LOPHOPIIORE CUVIER.
L O F I l O P I I O n U S C U F I E R I . T e m m .
L e Mâle. — Planche i .
L e genre que j ’ai désigné par le nom de Lophophore est comjtosé
aujourd'hui de deux espèces ( i ) , dont on ne connaît que les mâles.
Les femelles n’ont point encore été envoyées des parties reculées
de rindostan où ces espèces habitent. Il est probable qu’étant privées
des ornemcns extraordinaires et des belles couleurs propres aux mâles,
elles auront paru moins dignes de fixer l'attention des curieux. Les
naturalistes ne connaissent point encore les moeurs de ces gallinacés;
mais à juger une partie de leurs h.ibiludcs d'après la forme du bec,
surtout par le prolongement très-cuurbé de sa pointe qui est déprimée,
large et à bords tranchaiis, on peut en induire (pie cet instrument
formé en pioche est propre à fouir, et que ces oiseaux s'eii servent
au.x mêmes fins (|ue certaines espèces de. Perdrix et de Lrancoliiis
d’Afrique et de l'Inde (a), <pii ont la mandibule supérieure du bec à
( 1 ) L a seconde espèce est le L o p h o p h o r e re sp len d is san t , d é c r it d ans m o n o u v ra g e des G a llinacés.
N o u s d onn eron s dans c e r e cu e il la ligu re d e cet o is e a u , r em a rq u a b lem en t o rn é p a r une
b e lle liupe com po sé e d e pa lette s d o r é e s , fixées à l ’e x lr cm ilé d’ une lig e fle x ib le .
(2) V o y e z les F ra n c o lin s d ¡ong bec d e S um a t r a , le F ra n c o lín O u r ik in a s d’A f r iq u e , e t la
no u v e lle espèce de p e rd r ix d éco u v e rte pa r M. L e V a i lla n t , q u i sera p u b lié e dans ce r e cu e il sous
le nom de P e r d ix L e V a illa n t ii.
R e c u e il d 'O isf.aü.\ , U '. l iv u -Aiso x .