ADDITION A L ’AR TICLE DU GENRE OUTARDE,
femelle et le mâle, en livrée de noces, n’ont pas encore été indiqués.
SI. Ruppell, page 218, décrit un individu, probablement sendtlable
à ceux de MM. Gray et Gould, et à celui de notre musée; mais il
cite, dans la synonymie, le Paon de Luçon, par Sonnerat, qui décrit
très-exactement VOutarde kori, de l’article précédent. C’est, poulies
Méthodes, O t i s n i o b i c e p s ; patrie, l’Inde.
Esp. I . O u t a r d e b a r b u e . Voir notre premier index, et ajouter qu’à
l’époque des amours le vieux mâle, en livrée parfaite, a les iihnnes
de la barbe très-longues et à barbules décomposées; les plumes du
jabot longues et eflilées et les côtés de la poitrine d’nn roux ardent.
Esp. 2. O u t a r d e l o h o x c *, ainsi nommée par Riiffon, et Autruche
votante, par Adanson, qui l’a trouvée au Sénégal, Voy. page 160.
Voyez notre premier index, et ajoutez Rnpp. ilonog. du genre Otis,
page 21S.
Esp. 3 . O u t a r d e D e n h a m , o u a n u q u e r o u s s e . A cet article, M. Ruppell,
voyez ilonog. du genre Otis, page 220, m’impute, bien à tort sans
doute, un grand nombre d’erreurs. Il dit, en premier lieu, que
j ’aurais dû savoir que feu Lichtenstein, père du directeur du musée
de Berlin, avait indiqué et nommé cette espèce Otis caffra •]-.
*• Celte espèce et VOtis nu b a, de M. Ruppel, manquent encore dans les galeries du Musée
des Pays-Bas.
f Remarquez que cette diagnose Irès-succinctc ct qui ne convient pas du tout à Paduhe en
plumage parfait de l’O/És Denh am ii, se trouve seulement notée dans une traduction allemande
de rinde.\ de L a th am , par Bechstcin , littéralement en ces termes : Outarde à nuque noire.
(Ü. cadra.) Lichtcns. De s su s du corps harrioU de roux et de noir; nuque, pennes des ailes et
une bande vers le bout de la queue noir.’t. L e mdle avec la gorge noire, jo u e s blanches et
sommet de la téte gris. J’ai toujours été dans l’idée qu’on ne pourra it rapporter cette description
qu’à VOlis senegalensis, dont M. Rappel prétend faire le R h aa d de Buifon. (Voyez
notre £>s;>. q, de cette nouvelle récapitulation des espèces coiiiuics.)
M. Bup|)ell aurait dû adresser cette remarque à MM. Barlow et
Vigors, qui ont nommé et décrit le Denbam avant moi, toutefois
sans se douter le moins du monde que leur Denhamii se trouvait
indiqué dans une diagnose si vague que l’est celle de 1’ü/î> caffra
de Bccbstein. Au demeui-ant, M. Rupjiel ne savait aussi qu’en faire,
puisqu’il a été obligé d’examiner les sujets du cabinet de Berlin,
que M. Licbtenstein lui a envoyés à Francfort, pour pouvoir s’assurer
de leur identité avec cette pauvre et défectueuse Indication,
comme le sont toutes celles qui reposent sur des données aussi
vagues. Notez surtout que M. Ruppel avoue s’ètre donné toute
cette peine pour se trouver à même de relever les erreurs qu’il
m’impute. Plus loin, il dit que, dans ma description du Denham,
je confonds deux espèces, en indiquant aussi très-mal la femelle ;
que ma description du jeune repose sur une espèce distincte, figurée
et décrite par lui, sous le nom de Otis Ludivigü. A. toutes ces allégations
très-mal fondées, je me contenterai de répondre par ce
que me présentent les neuf individus de sexe différent, ou dans une
époque différente de la mue, de VOutarde Denham, que j ’ai, dans
ce moment, sous les yeux : individus dont six ont été obtenus,
par notre musée, depuis la publication de mon article mentionné.
De ces neuf individus, il n’y en a guère que trois qui se ressemblent
exactement par le plumage ; deux de ces sujets très-intéressans
olfrent, par les teintes de leur robe, le passage certain de la livrée
du Denham ou Caffre an double emploi dn Ludwig ; l’un, par les
jilumcs de la tête et du cou ; l’autre, par celles du dos : ils servent
évidemment de preuve que des états différens de la mue sont
les seules causes des légères différences qu’on pourrait signaler
dans les livrées de ces deux espèces distinctes pour 31. Biqipel ;
car, par leurs formes totales, par celles du bec et des pieds, par la