Afrique
méridionale, où l’on ne trouve ni les Gallinacés, ni les oiseaux
coureurs, riverains et palmipèdes, qu’il a rapportés de ces contrées;
le sujet que Le Vaillant se proposait de décrire sous le nom d’Ou-
tarde à nuque rousse ne diffère point de ceux tués par le major
Denbam et par M. Buppel : ce sujet de Le Vaillant se trouve dans
le musée des Pays-Bas.
VJOutarde de Denliam ou à nuque rousse est à peu près de la
taille de notre grande Outarde d’Europe. Le mâle adulte, paré de
sa livrée des noces, diffère de la femelle par une fraise composée de
plumes assez longues et déliées, qui s’étend de chaque côté de la
n